Aequilibrium Caelestis
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 Sur une sonate de Chopin ( Laurys )

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Laurys de la Rochelle

Laurys de la Rochelle


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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 21:12

Non jamais tu n’imaginera ce que tu me demande. Ce que je t’offre sera unique, c’est vrai, terriblement douloureux. Ce que je m’interdisais a jamais. Suis-je assez fou pour céder une seule fois ? Oui, car tes yeux, ton parfum, ta peau. Tu as changée, tu as éclos, délicate, affolante. Qu’Anne me pardonne un jour si cela lui est possible. L’iris se pare d’ombre dansantes, frénétiques alors que les oripeaux de ce que je suis d’ordinaire avec elle échouent sur le sol. Comme un habit trop longtemps porté. Regarde ce que tu fais de moi, Alice. Un parjure. Un profane a sa propre parole. Pourtant, tu as haïs mon calme face a ta passion, savais tu seulement a quel point la mienne frémissait ? A quel point elle brulait d’exploser ? Je ne te le dirais jamais. Nul mot ne pourra passer mes lèvres. En es tu seulement consciente alors que j’explore ton ventre, un temple que je rêve de profaner ?

Le miroir devient théâtre de ce qui ne devrait être. Il renvoi les gestes interdits en les habillant d’étrange bénédiction. Il me leurre, m’illusionne. Je transgresse ma propre volonté en t’aimant, le sais tu ? Je trahis ce que je suis, en te cédant. Et pourtant jamais décision ne fut si évidente.

Tu as grandi. Belle. Divine a mes yeux emplit de toi. A ma paume insatisfaite de la pêche de ta peau. A mes sens qui s’enveniment de ton parfum. Me détruiras tu sans même le savoir ? Je vénère son corps, comme son âme. Et la dévotion qui m’étreint devient sienne alors que j’effleure la rondeur de sa poitrine. Fermant les yeux sur des tourbillons atroces, brulants. Douloureux.

« Alors je t’aimerais éternellement. »

Que la nuit s’étire jusqu'à l’infini. Là est ton souhait n’est ce pas ? Je le sais, il vibre étrangement jumeau dans mes lèvres qui se posent sur les tiennes. Dans cette langue joueuse qui cherche si fort la tienne. Innocente. Diablesse. Tu porte en toi tout ces stigmates. Tes mains hésitent, s’entêtent. Que crains tu ? Ta pureté est si belle. Je ne suis qu’un pécheur face a elle. J’ai aimé des femmes, beaucoup, mais jamais je ne les ai aimée autant que je t’aimerais toi.

Sais tu comme elles sont douces et brulantes sur moi ? Sais tu a quel point elles deviennent brasier sur ma chair ? Sais tu a quel point j’ai rêvé de les sentir me parcourant ? Oh Alice, sais tu seulement tout cela ? Non, car a jamais mes lèvres seront scellées. Je profanerais ma propre vie en profanant ton corps et même ainsi, l’éternité n’aura jamais le même gout. Tu es si délicate, si menue. Ta faiblesse, ta vulnérabilité, cette audace qui te guide. Tout cela m’enchantent, m’enivrent. Regarde moi t’aimer comme jamais plus je ne le ferais. Avec ce regret douloureux qui s’imprimera dans mon âme a jamais.

Mes mains te parcourent, avides et pourtant si douce. Divinisant ta chair pour en faire l’éternel reflet de ma faute. La vénérant pour qu’elle devienne muse adorée. Oui, je te touche comme jamais je ne l’avais fait, écoutant ton souffle se perdre, regardant tes yeux se voiler, doucement, lentement. Je repousse le tissus toujours plus loin, barrière insultante, insupportable. Dis le moi encore…juste que tu m’aime. Juste ça. Murmure le toujours même si cela n’est que mensonge atrocement désirable. Les secrets de ton corps se dévoilent un à un, démentiels, folie inavouée. Je te ferais l’amour tellement fort qu’aucun ne saura jamais effacer mon empreinte dans tes chairs, égoïste ? Oui, terriblement et pourtant je sais que je ne peux prétendre a l’unique mais toi, le sais tu ?

Les tissus choient, atroces et tu me regarde. Je suis ce reflet qui s’anime dans l’onde savoureuse de tes iris…Viens…Donne moi ta main, emmêle tes doigts aux miens, car t’aimer sur le sol ne serait pas digne de toi. Laisse moi te coucher sur ce lit, immense que tu as voulu a baldaquins, tentures aujourd’hui d’appart qui ne cacheront pas ce que je veux de toi, ce que tu veux de moi…Laisse moi juste poser mes lèvres sur ta peau….
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Alice Manet
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 22:00

La peur me prend lorsque je le touche, peur qui me vrille, moi qui ai si peur de me tromper, de ne pas lui donner le dixième de ce qu’il peut m’offrir. Mais c’est une peur vertigineuse, une peur que j’apprécie follement, qui me fait ressentir tout au centuple de la normale. À moins que ce ne soit que le moment qui me mette dans cet état, je ne sais pas. Mes doutes s’envolent lorsque je croise son regard si aimant, fou de désir lui aussi. Un regard qui me donne envie de rester éternellement plantée là. M’aime-t-il ou est-il un acteur étonnant ? Peu importe. Qu’il me mente, je ne veux pas le savoir. Je veux que cette nuit soit le meilleur souvenir de mon existence. Qu’il me mente jusqu’à ce que j’en meure.

