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| Quand le ciel se déchire | Iago | |
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Auteur | Message |
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Iago Kingsley Ni Dieu, ni Maître
Age : 40 Messages : 288 Date d'inscription : 19/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Ven 30 Sep - 18:20 | |
| Elle m'assena qu'elle savait ce qu'elle voulait. Bien, très bien, qu'elle garde donc cette volonté au creux de son âme et ne la perde pas de vue en cours de route. C'était sans doute une volonté inavouable, comme la mienne. Je la voulais, davantage que son corps simplement magnifique. Je la voulais toute entière, jalousement. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce tiraillement de l'âme, ce pincement du cœur. Et jamais pour une femme comme elle. Mes amantes avaient été des femmes de poignes, des femmes douces, mais jamais aucune n'avait été si proche de me perdre. Aucune n'avait marché sur ce fil invisible entre amour et haine. J'avais haï cette femme, et je l'adorais tout autant. C'était quelque chose d'étrange. Un désir charnel puissant, mais pas seulement. J'avais entrevu celle qu'elle était, derrière ce masque de manipulation et de machiavélisme. C'était cela qui avait tout déclenché, cette compréhension.
Je souris à sa demande. Que je l'obsède. n'était-ce pas déjà le cas? Ne l'obsédais-je pas autant qu'elle même m'obsédait? Combien d'heures nocturnes à rêver de mes mains sur sa peau? Doucement, mes mains frôlèrent les courbes de son corps nu, déjà offert. je ne la touchais pas totalement, mais la chaleur de mes paumes la caressaient, alors que mon souffle se mêlait au sien.
Je laissais glisser ma chemise au sol, avant de la repousser en l'embrassant, la coinçant contre le mur. Mes mains se saisirent de ses hanches et je la soulevai, pouvant ainsi me délecter de sa poitrine rendue arrogante par le désir. Que je l'obsède? mais qu'à cela ne tienne mon ange, je vais t'obséder, laisser mon empreinte, sur toi, au creux de toi, dans ton cœur, dans ton esprit, dans ton âme, m'infiltrer en toi tel un poison et aucun antidote ne t'en délivrera.
- "Attention aux vœux que tu formules mon ange..."
Je défis mon pantalon, alors que mon d"sir se pressait contre elle, impérieux, indomptable, incontrôlable. Je ne pouvais maîtriser cela, je ne pouvais contrôler l'effet qu'elle avait sur moi. Mon corps me trahissait immanquablement, quand bien même j'étais âgé de 1800 ans. Je ne restais qu'un homme. Ne lui en déplaise. | |
| | | Azraëlle Thanatos Sweat, Sweat, Angel
Age : 39 Messages : 278 Date d'inscription : 20/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Sam 1 Oct - 21:58 | |
| Regarde moi. Enflamme moi. Aussi surement que je te hais. L’affrontement est suave et le sera toujours, combien même briserais je mes chaines pour toi. Le ferais je ? Parfois le doute me hante, terriblement suave et sucré, il enfle lorsque tu parcours mes chairs ainsi, les flattant sans réellement les toucher alors qu’elles soupirent. Obsède moi. Oui, parce que j’en ai besoin, terriblement. Cette fascination que tu exerce, je la veux mienne, jumelle dans tes prunelles.
Ce que tu tisse, brulant, cette toile qui s’affirme au diapason de la mienne, je voudrais la détruire, je voudrais la durcir. Qu’importe réellement cette vérité qui nait de mes lèvres. Je sais ce que je veux. Perdu dans l’abime des désirs contraires, il n’est qu’une véracité certaine. Toi.
Le mur carrelé, orgie de luxe si il en est ne mord qu’a peine la peau tendre de mon dos. Juste sa peau qui se dévoile, sa promesse aussi.
« Les exaucerais tu ? »
Murmure langoureux qui s’ enivre d’un désir exécrable, impérieux. J’ai essayé vainement de le combattre, niant, fuyant, combattant tour à tour mais dis moi, n’est ce pas mieux d’accepter ? Cette profanation extatique, cette souillure jouissive. Qu’il étreigne mon corps, encore et encore, qu’il charme ma chair avec extase, envie. Qu’y puis je alors que les lames ardentes s’échouent sur ma peau. Victoire, défaite, tout cela n’est qu’abstrait finalement. Surfait. Terriblement immatériel. Mes doigts, agiles, fins, se glissent dans les mers agitées de ses cheveux, l’attire plus près alors que s’offre la gorge parfaite, que se cambrent les reins féminins et que les cuisses soyeuses se font étau délicat autour de ses hanches nues. Me souiller de toi pour l’éternité. Parjure abject mais si évident. Il n’y a plus d’enfer, plus de paradis. Plus rien de tangible, constatation étrange et terrible qui se meurt au fond de ma gorge tandis que s’échappent les souffles brulants de tes attentions terribles.
