Et maintenant ? [PV Liam]

Sa voix me parvint, brisant les brumes de mon extase. Je souris contre sa peau, apaisé, anéanti. Mes doigts perdus dans ses cheveux étalés sur la plage…Je venais de lui faire l’amour sur une plage, au vu et su de tous…Pas de doute, j’étais totalement fou. Juste fou d’elle. Un petit rire me secoua, faisant frémir mon corps encore en elle avant que je ne consente a la libérer tout en la gardant contre moi. Je roulais sur le dos, l’emportant avec moi, levant les yeux sur ce ciel qui ne m’avait jamais paru aussi beau, aussi pur.

« Moi aussi. »

Soufflais je son parfum encore en moi, les déliés de son corps suavement miens. Mon cœur pulsait son amour, sa déraison. J’avais fait l’amour des centaines de fois, mais jamais avec autant d’intensité, jamais avec autant de patience, d’amour. Tout comme elle savait faire de moi un être froid, acide, elle savait me faire douceur, attente…Avant qu’elle ne me plante une dague en plein cœur…L’horreur s’invita dans mes iris. Faire une bêtise…Mon dieu si tu savais…Je la serrais plus fort contre moi, aspirant avidement son odeur, sa saveur.

« Blake… »

Comment avais je pu oublier de la sauvegarder elle. Comment avais je pu oublier de regarder son avenir tandis qu’elle s’oubliait dans mes bras ? Je savais qu’elle tenterait de me fuir alors je l’enfermais dans mes bras, ne voulant pas qu’elle me craigne, qu’elle m’oublie.

« Est-ce que…Est-ce que tu prends la pilule ? »

Je me haïssais, je l’aimais atrocement mais je ne devais pas oublier qu’elle n’était qu’une ado. Une ado avec un avenir a construire a faire…Je ne pensais pas a la maladie, elle était pure avant moi, j’étais ce que j’étais mais j’avais toujours prit soin de ma santé. Non le risque était plus grand, plus monstrueux dans un sens même si…Même si je rêvais parfois d’un enfant a son image. Non impossible, elle ne pouvait pas, ne devait pas…et j’avais si peur qu’elle me fuit.

Je ris lorsqu'il bascula soudainement, m'entraînant avec lui, inversant nos positions. Je posai ma tête sur sa poitrine, une main agrippée à son épaule, farouchement, comme pour mieux marquer ma possession de lui. Je n'en avais pas besoin, cela se lisait dans ses yeux, et j'en étais si fière ! Étrange amour, si puissant que je me sentais obligée de le lui renvoyer en miroir. Que je ne pouvais pas ignorer et dédaigner maintenant que je le voyais pleinement, dans son entier. Est-ce qu'on pouvait dire que j'étais réellement amoureuse, alors ? Je n'en savais trop rien.

Je me sentis devenir toute blanche lorsque je l'entendis soudain prononcer mon prénom sur un ton totalement contraire à l'instant présent. La peur était revenue brutalement, dans son entièreté, il n'avait fallu qu'un mot dit d'une certaine manière pour qu'elle ressurgisse au galop. Je me retins de justesse de me débattre alors qu'il m'emprisonnait dans ses bras. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas ça du tout !

Et cependant, ce qu'il me demanda ne correspondait absolument pas à tous les films que je m'étais faits en l'espace d'une seconde. Bouche bée, je demandai bêtement, le fixant droit dans les yeux :

- Quoi ?

Je secouai la tête, me reprenant vaguement. L'instant était brisé. Colérique, sans même vraiment savoir pourquoi, je repris :

- Évidemment que je ne prends pas la pilule ! Pour quoi faire ? Vous croyez que j'en avais besoin avant ça ?

Avant ça... Avant ça... Oh, seigneur. Je devais ressembler à un fantôme alors que la terreur s'inscrivait sur mon visage, en même temps que je comprenais ce qu'il sous-entendait. Mais je secouai résolument la tête, fronçant les sourcils.

