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| Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] | |
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Auteur | Message |
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Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mar 13 Mar - 17:19 | |
| Depuis combien de siècle n'avais-je pas mis les pieds ici ? Depuis combien de millénaire n'avais-je pas retrouvé ma terre d'origine ? Je ne saurais le dire, mais il ne me fallut pas très longtemps par me laisser troubler à la vue de cette ville. Les choses avaient bien changés, mais cette odeur dans l'air, cette tension sur le sol, elle demeurait la même qu'avant.
Je laissais Naya bien rapidement, m'occupant de mettre à leurs postes mes bénis devenu séraphin. L'élite de mes créations servant de bouclier contre les déchets de cette ville. Me rendant alors un peu fébrile dans l'ancienne ville, retrouvant des bâtiments, des traces de mon passé. Et puis, je finis par rentrer à l'hôtel et je dois avouer que j'évitais proprement Naya pendant cette première semaine. J'avais à faire, à faire avec mon passé. Étrangement, j'avais ressentit comme le besoin de retrouver ce qui avait causé ma mort. Ces livres qui n'était qu'hérésie. Je fus d'ailleurs assez surpris de découvrir que le musée de Jerusalem avait une partie de mon passé dans ses murs.
Et puis, j'avais fini par cesser de fuir Naya et je m'étais enfin rendu sur les lieux de tournage. Elle était réellement parfaite. J'attendis qu'elle finisse son travail avant d'aller la chercher dans ces loges de fortune. Ça devait réellement lui changé d'avant. Toquant légèrement, je pénétrais dans la petite pièce ou elle s'était changé.
« Je peux te déranger un moment ? »
Elle ne pouvait pas me reprocher d'être sur son dos en ce moment, je l'avais même très clairement laissé vivre sa vie. M'adossant à un mur, je repris.
« Une semaine et déjà l'on parle de toi, félicitation Naya. »
Dis-je et jetant le New York Times. Je la laissais lire les gros titres alors que je retirais mes lunettes pour les passer sur mon t-shirt. La chaleur était assez étouffante, mais j'avais fait en sorte de ne pas trop en souffrir et le tout en faisant un minimum Mannager. Tout un travail.
« J'aurais te montrer quelque chose, si tu le permets. »
Avec ce que j'avais l'intention de lui dire, j'avais intérêt à ne pas trop l'énerver ou elle allait me claquer dans les pattes.
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| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mar 13 Mar - 17:49 | |
| Fébrile, je regardai les lions dévorer celui qui nous portait tous. Parole de chrétientée, de vie éternelle. Il souriait alors qu'il était mit a mort, torturé et moi, moi je pleurais toute les larmes de mon corps, me laissant tomber, anéantie, sur les marches du cirque. il sera pendu sur la croix, symbole d'escalavage. Lui si bon, lui si vrai...Je mourrai avec lui, lentement, dans l'indifférence générale, parmi les vivas du peuple pour qui un peu de sang est fête...
-COUPEZ !
Je soupirai doucement, relachant la pression, me redressant en dénouant mes épaules courbaturées. Une assistante me sauta dessus mais je la repoussai. Israël me rendait un peu nerveuse maintenant et pourtant, je me souvenais de ses paysages enchanteurs, du plaisir que j'avais a les regarder. Nous étions arrivés depuis a peine une semaine et le tournage se menait tambour battant. J'étais fatiguée, écrasée de chaleur mais néanmoins satisfaite. J'étais parfaite paraissait il. Tant mieux pour ma carrière ! Lentement, je me rendis a ma loge, une petite pièce qui n'avait même pas l'air conditionné mais je n'étais pas trop capricieuse. Toute mes ressources, mon énergie passait dans le rôle, nul part ailleurs. Je n'avais même pas prêté attention a l'absence de Gabriel. Enfin si, un peu, mais pas trop. Enfin je crois. Fronçant légèrement les sourcils, je balançais mon disque démaquillant sur la coiffeuse ou une simili coiffeuse lorsque Gabriel entra.
-"Comme si tu avais besoin de ma permission."
ricanais je, mais toujours est il qu'il pouvait le faire. Jeme retournai pour lui faire face, encore vêtue de ma toge poussièreuse. Je haussai un sourcil, le New York Times ? Rien de moins ? Je m'emparai du journal, le lisant en diagonale avant de le reposer.
-"Tu sais quoi ? Je suis épuisée."
La chaleur, la tension certainement. Mais je tenais bon, ne laissant aucune faille. Aucune faiblesse. Je me laissai tomber sur mon fauteuil, m'éventant comme je le pouvais du journal avant de lever une regard surpris.
-"C'est un jour a marquer d'une pierre blanche ! Pour une fois que tu demande au lieu d'imposer..."
Raillais je sans vraiment appuyer le trait, je n'étais pas assez en forme pour l'affronter de face. Sans compter que j'adorais littéralement son tee shirt moulant. Penses a autre chose ma vieille !
-"Que veux tu me montrer ?"
Abdiquai je en m'énventant la gorge, a moitié renversée sur le fauteuil, la peau luisante d'une sueur que j'avais bien du mal a réguler. | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mar 13 Mar - 18:30 | |
| Exa, je faisais ce que je voulais quand bon me semblait. Elle m'affirma alors être épuisé tandis qu'elle utilisait le journal en éventail. Je me permis alors de lui demander si elle était d'accords pour me suivre et je vis presque aussitôt son regard se peindre d'étonnement. Oui, il m'arrivait d'être gentil et avenant lorsque je savais que la suite ne serait pas facile.
Elle ne manqua pas de me faire remarquer que je lui demandais enfin sans lui imposer. Qu'elle ne s'excite pas trop, la suite sera sans aucun doute beaucoup moins facile à digérer. Quoi qu'il en soit, ma gentillesse éphémère avait porté ses fruits. Elle ceda et me demanda ce que je voulais lui montrer. Je lui fis signe de me suivre et elle s'exécuta avec difficulté. Oui, il faisait chaud ici, mais je comptais l'amener dans un endroit légèrement plus frais.
Nous traversâmes le lieux de tournage avant de nous avancer dans la ville antique. Franchissant les décombres des anciens rempart, je la fis rentrer dans les ruines d'un ancien palais. Palais qui me rappelait beaucoup de souvenir. Continuant ma route dans le silence, je nous fis déboucher dans une petite court ou les restes d'une mosaïque finement peinte ornait les murs. Je m'arrêtais enfin en levant les yeux au ciel. Le puits de lumière n'était plus aussi majestueux, mais il demeurait magnifique malgré les années.
« Mes parents travaillait ici, ça me semble si lointain à présent... »
Baissant les yeux sur elle, je voyais déjà qu'elle se demandait ce que j'étais entrain de lui raconter. Je souris à moitié amuser avant de lui révéler ce que je lui cachais depuis le début.
« Naya, j'aimerais t'offrir quelque chose de bien plus important que la célébrité... Je voudrais t'offrir la célébrité éternelle, celle qui s'ombre d'anonymat pour te faire renaitre quelques décennies plus tard... »
Fou, oui, j'étais certain que c'était ce qu'elle pensait de moi actuellement.
« Tu as remarqué bien des choses à mon sujet, des choses que je t'ai volontairement fait voir. Aujourd'hui, j'aimerais t'expliquer, t'apprendre pourquoi et comment. »
M'approchant d'elle, je repris l'allure d'un prédateur tandis que mon visage repris tout son sérieux.
« Tu croyais que j'avais trente ans, puis une vingtaine d'années... Ni l'un ni l'autre... »
Reprenant mes distances, je m'assis sur un vieux banc de pierre.