Si ce ne sont ses baisers qui le font avant. À en oublier de respirer, je me noie dans le miel de son haleine, laisse sa langue découvrir le secret de mes lèvres avant de lui rendre la pareille, joue éternellement sans vouloir le lâcher. Mes mains appuient doucement sur sa tête, doigts emmêlés dans ses cheveux, sur la pointe des pieds pour l’atteindre. Je peux fermer les yeux et l’imaginer, je le connais par cœur, tant de fois déjà je l’ai observé en silence dans l’espoir de graver à jamais ses traits pour que jamais ils ne m’échappent, je sais tout de son visage et de ses expressions, mais je ne peux m’empêcher de le dévorer du regard, me nourrissant de chacune de ses expressions comme du plus précieux des cadeaux.

Je t’aime. Je t’aime tellement. Je le hurle intérieurement, incapable de parler de façon intelligible alors que mon rêve devient réalité, me contentant de la fièvre de ses baisers, de la chaleur de son corps parfaitement sculpté, de ses doigts agiles qui fourmillent partout sur mon être. Chaque caresse en emporte une autre, la crainte que ça ne s’arrête, qu’il refuse de continuer, mais chaque fois qu’il se ré aventure plus loin mon ventre se serre de joie, mon ventre qui reçoit plus que son lot de caresses, ventre qui crève de l’accueillir et de ne plus jamais le quitter. Mes lèvres s’aventurent sur son lobe, découvrent le simple morceau de chair, ma langue s’attarde au goût douloureusement délicieux de sa peau.

- Je t’aime

Simple murmure qui me consume en même temps qu’il brûle les derniers vêtements que je portais, soudainement inacceptable qu’il soit toujours vêtu, incapable de me résoudre à le découvrir dans son absolu, par simple crainte que le moment prenne fin trop vite. Je le laisse me guider, je m’étends à ses côtés, prise au piège de ses yeux enflammés, mon cœur se tord sous la passion, l’amour incroyable qui m’envahit. La première fois…la toute première fois et jamais plus si c’était la seule chose que je pouvais obtenir. Que jamais personne ne le remplace, car jamais personne ne le vaudra.

Sous lui je l’observe en admiration, me résout à défaire l’unique bouton de son pantalon de lin, le laisse glisser pour finalement le repousser. Rêve de princesse, mon lit de princesse qui reçoit finalement mon prince, mon roi. Un unique sourire béat qui se dessine sur mon visage, atteignant mes yeux embrumés par le désir fou que j’ai de l’avoir à moi pour toujours, alors que mes doigts osent descendre jusqu’à la chute de ses reins, s’émerveillant de la texture et de la douceur de ses muscles, se risquant à palper la chair qui s’éveille sous eux. C’est magnifique, mille fois plus beau que dans mes rêves les plus fous. Ce n’est même pas commencé encore.
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Laurys de la Rochelle

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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 23:01

« Je sais. »

L’entends tu ? Ce hurlement qui s’échappe de chaque pore de ma peau ? peux tu seulement percevoir ce cri qui n’est que toi ? Sens tu ce qui n’est que moi mis a nu ? Dis moi Alice…Serais je le seul ? L’unique a jamais vénérer ton corps ? mais tu le sais, je ne peux pas te demander ça, pas l’exiger et pourtant je crèverais de le faire. Mourir en toi. Juste une fois. Devenir ta fougue et ta passion. Etre ce que jamais je ne pourrais t’accorder. Devenir le sel sur ta peau. Vivre au travers du souffle plus chaud qui s’échappe de tes lèvres. Renaitre a l’éclat de ton sourire qui s’étend. Naïf. Aimé. Adoré. Juste revivre a travers ta chair. M’accorderas tu l’absolution ? Le pardon ?

Je t’aime.

N’oublie jamais ce que je ne peux te dire. Même si l’éphémère s’invite dans ma vie, dans mon éternité, n’oublie jamais ce que tu fus. Ce que tu seras. Femme enfant. Si jeune, si belle. Ta langueur devient torture, crevant mon cœur a chaque baiser de tes lèvres. Ta chair marquée de moi, brulure au fer rouge que j’apposerais sur ton corps. Tu le sais. Tu le désir. Tu l’a souhaité. Alors ainsi serais je, regrets pleurant des larmes de sang caché profondément dans mon âme.

Je t’aime.

Comme j’aimerais que le coton se fasse satin pour t’accueillir. Ecrin délicat pour le joyau que tu es. Divine rose pâle qui s’éveille doucement, violemment. Regarde moi parcourir ton corps , l’apprendre, l’encenser . Regarde moi en faire mon absolu, aime moi d’en faire mon éternité. Ma peau frissonne si fort a tes mains, fines, fragiles devant ma puissance. Vois ma chair frémir sur ton passage dévastateur, vois ce que tu me fais, ce que tu provoque, moi qui ne suis que contrôle, maitrise…Vois comme je dépose tout a tes pieds. Ma propre vie, mon propre désir.

Je t’aime.

Mais ces mots resteront muets alors même que roulent ces muscles que tu aime tant. Alors même que mes lèvres découvrent ton ventre, ta chaleur. Regarde moi si fort qu’aucun ne saura jamais qu’il n’est rien. Qu’il ne peut être que néant parce que je t’aurais aimé si violemment qu’il ne sera que fade. Regarde moi découvrir l’antre parfait de ta féminité, y déposer ma bouche, le vénérer tout en le souillant de mon envie. Diabolique, tu l’es, tu le sera toujours et moi, j’adorerais en silence ce que tu es, ce que tu deviendras comme j’ai adoré ce que tu étais. Ma si fragile Alice qui danse entre mes bras, qui ondule, sirène affolante, malhabile.

Je t’aime.