« Fais le. »
Exhausse mes souhaits impurs, parjures. Fais le.
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| | | Iago Kingsley Ni Dieu, ni Maître
Age : 40 Messages : 288 Date d'inscription : 19/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Mer 5 Oct - 17:48 | |
| - "Si cela en vaut la peine... Indéniablement."
Je me fendis d'un petit sourire en coin. Elle n'avait aucune échappatoire, ainsi plaquée contre le mur et bloquée par moi. Mais avait-elle seulement envie de s'échapper alors qu'elle me réclamait? Alors que son corps vibrait déjà et qu'elle me suppliait de l'obséder. Pas de problème bel ange, je serais le poison dans tes veines et je ne quitterais plus tes pensées. Comme tu ne quittes déjà plus les miennes. Je te rendrais dépendante... Même si c'est une erreur, même si cela nous entraînera sur un chemin qu'aucun de nous n'avait jamais envisagé de prendre.
Ses mains s'enfouirent dans mes cheveux alors que ses jambes se resserraient autour de mes hanches. Elle m'offrit sa poitrine que je dévorais avec application, son corps se mouvant déjà contre le mien. Elle me demanda alors de l'obséder... D'exaucer son vœu. Très bien mon ange. Je la soulevais légèrement, avant de m'enfoncer en elle, bien plus délicatement que la première fois. Cette fois, elle ne tenterait pas se se soustraire à cette union. La première fois, sa foutue fierté aurait pu lui faire refuser l'évidence. Mais pas aujourd'hui.
Je la fis donc mienne, commençant à donner des coups de reins lents et profonds, sensible à son corps, à ses gémissements. Cette fois serait différente de la précédente pour bien des raisons. Nous n'étions plus dans l'affrontement. Il s'était passé autre chose entre nous. Qu'elle retrouve Wilha y était pour beaucoup, même si je n'étais pas assez naïf pour penser que cela serait gratuit ou qu'elle ne se servirait pas de ce service pour m'atteindre. Mais en cette minute, nous étions juste deux amants. J'accélérai le rythme, de plus en plus prêt de la jouissance, qui finit par exploser alors que j'enfouissais mon visage dans le cou d'Azraëlle, étouffant totalement mon râle de plaisir.
Le souffle court, j'embrassai sa clavicule, remontant jusqu'à son oreille, avant de murmurer :
- "Suis-je sur la bonne voie mon ange?" | |
| | | Azraëlle Thanatos Sweat, Sweat, Angel
Age : 39 Messages : 278 Date d'inscription : 20/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Lun 10 Oct - 23:04 | |
| Abjecte et enivrant. Douceâtre et brutale. Soumission et dominance. Quelques mots jetés qui n’ont plus lieux d’être, plus de consistance ni même de consonance. Ils se perdent des les méandres atroces d’un désir exhaussé, contre nature. La peau s’enivre et hurle son plaisir qui court par ces moindres pores. Comme ce souffle qui s’accélère et perd de sa maitrise, s’éprend de gémissements suaves, extatiques. Lente possession qui est la sienne, si opposée a la violence qu’il pouvait avoir. Comme un moment qui s’échappe du temps qui passe, qui se fige diluant les confrontations, la haine, l’affrontement sans fin.
Dépouillée de ses vices, ces traitrises qui courent dans ses veines, la femme n’est plus qu’une sirène qui ondule. Je pourrais haïr la brulure qu’il imprime en moi, ce poison qui, doucement s’infiltre dans la chair qui s’oublie. Lentement. Sensuel instant qui s’affranchit de la réalité pour n’être qu’éphémère, impossible union qui s’inscrit en lettres venimeuses sur la chair séduite. Délicieuse union sans raison, sans début ni fin, comme un souffle lentement expiré. Un reste de conscience qui s’étiole dans un cri alarmiste.
Ma tête se renverse, elle qui se vide doucement, avec une joie étrange et malsaine, mon cœur qui s’affole, indomptable doté d’une bride d’or tenu par les ténèbres qui dansent dans ses yeux. Ondoyantes, nébuleuses, terriblement fascinantes. Dangereusement fascinantes. Se damner lentement entre ses bras, pénétrée et séduite, déchéance de l’ange de la mort ou renaissance tant attendue ? Tout cela n’a plus vraiment d’importance, les combats, les manœuvres vipérines…Continu de m’aimer jusqu'à ce que j’en meurs…L’explosion est atroce de parjures, de promesses traitresses, de mots qui ne seront jamais dis, jamais proférés, juste jetés dans un océan de silence. Mes doigts se crispent sur les boucles alors que frémit le corps qui convulse fébrilement, amoureusement, pétrit de haine et de colère. De passion. De fascination.