« Je suis né à Jérusalem alors que la ville était encore Babylonnienne, mais parents servaient le régime et moi de même. Et puis les Perses arrivèrent et ma famille fut considéré comme des traitres. Au final, j'ai été crucifié sur la placette que nous avons passé avant de rentrer ici. J'ai 2500 ans, d'où ma richesse, d'où mon calme et d'où ce sentiment de peur que l'on peut ressentir à mes côtés. »
Là, j'imaginais clairement le petit panneau : Malade mentale s'allumer dans sa tête.
« Je suis un ange Naya, et là, j'imagine clairement que tu me prends pour un grand malade. »
Souriant à moitié, je me redressais avant de retirer mon t-shirt. Naya avait toujours eu besoin de choses concrète et aujourd'hui, je pense qu'elle avait clairement besoin d'un fait pour cesser de me prendre pour un fou. Soupirant légèrement, je baissais la tête alors que je sens déjà mon être se libérer pleinement. Je m'étirais alors, pourtant mes bras ne bougèrent pas d'un poil, non, c'était autre chose que j'avais besoin de dégourdir (Rangez vos esprits pervers, merci.).
En effet, c'était cette magnifique paires d'ailes blanche que j'avais besoin d'étirer. Relevant les yeux vers Naya, je n'avais plus qu'à attendre ses réactions. La panique ou l’intérêt que pouvait susciter une telle nouvelle ? À toi de jouer ma jolie lionne, verras-tu la chance qui t'ai aujourd'hui offerte ? | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 11:11 | |
| Finalement, et malgré ma fatigue, je me levai a sa suite, me demandant ce qu'il me reservait encore ce foutu bonhomme. A vrai dire, j'avais beaucoup de mal a prévoir ses actes et cela me dérangeait. J'étais tout de même habituée a cerner les gens rapidement, métier oblige d'ailleurs, il fallait savoir plaire n'est ce pas ? Mais lui, j'avais l'impression qu'un pan entier de sa personnalité m'échappait totalement. Autant parfois, je pouvais taper juste, autant des fois, je me vautrais. Par exemple, j'étais persuadée qu'il serait sur mon dos tout le long du tournage et bien pas du tout. Si je ne le connaissais pas, j'aurais même juré qu'il me fuyait. mais allons, Gabriel ne fuyait jamais bien sur !
Bref, je le suivis tranquillement, trainant sans doute un peu des pieds sous la chaleur écrasante du soleil Israëlite, traversant le tournage, je fis quelque signe a droite et a gauche, il fallait savoir se faire bien voir du petit personnel tant que mon talent n'était pas totalement affirmé, avant de pénétrer dans ce qu'il me semblait, un palais en ruine. Je m'en fichais de l'état mais la fraicheur fut bienvenue et je poussai un soupir de contentement.
Gabriel s'arrêta si subitement que je faillis buter dessus. Alors je me demandai bien ce qu'il me voulait celui là. Je me méfiais de ses idées subites, elles n'auguraient jamais rien de bon. Enfin bref, je me laissai tomber sur un banc de pierre, fermant même un peu les yeux avant de les rouvrir brusquement.
-"Tes parents sont sacrément vieux dis donc, a moins que l'endroit n'ai été transformé en musée, au dernière nouvelle, je dirais que c'est légèrement abandonné."
raillais je en lui jetant un coup d'oeil dédaigneux. Je ne savais pas ce qu'il me faisait sur le coup mais autant dire qu'il venait d'attirer brutalement mon attention. Euh...Il me faisait quoi comme plan ? Un demi sourire ironique se peignit sur mes lèvres.
-"Tu me fais quoi là ? Un remake du Pacte du Diable ?"
Mais là, j'étais en train de me demander ce qui ne tournait pas rond chez lui. Parce que, d'accord, il me faisait une proposition carrément alléchante oui, mais totalement irréalisable, sauf dans les films voyez vous ? Donc la question était a QUOI jouait il cette fois ci. Je hochai la tête pensivement, oui, bon, je savais qu'il n'était pas tout a fait net, pas de quoi en faire un fromage, après tout, peu d'hommes pouvaient se targuer d'être totalement sans tache. Mais plus il parlait, plus j'ouvrai des yeux comme des soucoupes.
-"Bon, elle est où la caméra cachée là ? Non parce que je suis a deux doigts de téléphoner a un hopital psychiatrique. T'es totalement timbré."
Mais bien sur qu'il avait deux milles ans ! C'était tellement évident ! C'était marqué sur son visage. Le gentil Gabriel était totalement toqué oui ! Le fin du fin...Un ange....Là, j'explosai littéralement de rire :
-"Oui et moi je suis Dieu, Tadam !"
En faisant un geste d'emphase très bien imité. De mieux en mieux, je vous jure. Non mais le pire étant sans doute que monsieur se mit tranquillement a moitié a poil. Vite un téléphone ! Il y croyait sévère en tout cas ! Bon allez, Naya ma grande, ton manager est timbré. Sexy en diable, mais totalement barré du ciboulot. J'allais me lever et le planter là lorsqu'un pigeon géant trouva sympa de s'accrocher subitement a son dos...Du moins, c'est l'image que j'en eu sur l'instant avant d'avoir un énorme bug. Et de balbutier le premier truc qui me venait a l'esprit.
-"Ne te retourne pas, mais tu as des trucs bizarres dans le dos..."
Ah bravo la spiritualité, mais comprenez que mon cerveau venait gentiment de faire un crash mental alors que tout sang se retirait de mon visage. Je crois que j'allais me trouver mal. Un ange. Rien que ça...Mais ça n'existait pas les anges ! Un vertige me saisit et je dûs me rassoir, les jambes coupées.
-"Qu'est ce...tu..que..."
J'avais un gout de poussière sur la langue et l'impression étrange d'un désastre éminant.
-"Tu peux p...C'est impossible...Ca n'existe pas !"
Oui, enfin, cela aurait été crédible si je n'avais pas sous les yeux un type a demi nu avec deux ailes dans le dos. Manquait plus que l'auréole. Non. La chaleur me faisait avoir des allucinations ! Voilà ! J'avais attrappé un coup de chaleur ! | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 11:39 | |
| Ne pas me croire, c'était normal, je pouvais le comprendre. C'est d'ailleurs pour cela que j'entrais dans le vif du sujet assez rapidement. À savoir lui montrer mes ailes. Et là, elle eut une première réaction des plus surprenante. Mais bien rapidement elle sembla prendre conscience de ce qui lui faisait face et son visage se décomposa. Bafouillant, cherchant son équilibre, elle m'affirma que c'était impossible. Pourtant c'était le cas. Et je voulais faire d'elle la même chose.
M'avançant d'un pas lourd, je profitais clairement de son choc pour le relever et la prendre dans mes bras. Levant alors les yeux vers le puits de lumière, je détendis mes ailes avant de prendre mon envole en un battement d'elle. Décollant de plusieurs dizaine de mètres, je continuais ma courses jusqu'à dépasser les rares nuages présent dans le ciel. M'arrêtant alors, je soupirais avant de poser mes yeux sur elle.
« Doutes-tu toujours de mon existence ? »
Et puis lentement, je nous fis redescendre vers le sol. Retrouvant le palais et la redéposant sur son banc. Je lui tournais alors le dos afin de lui montrer plus clairement les ailes qui habillaient mon corps. Ailes qui finirent par disparaître alors que je reprenais mon t-shirt pour enfin le remettre. Elle venait d'avoir la preuve de ma réalité, elle avait senti le vent des cieux, ma puissance. Lui faisant à nouveau face, je m'adossais au mur, je repris.
« Si. »
M'approchant à nouveau, je m'abaissais devant, cherchant alors son regard tandis que ma voix était presque rassurante.
« Cela fait 2500 ans que je vis, je suis l'un des archanges les plus connues, je t'offre ça, la gloire, la célébrité éternelle, mais aussi la force, les moyens de devenir la meilleur de ce monde. »
Fais-moi confiance, cesse de me voir en ennemie.