As-tu peur de ce que je suis ? Ta finesse face a ma brutalité, a ma force ? Je te surplombe si fort, j’ai peur de te briser sur la terre brulante que je créer pour toi. Je goute ta saveur, ambroisie a mon désir flamboyant, extase pressentie qui s’enchantent de tes gémissements. Ton corps m’offre son essence et je m’enivre pourtant ce n’est jamais assez…Je te veux toi, toute entière. Une seule nuit. Unique. Accroche toi a moi, plante tes ongles dans mes épaules, vois comme je t’aime. Vois ce que tu es. Un diamant sur une mer de rubis.

Je t’aime.
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Alice Manet
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin - 0:13

Inhumain. Terriblement, affreusement et délicieusement inhumain. Les sévices qu’il me fait subir, torture divine pour mon pauvre corps dévoré par la passion. Laurys. Le seul que je voyais depuis si longtemps, le seul que je ne pourrais jamais voir. Comment faire sinon ? Il n’allait pas s’évanouir, il serait là jusqu’à ma mort, j’allais me fondre à lui…ce ne serait pas un homme d’une nuit, pas quelqu’un dont j’oublierais le nom. Toute ma vie il serait là, derrière moi, ombre protectrice et aimante. Et il m’aime tellement.

Même s’il ne le dit pas, même s’il répond de façon voilée. Je le sais, je le sens, certitude qui valse maintenant dans mon regard. Il m’aime et je l’aimerais tellement plus encore s’il pouvait l’avouer. Un souffle entre deux baisers, incapable de le retenir, des mots qui dansent entre nous, qui n’ont plus aucune signification face au brasier de ses iris, à la chaleur de ses caresses. Vénérée, adulée. Je me sens femme, je me sens aimée. Je le lui rends, je reviens aux endroits qui le font frémir le plus, je profane sa peau de mes doigts légers, de mes lèvres avides, véritable profusion d’exaltation dévastatrice. Plus aucune pensée logique, plus aucune façon de comprendre ce que je fais. Il n’y a que lui devant moi, que lui pour m’attirer dans ses bras, violent dans son désir, fantasme amélioré au centuple. Il se donne, il rend chaque moment inoubliable. J’halète, incapable de faire autrement, emportée dans un monde où nous sommes seuls, le regard fixé sur sa chevelure noire qui se perd entre mes cuisses offertes à son seul être.

Mon corps s’arque tout entier.

Violence d’émotions qui m’assaillent, caresse voluptueuse qui n’a rien d’égal à ce qu’il m’avait déjà offert. Ses lèvres contre la chair la plus tendre font résonner une plainte faible dans la chambre, puis une autre. Mes mains se perdent dans les draps froissés, ma tête se renverse et je ne peux qu’attendre qu’il me libère de cette damnation…que je souhaite durer pour toujours. Chaque fois j’avais l’impression de me perdre un peu plus, de ses baisers aux caresses et finalement ça… je respire plus fort, le regarde revenir vers moi et je sais que je le veux, que je ne le voudrai jamais autant qu’en ce moment, mais l’unicité de la chose me fait vouloir tout découvrir, au risque de voir l’aube se lever avant la fin, au risque de devoir rester au lit jusqu’à ce que la nuit recommence.

Mes bras se referment sur lui, je reprends ses lèvres avec avidité, y goûtant son propre plaisir, presque jalouse qu’il puisse faire autant et moi si peu, désespérée aussi de ne pas savoir le combler à sa manière. Mon bassin collé au sien me laisse sentir sa virilité, avide de le connaître, laissant mes mains maladroites se perdre à la jonction de nos corps, mes doigts effleurent sa verge, survolent son membre tout entier, ma bouche étouffe ses soupirs, se nourrit à même son plaisir.

Je l’aime. Tellement, tellement fort que ça en déchire mon cœur et mon âme. Je meurs de l’espace qui nous sépare, je me réjouis que rien ne soit fini, je ne sais plus ce que je veux mais me perd dans l’obsidienne des ses prunelles, tellement bien…je me sentais enfin chez moi.
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Laurys de la Rochelle

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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin - 14:26

J’aime ces gémissements qui s’échappent de toi, de ta gorge parfaite, albâtre de chair, monts magnifiques et purs. Ton corps qui m’aime si fort qu’il devient ce que je veux qu’il soit, reflet de ma propre perdition. De cet amour que je déverse sans compter sur ta peau délicate, la blessant sans le vouloir, incarna qui s’étale sur la blancheur neigeuse de ton ventre. Il se creuse, il vibre du vide de moi, j’écoute ta voix, ces notes suaves qui coulent entre tes lèvres. Ma vie serait la tienne, mon passé qui s’efface lentement au tracé de tes doigts. Douce. Volcanique. J’honorerais ton corps comme le plus beau des soleils, l’adulerais parce que cette nuit, tu seras une déesse a mes yeux. Parce que juste cette nuit, je peux m’autoriser a oublier ce qui me musèle a tes lèvres.

Bois a mes lèvres, plonge dans mes iris qui ne flamboient que de toi. Tu me touche, t’enhardis, tes paumes glissent sur ma peau, irradiant mes chairs, brulant mon âme. Touche moi, effleure moi, montre moi ton désir, qu’il enivre ce que je suis, qu’il consume mon éternité a jamais. Je déchire lentement ton innocence, la labourant de ma damnation. Je creuserais ton ventre, l’habiterais et y mourrais parce qu’ainsi sera la fin de ma nuit. Mais pas encore…Non pas encore…Je veux t’apprendre par cœur, pouvoir fermer les yeux et t’aimer dans mes songes. Graver tes gémissements, tes cris dans ma mémoire a jamais morte de toi. Mon cœur s’arrêtera de battre au premier rayons du soleil sur ta peau, je le sais alors je veux qu’il s’enflamme a jamais et déposer ces cendres sur ton âme. Tu es si légère que te soulever m’enchante. Apprends moi a ton tour. Je te guide sur ma propre chair, glissant tes doigts sur les muscles qui ne chantent que toi. Apprends les déliés qui ne sont que soumission a la finesse de tes paumes. Apprends le douceur de mes lèvres sous ton index, la rage de mon amour dans la palpitation de ma poitrine. Apprends la chaleur brulante de mon souffle. Apprends doucement ma force, mon désir qui nait de toi, uniquement de toi.