- Mais c'est bon, ce n'est pas grave. Ça ne risque rien... C'est la première fois...

Ma voix se brisait. Combien de fois répétait-on aux adolescents trop naïfs dans mon genre qu'il « suffisait d'une fois » ?

Je savais qu’elle allait fuir, qu’elle sentirait l’étreinte de la peur autour de son cœur. Je fermais les yeux alors qu’elle semblait surprise. Oh mon amour…Je ne voulais pas te blesser. Jamais. Je rouvris les paupières sur sa pâleur, sa peur. Ma passion pour elle venait de nous briser. J’aurais sans doute rit de sa naïveté si la situation avait été autre mais ce n’était pas le cas.

Je posais une paume sur sa joue. Qu’importe ce qu’il arriverait, je ne pouvais pas l’abandonner, je ne le pourrais jamais. Attaché irrémédiablement a elle, je ne pouvait vivre sans son regard, sa voix. J’étais esclave de son cœur qu’importe les conséquences même si je me serais volontiers frappé pour avoir oublier l’essentiel. Elle cherchait a se rassurer mais il n’en était rien alors je l’embrassais doucement, braquant l’éclat sauvagement passionné d’elle dans ses yeux.

« Blake…Je ne veux pas te perdre, pas plus que je ne veux voir ton avenir s’effondrer. Quoiqu’il se passe…S’il te plait, ouvre toi a moi. »

Mais le fera-t-elle ? Elle si peureuse. Je prendrais tout d’elle, je le savais mais un enfant…Elle ne pouvait pas. Pas quand elle n’était elle-même qu’une enfant. Elle s’illusionnait, une fois suffisait. J’avais tout oublié dans ses bras, aveuglé de mon amour pour elle, de ma passion, de ma frustration. Mon dieu, je me haïssais tellement…

Je passais mes doigts dans ses cheveux, rassurant.

« N’ais pas peur, je n’aime pas voir cette ombre dans tes yeux. Je veux juste que tu me crois lorsque je te dis que je serais là, peu importe pourquoi… »

Aime moi autant que je t’aime, je déplacerais les montagnes, détournerais les rivières, tuerais pour toi. Juste pour que tu m’aime et j’avais si peur de ça. La peur, ce sentiment qui l’étreignait elle devenait mien, me torturant le cœur, l’âme. Pourtant je voulais croire que tout irait bien, qu’elle et moi n’étions qu’au début de nous.

Je sursautai presque lorsque sa main se posa sur ma joue. J'essayais de me rassurer, de faire abstraction de la crainte qui m'envahissait peu à peu - parce que je ne pouvais pas m'empêcher de faire un parallèle. Mais non, c'était impossible, pas la première fois, pas le premier jour, pas alors que je commençais seulement à le découvrir vraiment ! Ce n'était pas juste, ça ne se pouvait pas ! Un sourire crispé étirait mes lèvres, le genre de sourire qu'on arbore à une blague un peu jaune, alors que je m'enfonçais dans le déni sans réaliser que ce sourire m'aidait avant tout à retenir mes larmes.

- Je n'en aurai pas besoin. Je n'en aurai pas besoin, il ne se passera rien du tout. On est en train de s'inquiéter pour quelque chose de totalement hypothétique, là !

Effarée, je me blottis davantage contre lui alors que sa main se frayait un chemin dans mes épais cheveux. Je m'agrippai à lui, réclamant désespérément une étreinte plus solide, comme pour ne pas couler. Ma lèvre inférieure tremblait alors que je cherchais désespérément à me maintenir dans l'ignorance de ce qui pourrait se produire. Mais en parallèle, je m'efforçais de me souvenir de mes cours de bio. On ne pouvait tomber enceinte que trois ou quatre jours par mois. Impossible que cet événement improbable, incroyable, que mon baiser avec Kieran avait provoqué soit tombé pile pendant ces trois jours, hein ? Au milieu du cycle. Deux semaines exactement avant les prochaines règles, si ma mémoire était bonne. Quand avais-je eu mes règles pour la dernière fois ? Une semaine ? Deux ? Plutôt une, en fait. Non, deux finalement. La peur continuait à m'étreindre, plantant ses griffes dans mon cœur. Comment appelle-t-on cela ? Une intuition ?