« Tu as des qualités, des prédispositions que nous recherchons en tant qu'ange. »
Glissant alors une main dans ses cheveux, je replaçais une mèche derrière son oreille avant de laisser glisser ma main sur son visage. Le caressant doucement avant de me saisir de son menton.
« La question est simple Naya, serais-tu prête à arrêter ta carrière dans 15 ans pour la reprendre dans 50 ? Serais-tu prête à être éternel et à m'accompagner durant des siècles ? » | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 11:57 | |
| Je poussai un léger cri en le voyant fondre sur moi. Majestueux d'ailleurs, comme seuls pouvaient l'être les anges, songeais je comme déconnectée de la réalité. Je ne compris pas grand chose, ouvrant grands les yeux, m'apprêtant a le repousser d'ailleurs, voulant, quelque part, fuir quelque chose que je ne pouvais comprendre avant que je ne sente mes pieds décoller du sol dans une formidable poussée vers le ciel. Autant le dire, je m'accrochai a sa nuque comme une éperdue, plantant même mes ongles dans sa chair alors que l'air se faisait plus froid, plus rare autour de moi. Mon estomac joua au yoyo mais il y avait quelque chose de diablement enivrant a être serrée ainsi et même si j'avais froid soudainement, je sentais la chaleur de son corps a travers le tissus fin du costume. Une partie de moi voulait hurler de peur, l'autre semblait fascinée. Je ne savais pas ce qui était le mieux.
-"NON ! FAIS MOI DESCENDRE !"
Non pas que j'ai le vertige normalement, mais il y avait quelque chose d'étrange dans ce moment que je n'arrivais pas a m'expliquer. Je voulais retrouver la terre ferme. Le plancher des vaches. Mourir ? Je devais accepter n'est ce pas ? La réalité nue. Même si mon cerveau refusait quelque part cette idée démentielle, il ne pouvait que s'incliner face a l'évidence. Aucun homme n'avait d'ailes. Aucun homme ne pouvait voler. Aucun homme ne pouvait dégager une telle impression de puissance. la question, maintenant, c'était de savoir auprès de qui je vivais depuis des semaines. Comment je n'avais rien vu. Rien comprit. Ce monde qui n'était pas le mien. Le mien qui s'écroulait sur ses bases solidement ancrées.
Je titubai lorsqu'il me lacha, faisant quelques pas en arrière, une main sur le front, le vertige persistant. Cette image qui me brulait la rétine de son dos parfait orné de deux excroissances nacrées. J'eus envie de vomir. Et je ne savais pas si c'était a cause du choc ou du...vol.
Je m'adossai contre un mur de pierres brutes, les jambes flageollantes, l'écoutant a travers un brouillard. Une fine suée ombrait mon front dans ma lutte contre la nausée.
-"T'es au courant que je ne suis ni bonne, ni généreuse, ni même compatissante...Tu crois pas que ce sont des qualités que l'on préterait plutôt au Seigneur des Enfers ?"
Je ne savais même pas où je trouvais la force de lui répondre. Eberluée de moi même en me rendant compte que j'acceptais d'une certaine façon ce qu'il était. Même si c'était fou, improbable et que demain, je me réveillerais en ayant tout imaginé.
Je sursautai lorsqu'il me toucha. Terrifiée ? Non, étrangement, je n'avais pas peur. Pourtant, j'aurais sans doute dût non ? Mais je n'étais pas faite pour la peur. Et sa demande, dite sur un ton presque trop envoutant, presque trop ensorcelant. Essayait il d'amoindrir ma volonté ? ou était ce plutôt moi qui trouvait l'idée de vivre toujours, de surpasser le monde qui me tentait ? Je ne savais pas vraiment.
-"Les propositions les plus séduisantes sont toujours les plus retorses..."
Fis je en haletant un peu, sans savoir si c'était a cause de sa promiscuité ou de l'aura qu'il dégageait ou même de mon malaise qui semblait pourtant vouloir refluer. | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 12:19 | |
| « Tu crois que je le suis ? »
Il y avait des choses que nous avions caché au monde. Des vérités que nous avions détourné, faussé. Elle cherchait à savoir pourquoi je m'étais approché, pourquoi était-elle un ange. Une réaction normal lorsqu'on se retrouve face à une chose que l'on n'avait cru acquise et qui était en réalité totalement fausse.
« C'est un mensonge des anges pour que les démons ne dominent pas le monde. Aucun ange n'est réellement généreux, aucun ange n'est compatissant. Alors crois-moi, tu as bien l'étoffe d'un ange. »
M'approchant alors, je lui touchais le visage afin de la fasciner un peu plus. Et un léger sourire étira mes lèvres lorsqu'elle m'affirma que les propositions les plus séduisantes étaient toujours les propositions les plus retorses. Je fermais un instant les yeux alors que je me redressais, m'éloignant à nouveau d'elle, je repris appuie contre le murs avant de lui exposer tous ce qu'elle avait besoin de savoir.
« Il n'y a rien de cacher. Un ange dois te bénir, faire de toi son élève, puis te tuer pour te faire renaître au sommet de ta forme. Mais pour cela, tu dois faire confiance à l'ange qui te bénis. »
Mon regard se posa sur elle alors que je me faisais brutalement plus sérieux.
« Si tu ne me crois pas, je peux trouver quelqu'un à bénir dans cette ville et le faire renaître. »
Soupirant doucement, je revenais vers elle. M'asseyant à ses côtés alors que je regardais à nouveau le ciel.
« Je t'ai repéré quelques semaines avant de tout mettre en oeuvre pour t'approcher. C'était très con d'ailleurs, mais quand j'ai vu ton personnage 'énerver dans ta série, j'ai reconnu un véritable sentiment. J'ai cherché ton nom, je t'ai cherché toi, j'ai fais jouer mes contactes afin de pouvoir t'approcher. Et enfin, je t'ai libéré de tes chaînes, de ceux qui t'auraient empêcher d'être éternel. J'ai travaillé dans l'ombre pour m'assurer que tu puisses être en position d'accepter ce cadeau. »
Souriant à cette pensée, je baissais les yeux vers elle.
« Le seul truc emmerdant si je suis tes pensées, c'est bien d'être lié à moi pour le reste de ton existence. »
Semi perte de liberté et encore, ce n'était rien face à ce qu'elle gagnait en me cédant.
« Il est rare que je laisse le choix Naya. »
Sous entendu que je lui laissais à elle. Qu'elle devrait en profiter, prendre cette opportunité et en faire une force. Je la voulais prêts de moi. C'était vitale et même si je ne savais pas pourquoi, je ferais tout pour qu'elle accepte de son plein grès. Je la voulais entière, complète. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 12:46 | |
| Non, il ne l'était pas. Je me passai une main tremblante sur le front, essuyant le voile de sueur qui le couvrait.
-"Un mensonge ?"
Ben tiens, vas y retourne l'image pendant qu'on y est. Mais il avait raison, il était loin d'être la générosité même. La compassion brute. Non, il était encore autre chose. Plus retors, plus sinueux. Double. Alors peut être qu'il avait raison. Je ne savais plus. Ce que j'étais ? Un futur ange ? C'était ça ce qu'il pensait ? C'était trop d'un coup. J'aurais aimé qu'il arrête de me toucher, même si ce n'était qu'un effleurement sur mes joues ou mes lèvres. Il attirait irrémédiablement mon regard dans le sien, le cherchant même. Est ce qu'il tentait de me charmer ? Avec ces mots qui s'insinuaient en moi, doucement, une brulure étrange qui flattait mon égo, mon ambition, renversait mes bons cotés, me promettant l'éternité de gloire, de richesse. J'oscillai. Doucement. Ebranlée jusque dans les fondements de ce que je croyais, ce que je pensais acquis, vrai. Je lui en voulais presque pour ça. Vraiment. Même l'idée de la mort avait soudainement un gout de nectar. Je tournai le visage, refusant de le regarder, échappant a ses doigts fins qui parcouraient ma peau.