Ose affirmer que je suis a toi, que je le serais toujours. Crie le moi dans un silence voluptueux. Hurle le au creux de mon âme. Tu me veux, tu m’appelle. Je l’entend a chaque battement de ton cœur endiablé, a chaque soupir rauque qui devient sortilège. Grave moi de toi que jamais je n’oublie. Appose sur mes chairs ce qui ne sera que nous. Illusionne moi d’une éternité qui mourra avec l’aube. Repousse mes limites pour me laisser t’aimer a jamais. Admire ma passion devenir incandescente sous la timidité de tes gestes. Je frémis. Je frissonne. Je gémis. Juste pour toi.

Laisse moi te posséder juste une fois, si profondément, si violemment, tendresse passionnée qui sera la mienne a jamais. Décide de mon sort. Décide de moi tout entier. Soupire tes envies, gémis tes rêves, ils seront exhaussés le temps de cette nuit.

Je serais toujours a toi.
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin - 20:13

Je. Vais. Mourir. Je crève lentement, me consumant entièrement sous le feu de ses mains. Chacun de ses touchers plus lascifs que le précédent me laisse envahie par des milliers de sensations plus agréables les unes que les autres, chacun de ses regards m’incendiait. Je vois l’amant, je vois l’amoureux éperdu, je vois l’envie et le désir et je m’y perds totalement, obligée de céder à sa force, complètement dominée par l’homme que j’aime. Tu me tues, tu me tues à chaque seconde et j’en veux plus encore.

Un sourire amusé aux lèvres, je le repousse, le regarde tomber de l’autre côté du lit immense et m’approche lentement, remerciant le jour béni où l’idée m’est venue de quémander un si grand espace pour dormir. Sans lui laisser le temps de revenir, je l’enjambe, me penche sur lui pour reprendre ses lèvres, explorant de plus belle son corps déjà si connu, violenté par mes caresses empressées. Mes lèvres se promènent sur son visage, sur sa nuque, laissent une traînée visible sur son torse, reviennent, parcourent tout son corps, marquent son épaule, le font mien, seulement mien. J’embrasse chaque parcelle accessible, mordille son oreille, sa nuque, ne m’arrête pas, revient sur son ventre et ses lèvres, inlassablement ses lèvres déjà rougies par l’ardeur de nos échanges.

Émerveillée, c’est ce que je suis. Par chacun de ses soupirs, de ses gémissements faibles. J’en veux plus, qu’il crie de bonheur sous mes touchers, que jamais plus son regard ne soit sérieux lorsqu’il se pose sur moi. Si bien avec lui, dans l’intimité parfaite d’une chambre, d’une nuit qui me consume, dont je sais déjà que le souvenir me portera toute ma vie; si ses mains sur mon corps me tuent, le soleil me déchirera assurément. Je profite de son habileté, me laisse guider doucement, apprend l’emplacement de chacun de ses frissons, mémorise l’expression de son visage lorsque je trouve une zone érogène, ris doucement, souvent arrêtée par l’incandescence de mes propres désirs, torturée par mon ventre qui se tord, qui l’appelle, lui et lui seul. J’apprivoise la courbe de son bassin, redessine ses muscles et le creux de ses reins, souris à la férocité de sa virilité. Mes yeux se lèvent, inquiets et fous de convoitises. Combien de temps peut-on se tourner ainsi autour de l’autre sans devenirs cinglés, détruits par la tentation ? Lui saura, lui sait toujours, je me fie à son jugement, m’abandonne à ses mains maitresses, à moitié perdue déjà dans ses étreintes déjà charnelle.

Viens, je murmure. Ou peut-être que mon esprit le crie trop fort. Viens, viens je t’aime, viens ne me laisse plus jamais, je meurs, je me tords d’envie et d’appétit, soupirs d’une amante heureuse. Viens Laurys, oh oui, viens, je n’attends que toi, toi qui sait tarir la lumière, toi et les ténèbres parfaits.
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Laurys de la Rochelle

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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin - 22:16

Pourquoi es tu parfaite dans la normalité d’une vie mortelle ? Pourquoi ton âme se charrie d’exceptions atroces ? Pourquoi chacun de tes soupirs me consume un peu plus ? Pourquoi n’ais je droit qu’a l’unique ? Ferme mes yeux sur la souffrance qui naitra lorsque le voile de la nuit s’étirera. Rends moi sourd a tout sauf toi. Scelle mes lèvres a jamais gravées sur la corolle de ta bouche. Perds toi éternellement sur les chemins qui je trace. Eperdu. Le regret en toile écarlate peinte au creux de mes riens.

Regarde toi sourire ainsi. Regarde tes yeux s’embuer. Entends toi chanter juste pour moi. Aimes tu ce monde que je fais naitre juste pour toi ? Dis le moi…Cet atroce univers qui nous tuera, l’aimes tu ? Ce ciel que je mets a tes pieds, l’adore tu ? Ce que je t’offre sera unique mais a jamais creusé dans mes chairs. Ne me permet pas d’oublier. Jamais. Laisse moi ta saveur, ton parfum…Laisse moi tes cris et tes soupirs. Laisse moi ta chair embrasée de moi. Laisse moi ta passion pour chasser le gel qui naitra en même temps que le soleil. Donne moi ton rire enfantin, virginal. Donne moi ce cœur qui n’est pourtant qu’a toi. Donne moi ce souffle incandescent.