Foutue intuition.

Je me mordis vivement la lèvre à ses paroles, sentant le goût métallique du sang perler sur ma langue. Je ne voulais pas répondre. Je ne voulais surtout pas parler parce que ça me ferait éclater en sanglots. Il y avait trop d'écho dans ses paroles pour que je ne puisse pas y réagir. J'imaginais beaucoup trop bien mon père susurrer à ma mère qu'il resterait, toujours, quels que soient les problèmes. Et il était parti au premier problème. Moi. J'avais toujours été un problème. Pour mon père, pour ma mère. Ce n'était qu'une question de temps avant que je ne le devienne pour lui...

- Ils disent tous ça... Ils disent ça et après... après...

Ma voix était tellement étranglée, ma gorge si nouée, que je ne parvenais pas à parler. Il fallait que je pleure. Je devais libérer cette boule. Mais je ne voulais pas pleurer devant lui ! J'ai éclaté si soudainement en sanglots que c'est à peine si je le remarquai.

- Ne t'inquiète pas ! Fais-moi confiance ! Je serai toujours là ! Quoi qu'il advienne, je t'aimerai toujours, je te soutiendrai toujours ! Et puis au moindre problème, pfuit, plus personne ! Une autre fille ? Ben allons la voir ! Un mec qui tourne trop près ? Ah non, tu me trompes, je te quitte ! Un bébé, une petite Blake, arrivée juste parce qu'on n'a pas fait attention ? Démerde-toi avec ton môme ! Moi je n'en veux pas !

Je pleurais éperdument. J'avais envie de le jeter aux enfers, alors pourquoi restais-je obstinément contre lui, plantant mes doigts dans ses épaules à lui en faire mal ?

- Vous êtes tous comme ça... Tous... Tous...

[ Attaque post pourri ! Liam go ! *lance la ACball* ]


Oh Blake, arrête de fuir toujours…Mais elle ne pouvait pas faire autrement. C’était une ado de 17 ans, trop jeune pour moi, immature aussi. Elle ne voulait pas regarder la vérité en face, même si je la lui collais sous le nez.

Je tentais de la rassurer, diablement conscient que cela ne suffirait pas. Elle ne pouvait pas être rassurée par des mots, elle ne le serait que par le temps qui passe. Parce que c’était comme ça. Elle fuirait encore, se cacherait encore et en attendant qu’elle comprenne réellement, il me faudrait la chercher, l’entourer…Cela pouvait paraitre épuisant et cela l’était dans un sens mais j’étais assez fort pour le faire. Juste pour elle.

Et elle explosa. Crevant ce qu’elle avait sur le cœur, cette méfiance des hommes, cette haine étrange mais compréhensible. Je ne dis rien, la laissant déverser son sac, ma main faisait des aller retour sur la peau douce de son dos, mon épaule se trempait a ses larmes. Amères. Salées. Terribles pour moi. Finalement, lorsqu’elle se tut, balbutiant encore un peu, je la forçais a me regarder, glissant mes doigts autour de son menton pour plonger dans le jade de ses iris. Essuyant une larme du pouce.

« Regarde moi Blake. »

Je baisais doucement ses lèvres.

« Je ne suis pas ton père et tu le sais. Au fond de toi tu le sais. Si je dois te quitter, ce sera parce que tu me l’auras demandé, pas pour autre chose. Je fais toujours ce que je dis et tu est bien placée pour le savoir. »

Mais elle tremblerait quand même, elle le ferait parce qu’elle aurait toujours peur que l’on se détourne d’elle. Cette crainte d’être abandonnée la tuait, la minait lentement, surement. Je ne pouvais qu’y assister sans rien dire, juste en la soutenant, en la serrant dans mes bras. Elle paniquait, avait mal et je ne voulais pas ça.