-"Te faire confiance...."
ricanais je doucement.
-"Faire confiance a un ange...Laisses moi rire...Tu peux arborer des ailes, tu es loin d'être un ange."
Et c'était justement ce qui m'attirait. J'aimais le danger, le sulfure qui l'entourait. C'était flagrant durant ces semaines, c'était sans doute ce qui m'avait fascinée, le rendant différent des hommes que je cotoyais d'ordinaire. Le mal avait ceci qu'il était totalement enivrant, envoutant. Ne plus penser aux autres. Aux fiertés baffouées. A tout ça...Dieu que c'était attirant. Fouler aux pieds les pauvres sentiments idiots de sympathie. Jouer pour gagner. La question qu'il me posait était simple en vérité. Etais je une gagnante ou une perdante ? J'aurais sans doute aimer m'éloigner de lui pour réfléchir, mais je n'étais pas sûre qu'il me laisse le faire. Il ne laissait pas le choix oui, mais exigeait une réponse immédiate.
Je fermai les yeux durant de longues minutes.
-"Tu ne pourras jamais m'enfermer, Gabriel, sauf si je le veux."
Prévins je doucement, la voix un peu pâle mais je n'étais pas de celle qui tombait en pâmoison pour un rien. Non, j'étais bien plus forte que cela. Beaucoup plus. Assez pour dépasser mon maitre et sans doute le savait il d'ailleurs. Comment expliquer qu'il m'ai déjà repérée alors que je ne connaissais même pas son nom. Je comprenais qu'il avait tissé sa toile pour m'avoir, ne laissant rien au hasard, oeuvrant patiemment pour avoir ce qu'il voulait. Capricieux. Voilà ce qu'il était.
-"La Main de Dieu...Il y a quelque chose d'horriblement ironique là dedans...Même les juifs reconnaissent ton existence..."
Il y avait clairement de l'ironie dans mes mots et puis me vint une pensée étrange, ou plutôt une question.
-"Comment veux tu me tuer ?"
Et avant même que je ne le comprenne, j'avais déjà accepté, sans réellement savoir pourquoi. Une vie sans fin. Le pouvoir. l'argent. Oui, tout cela était séduisant, mais je me connaissais assez pour savoir que cela n'aurait jamais été suffisant. Peut être qu'un jour, je me poserais cette question là. En attendant, j'ouvris les yeux, affrontant son regard sans ciller. Oui, comment comptes tu me tuer ? | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 13:18 | |
| « Sans confiance, je ne peux faire de toi une légende... »
Je lui expliquais tout, ne prenant aucun gants, il y avait juste ma voix. Douce, calme, posé. Elle finit par m'affirmer qu'elle ne pourra-t-être enfermer, du moins pas sans son accord. Je savais que c'était une de ses craintes, celle de perdre sa liberté qui lui était cher. En soit, pactiser avec moi, c'était perdre sa liberté. J'avais un droit de vie et de mort sur mes bénis et beaucoup l'avaient découvert récemment. Mais avec elle... Je ne voulais pas la museler, l'enfermer, je voulais la faire grandir.
« Je ne vais pas t'enfermer, te diriger à la limite, mais je n'aurais aucun avantage à te faire prisonnière Naya. »
Elle semblait réfléchir, beaucoup réfléchir. Peut-être essayait-elle de comprendre, de corriger ses croyance. Elle affirma alors que c'était horriblement ironique que je sois la main de dieu. Et que j'étais même connue dans la religions juive. Je la regardais un instant surpris par ses mots.
« Les religions sont similaire, je suis présent dans bien d'entre elles. »
Et là, elle me coupa l'herbe sous le pied. Elle me demanda comment je comptais la tuer. Elle avait donc fait son choix ? Elle acceptait d'être mienne ? Il y avait de quoi jubiler, pourtant je restais calme, gardant un ton neutre et détaché. Je soupirais légèrement avant d'entreprendre une liste macabre.
« Tu mérites mieux qu'un empoisonnement ou un étouffement. Te vider de ton sang fait bien trop vampire et surtout, l'attente est longue. Je te briserais la nuque, en fin de journée, histoire que tu es la nuit pour régénérer. Étant donné que tu es en pleine forme, il n'y a aucune raison pour que cela traîne en longueur. »
Tournant alors les yeux vers elle j'ajoutais.
« À moins que tu préfères autres choses. Après tout, il est souvent préférable de choisir sa mort, l'on va dire qu'on est moins surpris en revenant. Étouffement, empoisonnement et saigné provoque des sensations de malaise, briser la nuque est plus radicale, ton corps ne souffre pas pendant la régénération et donc, le vit mieux. Quoiqu'il en soit, il est préférable que cela soit ton choix, pour ma part,je ne t'ai parlé que par expérience. »
Oui, j'étais presque indifférent lorsque je disais ça, pourtant, j'avais fait en sorte de lui donner le plus d'élément possible afin de choisir sa propre mort. Afin d'être un peu plus maître de la situation. J'affrontais son regard, le soutenant, le rassurant aussi. J'avais cette capacité à me jouer des sentiments des autres, à les manipuler sans qu'ils ne s'en rendent compte. Je repris rapidement.
« Mais si tu poses cette question, c'est que tu acceptes, je me trompe ? »
Non, j'en étais certain, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Bouche terriblement délicieuse au passage. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 13:37 | |
| Ah oui, l'éternelle question de la confiance. je ne savais pas moi même. Quelque part, sans doute lui faisais je confiance pour faire de moi une empreinte durable sur ce monde. Quelqu'un dont on se souviendra longtemps. Mais je n'accordais pas ma confiance ainsi. J'avais confiance en ces capacités de me tuer, de m'élever, mais la question n'était pas là, est ce que j'avais totalement confiance en lui. Mettrais je ma vie entre ses mains les yeux fermés ? Telle était la véritable confiance. Mais je répondis presque de moi même a cette question. Parce qu'étrangement, j'étais prête a mourir pour ce que je voulais.
Croyais je a sa parole de ne jamais me retenir prisonnière ? Là, je le regardais franchement, sondant son regard clair avec, je l'espérais objectivité. Je n'étais pas sure d'être totalement moi même en fait. Vraiment pas. Entrer dans la quatrième dimension ne faisait sans doute pas plus d'effet. Il me donna une liste non exhaustive des moyens de mourir selon lui. Avec des détails techniques dont je me serais sans doute bien passée et je me levai soudainement, m'éloignant de quelques pas. Avais je réellement confiance en lui ? Pourquoi cette question ne me cessait de me hanter ?
-"Je ne mourrais que comme je le désire hein ?"
Parce que j'avais besoin de son affirmation, sa confirmation.
-"Ce soir ?"
Il me l'avait dit, mais je voulais l'entendre encore. Je ne savais pas vraiment pourquoi, peut être parce que mon idée était folle. Née de mes propres frustrations. je ne savais pas ce qui me poussait a cela. Pourquoi j'émis cette pensée en cessant mes cents pas, en m'immobilisant soudainement au milieu de la salle en ruine, me retournant pour lui faire face. Le dévorant un instant des yeux avant qu'une franche détermination ne s'imprime dans mes iris. une fois. Juste une. Pourquoi pas après tout ?
-"Alors si tu me laisse le choix...Tues moi dans la jouissance. Tues moi en me faisant l'amour."