Je t’en prie.

Offre moi l’absolu comme je dépose t’offre les promesses silencieuses. Offre moi ce qu’aucun autre n’aura jamais. Offre moi ce qui devra disparaitre avec la nuit. Offre moi l’éternité sans toi, avec juste le gout suave de ta peau imprimé si fort dans mes chairs.

Je t’en prie.

Sois a moi comme jamais plus tu ne pourras l’être. Sois cette reine sur laquelle j’étends mes propres soupirs. Sois une éternité a laquelle je n’ai pas droit. Sois juste mon cœur, mon âme. Tu resplendis, magnifique, me marquant avidement de toi. Chaque soupir est un rêve, chaque gémissement une extase. Chaque larme un diamant niché contre mon cœur. Tu es belle. Innocente. M’aimeras tu toujours ? Si belle ainsi, tremblante, frémissante. Tu ne vois que moi, je veux que tu ne vois que moi. En cette minute, je désire tellement n’être qu’un homme qui t’aimera que la douleur explose suavement, se mêlant au plaisir. Je voudrais tellement n’être juste qu’un homme. Juste pour te voir sourire, rire…Juste pour recueillir tes larmes, juste mourir avec toi.

Ton corps se creuse, s’émeut, me supplie soudain. Avide de moi. Affamé de nous. Passionnément rageuse, tu es magnifique. Je frémis. Si fort. Laisse moi juste…t’aimer. Laisse moi prendre cette place au creux de toi que je désire tellement. Te vénérer tout en te profanant. Tu es si fine, si frêle. Une rose qui s’épanouit sous la brulure de mon étreinte. Mon souffle se heurte au tien, échoue sur tes lèvres, ta peau, frénétique brutalement. Tu t’offre, creusant tes reins, divine sensualité qui t’embrase et je ne peux que te dévorer, gravant au cœur même de mon âme ton image. Pourtant, je suis doux avec toi, de cette tendresse qui jamais ne me quitte lorsque je te touche. Les draps seront des témoins silencieux de notre union proscrite et la lune se gaussera d’un démon enchainé. Accroche toi a mon cou, ouvre toi a moi, deviens le réceptacle de ma vie. Si fragile sous moi. Mes doigts s’emmêlent aux tiens avant que je ne me maudisse avec lenteur en toi. Laisse ton corps devenir le mien, laisse moi devenir une partie de toi a jamais. Je ferme les yeux, créant un chemin d’atroce plaisir au creux de ton ventre, profanant sans vergogne ton innocence, détruisant ta pureté dans un gémissement brulant.

Je t’aime. Je n’aimerais que toi.

Mes lèvres recueillent ta souffrance, cette douleur qui t’étreint, qui m’exalte. Soupire contre moi, tout cela commence a peine. Je n’ai qu’une nuit, une seule nuit pour être ce que je ne peux qu’être avec toi. Une nuit volée a l’immensité pour être enfin entier. Une nuit où tu seras mienne, totalement. Une seule nuit…

Je t’aime.
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin - 23:08

Supplications silencieuses, vulgaire tentatrice à mon tour, droguée à même ses caresses et ses soupirs. Viens, reprends ta place, je te la laisse. Je t’attends, mon corps t’attend, il souffre de ne pas te connaître encore. Mes lèvres asséchées s’échouent sur les siennes, trouvent le réconfort. De nouveau dominée par sa grandeur, je ne sens même pas la douceur de la soie sous ma peau mise à nue tant sa peau m’est plus satinée. Sourires face à son regard qui me vrille, ses muscles qui me surplombent alors qu’il se retient de peine, je le vois chercher, je le vois incapable de résister plus que moi.

Je ne veux pas qu’il résiste, je le veux tout entier, ses défauts comme ses craintes, sa joie immense. Je veux savourer chacun de ses sourires, de ses rires, je veux son plaisir autant que le mien, qu’à jamais je sois la seule à ses yeux, que même ma mort ne fasse l’oubli face à cette nuit et à la promesse de l’infini. Je veux que la tendresse dans ses yeux ne s’éteigne jamais, qu’il reste à jamais tel que je le vois en ce moment, plein, fier, délicat et si puissant. Il n’a jamais été plus beau qu’en ce moment. Ne le sera jamais plus.

Nos doigts s’emmêlent, ma respiration s’arrête, je le sais, je le vois, dans un instant seulement je gouterai à ton arôme tout entier, pour toujours différente, pour toujours sienne. Je ne le lâche pas du regard, savoure l’instant qui s’éternise, me gave de cet amour qu’il m’envoie. Je t’aime. Je t’aime si fort que mon cœur a des ratés, si fort que je te donnerais mon âme cent fois encore pour seulement vivre cet instant. Mes cuisses s’ouvrent pour toi et toi seul, je me cambre pour t’accueillir.