« Je suis un homme oui, mais un homme qui ne voit que toi. »

Je voulais pouvoir continuer à pleurer indéfiniment. Je voulais pouvoir maudire tous les foutus mâles jusqu'à la dernière génération, je voulais pouvoir m'appesantir sur leur cruauté et leur lâcheté jusqu'à en avoir la bouche trop sèche pour parler. Mais il m'en avait empêchée. Alors même que je reprenais mon souffle, en larmes, haletant pour retrouver un semblant de respiration, ses doigts s'étaient posés sur mon menton et m'avaient obligée à tourner la tête, sans forces que j'étais. Ses yeux s'étaient imposés aux miens alors que son pouce glissant sur ma joue, capturant inutilement une larme étant donné toutes celles qui suivaient, me faisait impitoyablement frissonner. Je n'aimais pas ne pas pouvoir me contrôler. Pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à rester insensible à son contact ?

Mes iris s'agrandirent quand il me demanda de le regarder, alors que nos yeux étaient déjà plongés l'un dans l'autre. De surprise, d'incompréhension. Il était censé... Il était censé s'énerver, ou ne pas me comprendre, ou protester. C'était ce qu'ils faisaient tous, ils m'en voulaient, ils me disaient que je n'étais qu'une idiote, que je ne devais pas tous les mettre dans le même panier. Enfin, tous... Les rares dont je m'approchais assez pour dire qu'ils étaient tous des salauds, quoi. Et lui... Lui, eh bien, il était compréhensif. Sur le coup, j'eus presque envie de m'énerver. De lui dire qu'il n'était pas censée réagir comme ça. Mais je me contentai de le regarder bêtement, stupidement, une expression étonnée sur le visage, comme s'il m'apprenait une vérité que j'avais toujours ignorée jusqu'à maintenant, ce qui était un peu le cas.

Non, il n'était pas mon père, mais pourtant... Il ne savait pas, finalement. Il ne connaissait pas les détails. Hoquetant, tentant de réussir à parler, je balbutiai :

- Il lui a dit ça aussi... A ma mère... Il... Il était aussi plus vieux qu'elle... Elle n'avait que seize ans, elle était au lycée, quand elle est tombée enceinte de moi... Exactement comme maintenant... Exactement pareil...

Mes larmes se tarissaient, petit à petit, alors qu'au désespoir et à l'étonnement de mes prunelles se mêlait un soupçon de reproche.

- Vous croyez qu'ils préviennent quand ils vont abandonner leur compagne ? Non, ils lui susurrent les mêmes paroles que n'importe qui d'autre... Comment est-on censée réussir à faire la différence ? Ça fait longtemps que j'ai décidé que je ne voulais pas avoir besoin de la faire. C'est plus simple comme ça...

Je reniflai légèrement. Je ne pleurais plus.

- Et voilà où j'en suis à cause de vos bêtises, marmonnai-je à moitié sérieuse. Quelle idée de tomber amoureux d'une de ses élèves, aussi...

Je me détachai de lui et me laissai rouler sur le dos, fermant les yeux, écoutant le bruit du ressac et profitant des sensations contrastées du vent chaud et du sable frais sur mon corps. Il vibrait encore du sien, même si cela, je me refusais à vraiment l'admettre...

« Je sais. »

Oui, il avait dit exactement la même chose. Même que sa mère y avait cru. Je voulais qu’elle me croit, qu’elle me regarde avec confiance. Mais c’était si tot, trop tot. On s’était déchiré pendant si longtemps. Je caressais ses cheveux laissé libre sur son dos nu. La courbe d’une hanche a peine éveillée, a peine faite. Pourtant, tout cela m’émouvait…me charmait, je l’avais aimé et je brulais de recommencer, combien même je n’étais pas aveugle a mes propres conneries.