C'était indécent. Terriblement. Mais l'indécence ne m'avait jamais fait peur, bien au contraire. Il n'y avait absolument aucune timidité dans mes yeux, ni même pudeur et même dans cette tenue poussièreuse, ma tête demeurait fièrement dressée et mon regard ne cillait pas. Qu'il soit ce qu'il est. Qu'il ai promit ou non. Avais je le pouvoir de lui faire totalement confiance ? C'était ma vie, mon existance entière. Ma liberté.
-"Il n'y aura que cette condition."
Appuyais je, car je refusais mon cou qui craque dans un bruit lugubre. L'agonie du poison en le sachant, le coeur transpercé. Je me moquais des détails techniques alors qu'il m'en avait fait une liste. Je pouvais choisir ma mort. Quelle mort plus magnifique que celle là ? Dans l'extase ? Aurait il finalement le cran d'accéder a ma demande ? Je ne le savais pas, tout comme c'était certainement prêter le flanc a une autre rebuffade et, cette fois, je n'étais pas sûre que ma fierté y survive. | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 15:27 | |
| Je hochais la tête lorsqu'elle me demanda une confirmation. Elle ne mourrait que de la façon qu'elle désire. Je n'allais pas lui imposer cela. Elle me demanda alors si je comptais le faire ce soir et là, je ne pus lui répondre avec autant d'assurance. Je la regardais donc, silencieux alors que j'ouvrais la bouche.
« Pas forcément, c'est lorsque tu te sentiras prête. »
Elle s'était levé, me faisant face alors qu'une détermination étrange prenait place dans ses yeux. Qu'allait-elle me demander ? Elle me dit alors que si elle avait le choix, elle voulait mourir dans la jouissance. Que je la tues en lui faisant l'amour. J'arquais presque aussitôt un sourcils, trouvant sa demande en décalage avec ce qu'elle m'avait dit précédemment. Il n'y avait que cette condition à ses yeux. Ainsi, elle était prête à mourir ce soir. Elle me faisait confiance et ce malgré la peur qui lui serrait le ventre. Je pouvais le sentir.
Me levant dans un souffle, je marchais lentement vers elle. Ne quittant pas son regard, je m'avançais lentement jusqu'à la rejoindre et glisser ma main sur sa nuque. Une première allait avoir lieu, j'allais la bénir avant de coucher avec elle. Comme quoi, elle me faisait réellement changer mes habitudes. L'attirant lentement à moi, je finis pas baiser ses lèvres avec une infinie douceur. Lui ravissant un baiser alors que je scellais sa vie à la mienne. Un échange qui ne dura qu'une minute, mais un échange qui venait de la protéger de la mort. La lâchant à présent, je lui tournais le dos avant de remettre une distance entre nous.
« Si tu souhaite gagner ton éternité ce soir, il vaut mieux rentrer à l'hôtel avant que la journée s'avance davantage. »
Oui, j'avais accepté ses conditions, à contre coeur presque. C'était étrange, j'avais l'impression que j'allais reproduire mes erreurs, à la différence près qu'elle n'avait pas été béni comme les autres. Toutefois, coucher aussi vite avec elle… non, depuis quand étais-je aussi frileux sur le sujet ? Il fallait que je me ressaisis.
Nous rentrâmes donc à l'hôtel ou nous logions et ce en silence. Montant les escaliers qui menaient à nos chambres voisines, je ne la suivis toutefois pas dans la sienne. M'arrêtant avant.
« Profite de tes derniers instants d'humanité, mange, balade toi, bref fais ce que tu veux, car après rien n'aura le même gout. »
Avec l'éternité, les choses que j'aimais humain étaient devenu fade, moi fantastique. Bien sur le sentiment change rapidement lorsque l'on s'habitue à nouveau, mais il y a tout de même un moment d'adaptation assez long.
« Appel moi lorsque tu seras prête Naya. »
Disparaissant alors, je savais qu'elle avait besoin d'un moment à elle et ce même si elle me disait le contraire. Je rentrais ainsi dans ma chambre, prenant une douche avant de passer un long moment devant le miroir. Pourquoi hésitais-je ? Quelle était la raison de mon hésitation ? Je n'avais jamais eu se genre de scrupule avant et là… C'était presque pesant. J'allais devoir mettre les choses au claire avec moi-même car je n'aimais pas être si fébrile à l'idée de tuer quelqu'un.
Mettant alors cela sur le dos de mon retour à Jérusalem, je sortis et m'habillais de vêtement propre. Repassant un t-shirt noir et un jean, je me figeais devant ma fenêtre, attendant l'heure du jugement. Calme, serein, patient. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 16:11 | |
| Je ne savais pas ce que j'attendais avec cette demande. Bizarrement, elle semblait plus importante encore que ce qu'il me proposait. Je ne savais pas vraiment en fait. Je suivais mon intuition, mes envies, je l'avais toujours fait quelque part mais là, j'y jouais ma vie.
Je le regardai se lever.S'approcher de moi de cette démarche qui le rendait si attirant, refrénant mon envie de reculer parce qu'il m'oppressait.J'aurais sans doute reculé devant sa main sur ma nuque et pourtant, elle était d'une douceur inéffable. Contrastant avec son attitude jusqu'a présent et, malgré moi, je levai la tête lorsqu'il baissa la sienne, rencontrant ses lèvres sans heurts. Il y avait une douceur inattendue dans ce baiser et pourtant il m'irradia littéralement. Mais ce n'était pas qu'un baiser. Il n'avait pas besoin de me le dire, c'était comme un tiraillement presque douloureux, un déchirement même alors que j'avais l'impression qu'une partie de moi s'éloignait doucement, inexorablement. Cela ne dura pas longtemps, a peine un souffle et pourtant, je le sentis juqu'au tréfond de mon être. J'allais m'accrocher a lui, lever mes mains pour les crocheter a sa nuque lorsqu'il s'éloigna, me laissant...vide ? Je ne savais pas vraiment. Mais ce que je savais, c'était que je voulais bien plus, alors ma demande était aussi égoïste que totalement folle.
une étrange excitation glissa au creux de mes veines lorsqu'il me dit qu'il fallait rentrer et je me rendis compte que mes mains tremblaient légèrement, que ma bouche se faisait sèche alors que j'essayais de l'humecter de la pointe de la langue.
Le trajet se fit en silence. je le suivais, appréhendant tout en voulant ce qui suivrait et je dois dire que ses mots me firent presque l'effet d'une rebuffade. Il me plantait là devant ma chambre avant de rejoindre la sienne. J'étais tentée de le retenir mais je n'en fis rien, serrant les dents. De toute façon il avait promis. Je serais débarrassée de mon obsession et y gagnerait la vie éternelle...Pourtant, une partie de moi se hérissait. Une partie de moi ne voulait pas mourir, mais elle était si faible face a l'autre, a celle qui voulait le connaitre et en périr. Secouant la tête, je rentrai dans ma chambre, me faisant l'effet d'être une tragédienne grecque. Pathétique.