C’est douloureux. Mes doigts écrasent les siens, ma main libre posée sur son épaule marque de traces d’ongles sa peau si parfaite. Une douleur aigue et momentanée, dont je sais qu’elle ne durera pas. Ni tendue ni apeurée, je te fais confiance, entièrement confiance, je me laisse à la liberté de tes envies, déjà tellement comblée, chaque seconde mille fois plus que la précédente. Je pousse un cri aussitôt étouffé par l’écho de ses gémissements, m’habitue lentement à sa présence plus que bienvenue dans l’antre de mon ventre. Mon cœur bat trop vite, la douleur s’évapore en même temps que mes doigts laissent passer l’étreinte, trop occupés à s’accrocher désespérément à l’intense bonheur, que ma langue recherche la tienne. Je te veux au complet, que chaque parcelle de nos corps se touche, que cela ne prenne jamais fin. Il est toujours plus loin en moi, plus loin et plus complémentaire que je n’aurais jamais pu le rêver. L’innocence envolée à jamais, mais je la lui donnerais toujours à lui, quand bien même en aurais-je eu cent. Sa bouche est la seule, mon ventre est sien autant que lui est mien. Je soupire alors que l’accès de souffrance laisse place à une joie entière et totale, croise ses yeux à moitié clos par le désir et ne peux m’empêcher de le trouver magnifique, même rongé par le désir. D’un simple regard il comprend que tout va bien, qu’il peut continuer et je le sens recommencer, sortir en laissant un vide immense, revenant, lentement, plus rapide, toujours tendre et aimant.

Oui, je t’aime.
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Laurys de la Rochelle

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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Juin - 0:14

Pardonne moi.

Pardonne moi la douleur qui déchire ta chair. Pardonne moi de t’aimer en te souillant. Pardonne moi de m’imprimer en toi. J’exècre ta souffrance, cette plainte qui signe ma place en toi. Te faire mal, ne serait ce que le temps d’un souffle me crucifie et malgré cela, ma peau frissonne violemment. Ma chair s’embrase encore plus, jusqu'à devenir brasier au creux de ton ventre. Ton visage se tord, s’apaise, tes lèvres s’entrouvrent pour n’être que soupir. Tu es faite pour moi, modelée autour de moi. Un écrin de soie, parfait, si parfait. Pénètre ma peau de tes ongles comme je viole ta bouche, soumis a tes désirs, tes envies. Regarde, nous sommes un. Œuvre parfaite et éphémère d’une nuit irréelle. Elle ne sera jamais plus, mais pour l’heure, elle scintille au creux de tes iris flamboyants, apaisés soudain, étouffant l’étincelle de souffrance qui fut la tienne, un instant seulement.

Donne toi.

Donne moi tes soupirs tandis que j’apprends la douceur de ton corps. Donne moi tes gémissements alors que, lentement, profondément, je te fais mienne encore et encore. Donne moi l’éclat sans pareil de tes yeux tandis que je construis notre extase avec douceur, violence matinée de tendresse. Je suis en toi, peignant ce que nous serons bientôt, t’épargnant le poids trop lourd de ma passion sur ta fragilité, violant encore et encore ta bouche de miel. Je m’égare au creux de ta chair a chaque pas de cette danse que je créer pour toi. Tu es divine ainsi étendue, crucifiée par mon désir si assoiffé de ta douceur langoureuse. Tes cheveux épars sur la soie de cette couche marquée de ta perdition, ton regard chaviré, ton souffle…Tout ça. Tout ça je le veux a jamais.

Aime moi.

Je voudrais tellement de toi, te donner tant. Mais j’oublie dans les tourments que tu éveille, que tu déchaine sans même t’en rendre compte. Le plaisir te rends divine, presque intouchable et moi si honteux de te trahir ainsi. Accroche toi a moi dans cet océan brulant qui devient notre, déchainé. Serre moi entre tes bras alors que je te conduis a chaque mouvement vers les tréfonds de l’envie. Ne me quitte pas. Jamais. Pardonne mon égoïsme de ne vouloir que toi plongeant sans cesse dans ta chair brulante.

Promet moi.

Ton extase, ta jouissance. Prémices encore a demi éveillé. Je te ferais l’amour jusqu'à mourir sur tes lèvres. Jusqu'à ta mort sur ma peau si je le pouvais. Tu seras l’unique et seul mon soupir te le révèle. Secret incandescent qui s’éveille en toi. Jure moi ton plaisir qui échoue sur ta bouche adorable. Regarde, je suis tien, perdu au creux de toi, t’honorant avec cette fougue que tu m’oppose avec délice. Jouis pour moi, crie ton amour comme je gémis le mien. Donne toi comme jamais plus tu ne le fera…
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Juin - 12:12

Sans la douleur, le monde n’est que vive euphorie. Impossible qu’il n’ait pas sa place en moi, il est l’extension de mon corps, il est fait pour se tenir contre moi. Nos souffles si semblables, nos cœurs qui battent d’un seul mouvement. Je ne vois que sa tendresse et ses attentions, les excuses silencieuses que son regard me présente alors que je broyais ses doigts. Je l’aime, lui et sa douceur, main de fer dans son gant de velours, sa force rassurante emmêlée de suavité. Il patiente, me rassure, attends sous la tension de mon corps. Crispée au départ, finalement détendue, je ne veux plus que le nirvana.

Affreuse délivrance. Était-ce toujours ainsi pour tout le monde ? L’impression de ne faire qu’un, que chaque mouvement de son partenaire n’est que caresse étrangement dévastatrice. Soupir de bien-être échoué sur son souffle, je cherche avidement sa langue, maltraitant sa bouche sur laquelle je grave ma saveur afin qu’il ne l’oublie jamais. Mes mains se perdent sur son bassin, suivant les mouvements assurés et lents de son corps. Plus vite, plus loin. Seules pensées cohérentes qui me viennent. Toujours plus, sous son règne dominateur étrangement délicat. Vénérée par ses mains, par son corps tout entier qui tremble contre le mien. Frissons interdits qui se propagent jusqu’à moi, portée par l’amour infini qu’il me procure. Que jamais ça ne s’arrête, que je meure au moment de l’extase. Faire l’amour avec Laurys est un délice sans pareil, un dessert savoureux pour quelqu’un qui n’aurait jamais pu manger à sa faim.