Je lui ravirais toujours l’éclat sans pareil de mes iris, voilé par mes cils qui tombent comme une ombre douce sur mes pommettes. Qu’il n’y lise jamais ce qui erre parfois avec trop de force, trop d’emphase, trop d’abjects. Ma peau luit de mille diamants éparpillés, scintillant a la lumière si douce. Pourtant, un léger rire passa mes lèvres rougies, blessées des siennes.
« Aurais tu si faiblement confiance en toi qu’il te faille demander ? »
Doux murmure qui n’est qu’un chant étrangement langoureux.
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| | | Iago Kingsley Ni Dieu, ni Maître
Age : 40 Messages : 288 Date d'inscription : 19/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Mer 12 Oct - 15:35 | |
| J'éclatai d'un rire rauque alors qu'elle me répondait à sa manière. Une question pour une autre question. Je n'ai pas besoin de répondre, je sais pertinemment ce que je vaux, je sais quel plaisir a été le sien. Je sais que je m'infiltre en elle, chaque fois davantage.
- Non, j'aime simplement l'entendre.
Je reculai mon visage de sa peau pour la regarder droit dans les yeux, un sourire presque imperceptible aux lèvres.
- Et de fait, je l'ai entendu.
Petite allusion à ses gémissements étouffés, mais bien réels. A ses ongles plantés dans ma peau. A cette sueur qui recouvrait sa peau. Chaque fibre de son être tremblait encore sous la violence de cette étreinte. Violente dans les sensations pas dans les actes. La première fois fut domination. Celle-ci fut sauvage, mais plus douce, paradoxalement. Lentement, je dénouai ses jambes de mes hanches, me séparant d'elle, presque à regret, je devais l'admettre. C'était dangereux cette dépendance, j'en oubliais même mes devoirs les plus élémentaire.
- J'aurais bien profiter de tes faveurs toute la nuit mon ange, mais je ne peux me permettre tant de frivolité avec une petite fille à charge et tu m'en vois bien désolé.
Frustration. Calcul. Une seule étreinte encore une fois. Tu te languiras jusqu'à la prochaine, quand je l'aurais décidé. Je me rhabillai donc, remettant pantalon et chemise, que je boutonnais, avant de passer une main dans mes cheveux. Je retournai dans l'autre pièce, avisant que Wilha dormait toujours. Du dos de la main, je caressai sa joue veloutée, avant de regarder Azraëlle.
- Deux choses : comment la réveille-t-on? Et aurais-tu une voiture à me prêter?
Difficile de ramener une enfant endormie en moto. Et je n'avais pas l'intention de la réveiller avant qu'elle ne soit dans son lit, dans un univers familier. | |
| | | Azraëlle Thanatos Sweat, Sweat, Angel
Age : 39 Messages : 278 Date d'inscription : 20/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Jeu 13 Oct - 5:39 | |
| Lueur insondable. Lumière étrange, vacillante et toute puissante au creux de mes iris. Ce sourire qui ne nait qu’a peine, arrogance et fierté, provoque l’agacement mais aussi l’amusement qui luit un instant dans mes yeux d’eau.
Mes pieds retouchent terre, cette réalité qui c’était effacé un instant. Jeu dangereux. Bien plus que tout ceux jamais mené jusqu’ici. Les règles sont trop floues, l’échiquier se perds lui-même dans les méandres des désirs reniés, acceptés dans l’ombre et soupirés. Je couvre mes épaules de soie virginale, matant un instant mes boucles folles d’une main légère et…tremblante ? Etrange alors que mon corps, repus, enchanté, réclame la langueur bienfaisante de draps soyeux. Ce qui me hante reste a l’abri au creux de mon propre cœur, cœur que j’avais pensé de glace mais embrasé de haine lorsque je le regarde. Je ne relève pas l’arrogance, qu’importe, nous savons tout les deux qu’il ne fait que jouer un peu plus, sauvant sa propre fierté en piétinant la mienne.