Je ne fis pas ce qu'il m'avait préconisé non. Je me déshabillai, me démaquillai et restai sur le canapé, le regarsd rivé sur la baie vitrée, perdue dans mes songes. Ne venais je pas de me damner ? Si, sans aucun doute. Mais je refusais de vivre comme le commun des mortels. Je refusais de n'être qu'un relent sans consistance dans l'existence du monde. Je refusai de n'être rien. Non, je serais quelqu'un...Et je serais a lui l'espace d'une nuit, d'une mort....Quest ce qui m'attirait le plus ? Je ne savais pas vraiment mais lorsque l'horloge sonna 19h30, je me levai enfin, déliant mes muscles avant de passer sous la douche. Une douche longue, terriblement chaude. Je m'enduis le corps d'une huile parfumée, trouvée dans une petite boutique de Jérusalem. Coiffait lentement mes cheveux mais les laissant libre sur mes épaules, bouclant légèrement. C'était comme se préparer a un sacrifice. En vérité, c'était tout à fait ça. Il m'avait dit de l'appeler, mais je ne me voyais pas le faire, a la place, ce fut moi qui vint a lui. il y avait quelque chose de virginale dans les plis de ma nuisette, blanche et pure. Oui, elle était presque innocente si elle n'aimait la lumière, jouant des ombres et des transparences avec un art consommé. Dévoilant mon corps sans jamais l'exhiber vulgairement. C'ets ainsi que je passai la porte de la chambre de Gabriel, sans frapper, sans m'annoncer. De toute manière, il savait que je viendrais malgré ces propres mots. Parce que je ne pouvais pas faire autrement d'une certaine manière. Il m'attirait comme la flamme tue un papillon. je n'étais qu'une pauvre humaine face a un ange...Mais bientôt, je ne serais même plus humaine. Bientôt, je serais débarrassée de l'obsession qu'il était devenu au fil des jours.
-"Jérusalem a toujours été magnifique a la nuit tombée..."
fis je doucement en m'avançant a ses côtés, le regard perdu devant le spectacle que m'offrait la capitale, mais si mes yeux n'étaient pas sur lui, j'étais consciente de sa présence, de sa chaleur. Je levai une main, la posant sur la fenêtre fraiche, comme pour saisir la ville. Mais par truchement des reflets, c'était son coeur que je touchais.
-"Combien de Naya as-tu charmé ainsi Gabriel ?" | |
| | | Gabriel D. Divinia
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| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 16:44 | |
| Aucun appel, elle avait préféré venir. Je ne tournais pas la tête, l'observant par le reflet de la vitre, je ne pus que constaté sa beauté. Elle était magnifique, réellement. Je la laissais s'approcher et me dépasser de peu. Elle constat que Jérusalem était magnifique de nuit et je ne pus que me perdre dans mes propres souvenirs.
« Elle l'était bien plus avant. »
La ville avait perdu sa grâce, sa puissance naturelle. Naya posa alors une main sur la vitre, la caressant presque avant de me demander combien de Naya j'avais déjà charmé. Des millions, mais aucune ne la valait. C'était un constat un peu affolant. Je n'avais jamais eu de véritable intérêt pour la perfection, mais avec elle c'était différent. J'attendais vraiment beaucoup d'elle. Beaucoup trop peut-être.
« Aucunes n'avaient ton envergure... »
Je fis un pas en avant, décidé de passer aux choses sérieuses, décidé à cesser cette comédie. Mes mains rencontrèrent rapidement ses épaules et dans une caresse sensuelle glissèrent jusqu'à son ventre. Mes lèvre embrassant son cou, le caressant, le flattant. J'avais un terriblement besoin de douceur, de respect envers elle. Peut-être que le fait qu'elle soit la première vrais depuis ma reprise en mains influé, je n'aurais pu dire. Toujours étant que mes mains glissaient lentement sur son ventre, relevant lentement de tissus alors que je me laissais aller à quelques caresses.
Précaution du toucher, je l'attirais contre le mur, la laissant lui faire face alors qu'une main aventureuse allait effleurer son intimité. Y jouant pour briser le rythme régulier de sa respiration. Utilisant toute mon expérience pour faire gonfler son plaisir, pour la faire plier. Un désir de faire de cette journée une date inoubliable. Un désir de l'enflammer.
Et puis je cessais de la torturer pour la retourner dans un souffle. Rencontrant son regard fiévreux, je finis par m'en détourner pour l'embrasser. Laissant glisser ses mains sur sa croupe avant de la faire entourer mes hanches. J'avais envie d'elle, cela commençait à être claire dans mon esprit comme dans mon corps. Alors je la décollais du murs afin de la poser sur le lit, ne quittant ses lèvres que pour retirer mon t-shirt. Laissant mes mains la découvrir avec une lenteur insoutenable. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Mer 14 Mar - 18:01 | |
| Je fermai les yeux. Aucune ? Vraiment ? Mon égo voulait y croire. Cela flattait ma vanité, cela apaisait...Ma jalousie sans doute, quel autre nom pouvais je donner a ce qui me crucifiait. Je ne savais pas vraiment. Mais même si je parlais, même si il me répondait, mon esprit était ailleurs, comme déjà lié au sien et je ne savais si je devais en être heureuse ou non. Une partie de moi aurait aimé le fuir mais sa présence dans mon dos, ces paumes posées sur ma peau nue, avide quelque part de ce qu'il pouvait me donner, m'offrir m'en mepêchèrent. Et là, devait Jérusalem endormie, je penchai la tête sur le côté, laissant ses lèvres m'effleurer, se déposer sur ma peau, la flattant doucement éveillant le désir au creux de mes cuisses.
Je sursautai doucement a ses paumes sur mon ventre, comme un prémice a bien plus fort, plus intense, me laissant guider puisque c'était ce qu'il avait voulu dans l'instant. La caresse de la soie se mêlait a sa propre indécence et je frémis doucement, presque violemment tandis que mes mains découvraient la solidité d'un mur, qu'il se faisait plus impudique, forçant mon corps a se cambrer, a appeler ces caresses, ondulant doucement. Mes ongles griffèrent le mur sans en arracher le papier. La nymphe se révélant totalement par quelques caresse sulfureuses. Cambrée, la tête reposant sur son épaule, comme une offrande, je sentais mon souffle se faire plus erratique, plus fou, mon ventre me faire mal, se creusant d'un vide abyssale. Ainsi c'était cela offrir son corps et bien plus. Il me rendait doucement folle, entretenant les flammes de mon désir en quelques caresses subtiles et j'écartais doucement les cuisses, invitation incendiaire au plaisir qu'il savait me donner. C'était fort, puissant et, finalement, l'idée de mourir ainsi était enivrante. je gémis doucement l'incitant a plus, toujours plus, l'appelant enivrante par la danse de mes hanches sur ses caresses et lorsqu'il me retourna, ravissant ma bouche, j'explosai, m'enflammai littéralement irradiant d'un désir jamais ressentit, le serrant entre mes cuisses, dansant contre sa virilité. Prends moi. Ainsi était le chant de mon corps, anesthésiant la conscience pour n'être que sensation brute. Confusément, je savais qu'aucun homme ne pourrait me toucher ainsi, avec un tel plaisir, une tel envie.
Mais si j'étais fébrile, insatiable, lui n'était que lenteur, que sensualité tandis que je vibrais sous ses paumes me parcourant, là, allongée sur ce lit. Je le buvai des yeux, ces courbes, ces contours, je les avais déjà vu et en avait rêvé. Cette fois, il serait a moi, juste pour quelques heures. Je retirai ma nuisette, m'exposant sans honte a son regard, m'attaquant a son pantalon sans pudeur, dévorant sa bouche encore et encore. en profitant parce que je savais que je mourrai dans cette étreinte, que j'en aspirerai chaque seconde pour finir par exhaler mon dernier souffle. C'était si bon. le vide de mon ventre se creusant toujours, jusqu'a en devenir insoutenable, je le voulais en moi, comblant l'abysse de mes chairs. Frondeuse, je glissai une main dans son boxer, y savourant son accomplissement, le désir non feint qu'il avait de moi..Etait ce seulement la vérité ou une comédie bien rodée qu'il me servait ? En vérité, je m'en fichais totalement dans l'instant me laissant aller comme jamais, folle sous ses caresses, sa langue joueuse mais je ne me leurrais pas, je n'étais pas la première ni la dernière...Mais ma fierté voulait qu'il se souvienne malgré les autres, alors je le renversai, le chevauchant soudainement, totalement nue, l'exposant a mon regard avide affamé...Je le voulais en moi....Mais avant....Un sourire ombra mes lèvres avant qu'elles ne se referment sur lui, sur sa virilité puissante, le taquinant de la langue, le torturant des lèvres...