Je veux qu’il ressente la même chose, je veux que ses yeux se ferment et que sa tête se rejette vers l’arrière. Prenant doucement de l’assurance, j’hausse les hanches, calque mes mouvements sur les siens, cri inarticulé qui m’échappe à chaque fois qu’il change d’angle, qu’il réinvente ses gestes. Mes lèvres se perdent sur sa nuque, croquent la peau si désirable, laissant les sillons de désir l’envahir comme il m’offre la pareille.

La nuit offre des perspectives étranges, uniques, mystérieuses et si tentantes. Un supplice de ne pouvoir les faire durer éternellement, un besoin dérisoire que la noirceur berce à jamais le ciel. Le temps s’égraine, lentement peut-être pour ceux qui n’attendent que la fin de cette journée, bien trop rapidement à mon pauvre goût. Prisonnière de son ardeur, espérant vainement lui offrir le centième de son effervescence. Mes bras noués autour de son cou le retiennent, enlacé si étroitement que je sens son torse frotter contre ma poitrine à chaque à-coup. Les minutes passent, les heures filent mais je ne les vois pas passer, hypnotisée par ses yeux, par son corps tout entier que je ne cesse de parcourir, toucher aérien sur sa peau moite d’envie. L’aube qui approchait trop vite à mon goût, qui me faisait m’accrocher désespérément à lui, qui essayait de retenir l’instant, d’arrêter le temps. Pas de fatigue, jamais avec lui.

Puis vient le coup qui me rend plus folle que tous les précédents, qui fait mes doigts se crisper, s’accrochant à ses cheveux dépeignés depuis longtemps, qui fait mes yeux se fermer et un râle m’échapper, gémissements plus que cri, soupir de béatitude qui résonne longtemps entre nous. Tendue contre lui, incapable de penser, je ne veux que ça continue, qu’il en vienne d’autre, qu’il me garde serrée dans ses bras pendant que je lui hurle mon amour. Je t’aime, je t’aime, je t’aime tellement. Détruit le soleil, détruit moi, emporte moi dans une vague brûlante. Regarde-moi encore comme tu l’as fait, mais surtout, surtout ne t’arrête pas.
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Juin - 23:09

Suis-je né pour toi ? Es tu née pour moi ?

Là, en cet instant parfait, cela vibre si fort. Tu deviens ce calice délicat, divin qui reçois ma souillure. Tu deviens immortelle, éternelle, te gravant dans mon âme. Je ne veux jamais quitter ton corps, jamais sentir mon âme se déchirer de la tienne. Et pourtant, ce destin nous attends, ricanant dans l’ombre. Mais pour l’heure, pour ces heures qui s’égrainent, ce temps qui passe combien même je voudrais le retenir. Tu es mienne. Je suis tien. Union parfaite, terriblement belle. Je ne peux jouer, tricher ainsi fiché en toi. Ecoute moi t’aimer terriblement. Ecoute moi soupirer cette douleur que tu m’inflige. Promet moi que jamais tu ne seras a un autre. Promets moi des mensonges, j’y croirais. J’y croirais si fort. Regarde moi, laisse moi me noyer dans tes yeux, mer indomptable, rebelle qui me fouette.

Alice…

Ton prénom s’écoule de mes lèvres, marque indélébile que je grave sur ta bouche. Ta peau n’est que douceur exaltée, ta chair…plaisir révélé. Je noue notre promesse muette dans les limbes de l’oubli car il ne peut en être autrement mais tu resteras cette étoile éperdue qui illuminera mon chemin

Alice…

De ce qui nait de nous ne restera que cendre. Espère tu que j’oublie dans mon éternité ? Jamais. Et chaque acte, chaque mouvement te le hurle. Je me meus avec tendresse, amour, violente passion en toi. Je regarde ton visage, si beau ainsi dans l’oubli du plaisir. As-tu conscience des délices que tu m’offre ? Reine éperdue qui s’oublie entre les bras de son serviteur ?

Alice…

Ma vie déposée a tes pieds. Pour une unique nuit. Laisse moi être l’idéal, le parfait avant que la réalité nous déchiquète. Avant que le soleil ne nous trahisse en renaissant encore une fois. J’aimerais ta peau, ta chair durant ces heures volées. Qu’importe la réalité. Je construis ce qui ne sera que nous. Ephémère.

Alice…
Sache que je t’aime a jamais. Sache que ton âme restera mon plus précieux joyau. Sache que jamais il ne sera éclipsé. Sache que…L’instant s’emballe. Les secondes s’écoulent si fort, si vite, je souhaiterais tellement les retenir alors que je te stigmatise de moi. Je veux être l’unique alors que ce souhait reste impossible, alors, donne toi.

Alice…

Ta jouissance devient éternelle a mes yeux. Laisse moi mourir contre ton cœur avec ce regret qui me trahit de toi. Ton ventre, mon antre, mon refuge. Regarde mes yeux se perdre en toi. Je t’aime si fort. Regarde ma chair se consumer . Regarde moi alors que je ne suis qu’a toi. Déversant ma vie, mon âme, mon amour au creux de ta chair. Alors que tu recueille sur tes lèvres ma mort, mon extase. Regarde moi me perdre définitivement alors que frappe sur l’écrin de ce que nous sommes le premier rayon de soleil…Je t’offre tout ce que je suis dans un rugissement douloureux, extatique…Accueille moi que je vive pour toujours en toi.