« Tout ce que je pourrais te dire serait inutile, Blake. Je le sais très bien. Je pourrais t’abreuver de paroles, de mots, hurler que je t’aime. Tu n’y croirais pas. C’est comme ça. Mais je ne suis pas comme ça et si mes mots ne peuvent pas te le dire, mes actes le feront a ma place. »

Je souris doucement alors qu’elle s’insurge. Non je n’aurais sans doute pas dit ça comme ça. Une bêtise. Mais si belle. Si magnifique que sa saveur restait sur ma langue. Si douce aussi. Une folie latente qui explosait a la faveur d’un regard, d’un soupir.

« Parce que tu ne mérite pas qu’on t’aime Blake ? C’est ça ce que tu pense ? Que de toute façon, t’aimer ça revient a te trahir ? parce que personne ne sait comment faire ? Et moi, Blake…Moi…Est-ce que tu m’aime ? Est-ce que c’est de la pitié parce que tu ne sais pas, tu ne sais plus ? Est-ce plutôt un désir qui te mine le corps et que tu confonds ? Mes bêtises, Blake…Mes bêtises…je les fais pour toi, parce que je ne peux plus, je ne peux pas…Oublier ta peau. Je ne pourrais jamais. Je n’ai aucun regrets malgré ma conscience qui me hurle d’arrêter de faire n’importe quoi. »

Je caressais son ventre. Plat, creux, sans aller au-delà des barrières de la pudeur. Ce ventre qui m’avait accueillit dans la douleur, l’extase. Juste elle.

Bien sûr que non, il ne savait pas. Ça ne lui était jamais arrivé, à lui. Bon, d'accord, à moi non plus. Mais j'étais le fruit d'un de ces abandons, et je savais par cœur ce que cela était. Lui, il ne savait rien du tout, il ne pouvait pas savoir, il fallait être une femme pour comprendre. Une femme... Avais-je le droit de m'appeler comme ça puisque que je n'étais plus vierge ? Soudainement gênée par ma nudité, je tendis le bras sur le côté, tâtai jusqu'à retrouver ma veste, et la tirai sur mes hanches.

- Comme coucher avec moi sans protection, dès le premier jour ?

Les mots étaient sortis sans que je puisse les contrôler. Je rougis, consciente de ma mauvaise foi. J'aurais pu y penser aussi, ce n'était pas comme si on ne nous tannait pas au moins une fois par semaine avec ça, et j'avais très largement provoqué les choses, sans compter qu'il m'avait laissé l'opportunité de reculer... Je me mordis la lèvre et ajoutai, gênée :

- Pardon. C'était déplacé, je... Excusez-moi.

Sa main qui se promenait sur mon ventre était trop douloureuse, trop brûlante pour que je la supporte davantage. L'envie s'éveillait déjà de nouveau en moi, et le me relevai dans un sursaut, nouant ma veste autour de mes hanches. Je me souvenais soudain que nous étions sur une plage, où n'importe qui pouvait arriver à tout moment, je me souvenais que je n'étais qu'une gamine et lui un véritable adulte, et je ressentais brusquement le besoin de m'éloigner, de respirer. Ma peau était encore brûlante de son contact et mon regard se posa sur l'eau.

- Je crois que je vais aller me baigner. Me rafraîchir les idées est sans doute la meilleure solution pour nous éviter d'autres bêtises, même si on ne les regrette pas...

Parce que force m'était d'avouer que je ne regrettais pas plus que lui. J'avais trop brûlé, j'étais trop consumée, je ne pouvais plus aller en arrière. En réalité, maintenant, je ne désirais plus qu'une chose : lui et tout son corps, toujours davantage, apprendre à le découvrir, apprendre à en jouir encore plus, apprendre à lui rendre ce qu'il m'avait donné, et le faire, encore et encore. Éternellement.