Prends moi... | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Jeu 15 Mar - 5:26 | |
| Les vêtements commencèrent lentement à tomber tandis que nos lèvres ne cessèrent de se trouver. Perdant peu-à-peu son contrôle elle glissa une main sur ma virilité. Prenant de plus en plus d'assurance, elle inversa nos positions d'un coup de bassin habile. Me chevauchant fièrement en me laissant admirer son corps nue. Aucun doute, elle serait éternellement magnifique. Ma plus belle création.
Elle sourit alors, et je n'eus pas attendre très longtemps avant d'en découvrir la raison. Et là, j'avais beau avoir 2500 ans, je ne pouvais feindre ce que je ressentais à présent. De l'excitation, du plaisir même. Fermant les yeux un instant, je sentis mes muscles se contracter un par un dans l'effort du contrôle. Et j'aurais pu tenir très longtemps si je n'avais pas sentit dans ces gestes un besoin urgent. Me redressant lentement, je la fis cesser d'une main. La regardant droit dans les yeux, elle ne serait plus d'ici peu. L'attirant alors à moi j'inversais à nouveau nos positions avant de baiser sa poitrine et de la faire mienne d'un coup de bassin expert.
Une danse morbide et sensuelle commença alors. Me faisant plaisir et uniquement. Chacune de mes attentions étaient tournées vers elle. Chaque caresse, chaque baiser. Je n'étais point égoïste pour une fois, non, j'étais bel et bien plus préoccupé par elle, par ses souffle. Ainsi je visais juste, la poussant peu à peu à la jouissance tandis que nous nous faisions plus passionné. Sa respiration irrégulière ne faisait que m'indiquais ce que je pensais vraiment. Elle était proche, elle succombait petit-à-petit.
Et puis elle se tendit brutalement, soufflant son plaisir alors qu'elle se cambrait violemment, il était temps. Glissant mes mains sur la chute de ses reins, je la redressais lentement avant de l'attirer à moi et lorsque la jouissance atteint son maximum, je lui brisais la colonne. Elle se sentit rien, ne vit même pas la mort vernir. Oh bien sur, elle devait s'y attendre, savoir que d'ici peu, elle ne serait plus. Mais j'avais fait en sort que mes gestes soit si naturel qu'elle n'aurait su savoir comment.
Il ne manquait plus qu'à attendre. Je sortis du lit afin d'aller chercher sa nuisette que je lui remis avant de la coucher parfaitement dans ce lit. M'habillant à nouveau, je me fixais face à la fenêtre, regardant au loin.
La nuit défila devant mes yeux avec une lenteur insoutenable Je guettais chaque bruit, chaque souffle. Mais rien, ce ne fut qu'au matin, une fois que j'eus prévenu le réalisateur que Naya ne pourrait venir travailler aujourd'hui - J'avais prétexté un coup de chaleur - j'entendis enfin ma déesse renaitre. Je n'avais pas besoin de la regarder pour savoir qu'elle serait parfaite. Elle l'était, elle le resterait. J'attendis à nouveau, j'attendis qu'elle reprenne ses esprits et qu'elle se rende compte elle-même des changements. Tout devait-être plus fort dans une certaine mesure.
« Tu n'iras pas travailler aujourd'hui, j'ai des choses à t'expliquer. »
J'avais parlé lentement, me retournant alors je posais les yeux sur une magnifique créature. Perfection. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Jeu 15 Mar - 10:14 | |
| J'avais décidé d'oublier l'espace d'une heure, peut être deux. je n'en savais rien en fait, je m'en fichais totalement. La vie éternelle, était réellement une bonne chose ? En cet instant où j'apprenais sans honte aucune les courbes de Gabriel, les gravant dans mes paumes, la questions paraissait totalement dérisoire sans véritable réponse au demeurant. je me perdai dans cette étreinte, sachant qu'elle serait unique et qu'il y avait pas meilleure façon de quitter ma vie actuelle. Je ne savais pas exactement ce que je deviendrais mais plus jamais Naya, plus jamais de la même façon.
Il me fit basculer, m'entrainant avec lui, s'immisçant en moi d'une manière terriblement érotique qui me fit gémir, haleter, me cambrer pour m'offrir un peu plus. Je le sentais attentif a moi, me faisant passer avant lui tout égoïste qu'il soit, il me donnait ce que j'avais demandé, ni plus ni moins. Le plaisir montait par vagues brulantes au rythme de ses hanches, mes ongles griffaient sa peau, fébrile quelque part parce que je savais que ce soir, j'allais mourir. Il me prenait avec art, sachant me toucher alors que je l'encourageais de murmures langoureux. Et chaque minute me rapprochait de l'inéxorable abime de plaisir qu'il semblait déterminer a me faire atteindre et lorsque j'y plongeai, me tendant sous lui, exhalant un cri doucereux, le corps arqué de jouissance, je ne vis rien venir. Alors, le corps secoué de tremblements violents, songeant, tout au fond de moi que c'était parfait, terriblement parfait, que jamais plus je ne gouterai a ce plaisir qui effaçait les autres par sa puissance...Je mouru simplement.
On raconte que la vie défile devant ses yeux, ce n'est pas vrai. Ce n'est qu'un incroyable mensonge. En vérité, il n'y a rien. Juste le néant, le noir et l'oubli.
Je ne sais pas combien de temps je demeurai totalement inerte mais lorsque l'âme que l'on m'avait arrachée revint, et avec elle, le souffle, j'inspirai violemment. Soudainement. Ouvrant grands les yeux, le corps tendu comme un arc avant qu'il ne retombe dans un soupir étrange. Que mes paupières ne se referment lentement. J'avais l'impression de ne pas avoir changée. D'être telle qu'il m'avait aimée. M'avait il mentit ?
Et puis, petit a petit, ce fut un parfum nouveau, envoutant d'une certaine manière. Un gout indéfinissable. La sensation accru du satin sur ma peau, comme une lente caresse. Une énergie étrange me parcourait, faite de puissance et d'amertume, gonflant mes chairs, irradiant littéralement de mon sang. Non. J'avais réellement changé et un sourire paresseux se peignit sur mes lèvres. Je goutai cette impression presque dérangeante tant elle était étrange de sentir la vie couler dans mes veines. Je m'étendis suavement, roulant entre les draps, me sentant merveilleusement bien et c'est sa voix qui m'éveilla totalement. Plus profonde que dans mon souvenir, plus grave, comme une caresse de soie sur la peau rêche d'un granit.
J'ouvris à demi les yeux pour le trouver au pied de la fenêtre, a contre jour, je ne voyais que sa silhouette, pas même l'expression de son visage alors que je m'enfonçai dans l'oreiller, me souvenant avec une cuisante acuitée de la veille. J'étendis les bras au dessus de ma tête, comme une chatte au soleil.
-"Ca a duré longtemps ?"
Même ma voix me paraissait plus riche, plus veloutée, c'était...Destabilisant et merveilleux en même temps. Je ne savais même pas comment j'étais morte et, quelque part, je ne voulais pas le savoir. J'étais morte comme je l'avais voulu, me payant un luxe que peu pouvait se permettre...Je ne fis pas mine de me lever, me délectant des sensations inconnues qui parcouraient mon corps.
Une nouvelle vie s'ouvrait devant moi et cette idée était...Excitante. Une nouvelle vie avec lui et je songeai avec un pincement au coeur oscillant entre bonheur et déception, que je ne serais plus jamais seule. | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Sam 24 Mar - 15:53 | |
| « Une dizaine d'heures »
Repondis-je à sa question alors qu'elle prenait pleine possession de son nouveau corps. Elle était parfaite, je n'avais plus le moindre doute la dessus. Elle fera une ange d'exception et d'une rare puissance. La perfection incarnée. Me détachant alors de la fenêtre je naviguais silencieusement dans cette pièce avant de m'asseoir sur un siège qui lui faisait face.