Alice…

Je meurs sans toi mais ainsi est l’éternité.
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Juin - 15:41

Comme j’aime mon prénom qui roule sur ses lèvres. Seule manière de m’en souvenir alors que ton adresse m’emporte là où nul ne peut me rejoindre, là où je souhaite que tu viennes toi aussi. Je n’ai conscience ni de mes doigts qui maltraitent tes épaules, ni de mes lèvres qui écrasent violemment les miennes. L’étau de tes bras, nos corps scindés, seul contact qui me reste de la réalité. L’ultime tressaillement de ton amour en moi avant que le soleil ne frappe méchamment nos peaux jointes. Je te regarde partir, t’éloigner de moi un peu plus chaque instant.

Reste. Ne pars pas, ne me quitte pas, pas maintenant. Mes doigts s’accrochent à son bras, mes lèvres restent contre sa gorge, mon visage caché par mes cheveux. Reste au moins quelques heures, dors avec moi, près de moi. Laisse-moi au moins ça. Des minutes volées à l’éternité, volées à ta promesse de ne jamais plus être l’amant que j’ai connu cette nuit. Que serait le repos après ça ? Je ne lui demanderai rien de plus, je sais qu’il en cédera pas. Mon corps entier est déjà en deuil du sien, mais je le respecterai.

Mais là, cachée dans le creux de son cou, j’ai envie de pleurer. De joie et de peine. Je suis heureuse de l’avoir vécu, heureuse qu’il soit le seul, le dernier sûrement. Mais je suis peinée que ça soit fini, fâchée que Satan n’ait pas arrêté tout ça. Je ne veux pas pleurer, je suis heureuse pourtant, j’ai vu dans tes yeux cette nuit tout ce que tu cachais. L’amour, le vrai, profond. Ce qui ne pouvait être simulé à un tel niveau de perfection. J’y crois, je m’y accrocherai. Laurys, je seul.

Je t’aime. Je t’aime, je t’aime, je t’aime.

N’y a—t-il aucun moyen ? Ne peux-tu pas rompre ce lien ? Non, j’ai peur qu’il le fasse, c’est un fait. Je ne sais pas si c’est possible, mais je ne veux pas perdre cette proximité, pas même le dixième de ce qui nous lie. Et pourtant, ce serait la seule façon, peut-être qu’ainsi il m’accepterait plus. Je devrais lui poser la question…je ne réussis qu’à entremêler mes doigts aux siens et à ne plus les lâcher. Totalement éreintée, incapable de seulement fermer les yeux, de peur qu’il ne soit plus là, que sa merveilleuse peau s’évanouisse, qu’elle soit couverte de nouveau. Je ne veux pas croiser son regard s’il n’est pas celui de cette nuit. Et pourtant…pourtant il faudra bien un jour que je relève la tête et que je sorte de ce lit. Mais pas maintenant. Maintenant, j’ai Laurys contre moi, et c’est la seule chose qui compte, que je puisse le retenir quelques secondes de plus.

- Laurys…merci.

De m’aimer, de m’avoir fait confiance, de t’être donné entièrement, sans réserve. D’avoir l’air aussi triste que moi de la présence de lumière dans ma chambre. Oui,merci…
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MessageSujet: Re: Sur une sonate de Chopin ( Laurys )   Sur une sonate de Chopin ( Laurys ) - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Juin - 22:46

Laisse moi pleurer.

Ce soleil qui nous frappe, cruel et harmonieux. Je ferme les yeux pour te cacher la douleur mais tu n’es pas dupe. Je t’ai tout donné de moi cette nuit et tu gardera en toi, caché au creux de ton âme, ma perdition avouée. Elle ne sera jamais plus, elle survivra dans l’écrin de ta chair mais jamais ne renaitra.

Laisse moi pleurer.

Le gout de ta peau, la saveur de ta chair, l’acide de mon erreur. Divine erreur. Sans regret sauf celui de te quitter. Tu refuse. Je le sais. Je sens tes bras autour de moi. Ta prière muette…Ecoute ce murmure douloureux, encore empreint de toi.

« Dors. »

Et je te regarderais dormir. Des secondes suspendues dans le temps, cruelles et tentatrices. Une nuit…Voici ma promesse et même si je dois m’en déchirer le cœur, tu sais que je la tiendrais. Je la tiendrais parce qu’elle est scellée sur ton cœur. Alors endors toi contre le mien. Une seule nuit d’éternité pour une vie de douleur. Dis moi…Pourquoi doit il en être ainsi ? Les lois immortelles sont elles si incontournables ?

Dors, je veillerais ton sommeil et lorsque le soleil sera haut, je revêtirais a nouveau ces habits amers qui sont les miens. Je t’aime. Qu’importe la vérité, cette nuit, tu as été ma reine, ma déesse, celle qui restera a jamais, effaçant de son éclat les ombres de tant d’autres. Je t’aime. Et je sais que c’est l’unique fois où je pourrais serrer ton corps contre moi, me laisser envahir de ta chaleur. Juste une fois…Je voudrais tellement plus. Je souffrirais de toi mais n’aurais jamais de regrets. Je t’ai aimé aussi fort que je le pouvais…Te laissant voir ce que j’étais grâce a toi. Te laissant peindre ta vie sur ma peau. Ton obsession. Ta passion. Tout cela et plus encore sera gravé en moi.

Dors.

Je me glisserais hors de ton lit, abandonnerait dans un hurlement silencieux la moitié de moi…Sache que tu es belle, magnifique. Sache que jamais je n’ai autant aimé que je n’aimerais jamais plus…J’effleure ta peau endormi avant de quitter cette chambre qui vit ma propre mort, juste une larme coulant sur ma joue…

Je t’aime.
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