Tendresse qu’il affiche envers une enfant, jalousie étrange qui étreint l’orbe de mon regard, vite voilée, vite étouffée. Un sourire vient danser sur mes lèvres rougies, meurtries alors que je m’approche d’un boitier habillement mêlé a la décoration, qu’un code l’ouvre, dévoilant une dizaine de clés. Ma main se saisit d’une et elle la glisse au creux de ma paume tandis que je m’approche de mon propre tourment. Mes lèvres effleurent le velours de son oreille, car le mot ne doit être entendu que de lui seul.
« Hypnos. »
Dieu du sommeil, enfant de Nyx la magnifique. Puis, la clé apparait.
« Je tiens particulièrement a cette voiture, Trésor, et j’apprécierais qu’elle demeure intacte. »
Le sourire s’anime d’amusement enfantin, sournois avant que le souffle de mes mots ne passe a nouveau mes lèvres.
« Elle ne se souviendra de rien, ni de son enlèvement, ni de moi. La première clé la sortira de son sommeil et provoquera son oubli de ces instants… »
Le sourire s’affine doucement, comme celui d’une tigresse qui s’étends au soleil.
« La deuxième elle…Il est des fleurs qui deviennent légendes lorsque le regard des dieux se posent sur elles. »
Mes cils voilent un instant l’éclat emeraude de mes prunelles envahies d’étrange.
« Savais tu qu’elle était présente lors de l’incendie ? »
Souvenirs oubliés, refoulés au plus profond de sa mémoire, souvenirs éveillés si les syllabes prononcées sonnent juste.
« Rentre bien Trésor, William te raccompagnera. »
Un léger rire me traverse parce qu’il vient d’entrer dans une nouvelle danse. Eblouis moi de ton intelligence….
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| | | Iago Kingsley Ni Dieu, ni Maître
Age : 40 Messages : 288 Date d'inscription : 19/12/2010
| Sujet: Re: Quand le ciel se déchire | Iago Jeu 13 Oct - 17:57 | |
| Je vis Azraëlle aller chercher les clés d'une voiture quelconque. Elle devait en posséder plusieurs, je doutais de vraiment la gêner en lui en empruntant une. Elle se rapprocha de moi alors que je me redressais et sa bouche s'approcha de mon oreille alors qu'elle me murmurait le mot qui sortirait Wilha du sommeil. La clé. Un sourire étira le coin de mes lèvres. Hypnos... Si simple, si évident. Je m'emparai de la clé de sa voiture avant qu'elle ne me recommande faire bien attention à sa voiture.
- Allons mon ange, ne me fais pas croire que tu n'auras pas les moyens de t'en racheter une si je l'abime. Mais ne t'inquiète pas, j'en prendrais soin.
Je pris Wilha dans mes bras, me retournant alors qu'Azraëlle me livre le mode d'emploi. La première clé la sortira du sommeil et elle aura tout oublié des évènements de ce soir. Je fronce les sourcils. Je n'aime pas ce que cette phrase implique. Car il y a un mais, une condition, autre chose. Ne pouvait-elle se contenter d'un oubli de quelques heures? Non, bien sûr que non. La suite me plongea dans la perplexité tant les paroles d'Azraëlle étaient nébuleuses. Néanmoins, je les imprimai dans mon esprit.
Je me raidis quand elle me demanda si je savais que Wiha était présente lors de l'incendie. Bien sûr qu'elle l'était, mais je l'avais trouvée inconsciente. J'avais pensé qu'elle n'avait rien vu, ne se souvenait de rien. M'étais-je trompé?
- Je l'ai trouvée inconsciente. Elle était là, mais ne se souvient de rien. Du moins, ne se souvenait de rien.
Je lui lançai un regard suspicieux, avant d'ajouter :
- Qu'importe ce dont elle pourrait se rappeler, j'ai la conscience tranquille, quoique tu puisses penser.
Non, je n'étais pas l'assassin de ses parents. Je n'avais fait que profiter de la situation, point final. Elle me congédia alors et je tournai les talons, marquant toutefois un temps d'arrêt au seuil de la porte et me retournant à moitié vers elle :
- J'ai le sentiment que nous allons vite nous revoir mon ange... Prends garde quand tu joues, à ne pas déchainer une colère que tu ne saurais éteindre.
Une menace, un avertissement. J'ai un mauvais pressentiment. Je n'aime pas l'éclat de son regard, son sourire vipérin... Néanmoins, je tourne les talons, alors que son valet me raccompagne jusqu'au garage o je découvre que la clé ouvre une superbe lexus. Un fin sourire ourle mes lèvres alors que j'installe Wilha avant de monter à l'intérieur et de profiter de ce petit bijou.
Azraëlle a du goût, c'est indéniable.
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