Mon regard était dur et détaché, en complète contradiction avec ce que j'avais pu lui montrer jusqu'à présent. Mais ce que j'allais aborder était important et elle ne survivrait pas sans ces connaissances. Et il était hors de question qu'elle se fasse tuer. Fermant un instant les yeux, je pris une grande bouffé d'aire avant de lui enseigner les bases.
« J'ai des choses importantes à t'apprendre si tu désires survivre dans ce monde. Sache que nous sommes en guerre froide avec les Demons et bien qu'ils soient plus pacifiste que les anges, ils n'hésiteront pas à te tuer. En fait, même les anges vont s'y risquer. Tu es une de mes créations et j'ai beaucoup d'ennemie. »
Ouvrant les yeux, je repris mon discours.
« Tu es éternelle, non pas immortel, si l'on vient à t'arracher le cœur, tu meurs, c'est pour cela que tu dois le plus rapidement monter en grade. Tu n'es qu'une apprentie pour le moment, il te faut être Séraphin pour avoir une chance de survivre... Et par pitié soit un minimum attentive ! »
Je me doutais bien que je l'emmerdais au plus haut point, mais ce n'était pas une raison pour continuer à flâner sur le lit. J'avais trouvé la perfection, ce n'était pas pour qu'elle s'enterre dans sa connerie à la premières minutes venu. J'avais de plus en plus l'impression qu'elle allait m'en faire baver. Comme si tout ce qui c'était passé avant n'était qu'un échauffement. Courage Gabriel, c'était maintenant que j'allais devoir faire preuve de patience. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Dim 25 Mar - 13:03 | |
| Dix heures....
C'était quoi dix heure en fait ? Pas grand chose, juste dix putain d'heure où j'étais morte. Voilà, je pouvais le dire, j'étais morte durant dix heures. Je ne savais pas comment il m'avait tuée et je ne voulais pas le lui demander d'ailleurs. Une chose était sûre, il n'y avait pas de sang sur les draps, ni sur les murs. Je supposai donc que cela avait été propre et net. Ce que je lui avais demandé d'ailleurs.
Je me levai sur un soupir, quittant la chaleur des draps, me défis de ma nuisette en la laissant s'échouer a mes pieds dans un froissement soyeux avant de marcher jusqu'au miroir. Je l'écoutais, même si il avait sans doute l'impression que non. Je l'écoutais même religieusement, c'était idiot. Je n'étais pas chrétienne, je ne le serais jamais. Pour moi, Jésus n'était qu'un idiot. Le Fils de Dieu n'était pas encore de ce monde.
J'observai mon image, caressant même mon épaule, prenant conscience de ce nouveau corps, hypnotisée même par son nouvel éclat...Un sourire amusé plissa mes lèvres alors que je le regardai par le truchement du miroir.
-"Beaucoup d'ennemis...Pourquoi ne suis je pas étonnée ? Ange...Démon....Une guerre qui n'aura jamais de fin."
Parce qu'il était beau, puissant, sans regrets devant ses actes. Parce qu'il faisait peur, parce qu'il provoquait l'envie, la jalousie. Je penchai doucement la tête sur le côté, me regardant comme si je ne m'étais jamais vue. J'étais belle. Lumineuse même, tandis que mes doigts dessinaient un ventre plat, la rondeur d'un sein. Il y avait de la langueur dans mes gestes, une paresse presque sensuelle.
-"Je t'écoute Gabriel..."
Fis je avec un sourire amusé avant de plonger dans mon propre regard. J'étais éternelle, mais mon coeur restait mon point faible. je le savais. Il me faudrait gagner de la puissance, du pouvoir et une lueur démoniaque s'alluma dans mes iris. Je serais bien plus puissante que lui si il n'y prend garde et alors...
-"Et toi...Et toi comment fais tu ?"
Je me retournai pour lui faire face, aussi nue qu'au jour de ma naissance avec pour seule parure ma chevelure blonde.
-"Enseignes moi comment tu oeuvres...Tu le dis toi même, je suis ta création, n'est il pas normal qu'un élève marche sur les pas de son maitre ?"
Et je te surpasserais. | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Jeu 12 Avr - 14:37 | |
| Hypnotisé par son propre reflet, elle me démontrait une nouvelle fois qu'elle était parfaite pour ce rôle. Je la laissais faire un instant avant de commencer à lui expliquer les choses. Nous étions en guerre et il n'y avait pas de place pour la faiblesse. Elle était prévenu, elle m'appartenait et cela impliquait beaucoup de chose. Toutefois, elle sembla si distraite que je me sentis obligé de la rappeler à l'ordre. Chose parfaitement inutile si j'en croyais ce qu'elle me répondit.
D'accords, j'avais donc pleinement son attention. Je l'informais qu'elle devait gagner en puissance si elle voulait survivre, qu'elle devait être forte et ne jamais céder. C'était un monde de loup, la faiblesse n'était que rarement excusé. Elle me demanda brutalement comment je faisais, comme j'avais réussit à arrivé ou j'étais. Elle était ambitieuse et bien que son destin soit semblable à celui d'Azraëlle, il lui faudra des siècles pour s'en approcher. À moins qu'elle se vautre dans la banalité. Oh bien sur Azraëlle pourra bien dire ce qu'elle voulait, mais nombre de mes bénies étaient doué, il y avait juste le reste qui ne servait à rien d'autre que se faire abattre en temps de guerre. Ce qui n'était pas le cas de Naya.
Elle me demanda de lui apprendre, j'étais son créateur et elle désirait marcher dans les traces de son maitre. Non, elle désirait le surpasser pour se prouver qu'elle pouvait-être sans moi. Ce qui était purement faux.
« Naya, je ne t'ai pas choisi pour rien, tu ne veux pas marcher dans mes pas, tu veux m'écraser… »
Souriant alors je m'approchais d'elle, avant de caresser sa joue du revers de la main.
« Tu apprendras n'ai crainte, tu seras une déesse que personne n'osera défier. »
Je ne supporterais de la voir sombrer dans la banalité, elle méritait tellement mieux, elle était faite pour bien plus qu'une simple existence. Elle était l'objet de ma renaissance et je n'accepterais pas qu'elle se perde en route. Elle devait exceller, elle le ferait sous peine de mort. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Dim 15 Avr - 5:59 | |
| Un délicat sourire ombra mes lèvres. Oh monsieur l'agent angélique lisait très bien en moi. Beaucoup trop bien même. Mais cela ne m'étonnait pas, ne m'avait il pas avoué m'avoir observée ? Si bien sur et lorsque l'on fixe, lorsque l'on disséque, on apprend a connaitre. Il avait donc un avantage sur moi. Mais je réduirais cet écart. J'étais ambitieuse, je l'avais toujours été. Voguant entre le bien et le mal, une humaine normale. Du moins, je l'étais. Maintenant, l'éternité m'ouvrait les bras, a condition que je sache en être digne. je ne me leurrais pas, Gabriel se débarrasserait de moi au moindre faux pas. Une étincelle sournoise s'alluma durant une fraction de seconde dans mes yeux. Oh que oui je l'écraserais, je balayerais son influence mais il me faudrait du temps, de la puissance et...et après ? Après, je ne savais pas. Il était trop tôt pour prendre conscience du vide qui renaitrait de son absence, un vide que j'avais si souvent embrassé et qui me manquait maintenant, étrangement.
Je ne pus retenir un frisson délicieux de parcourir ma peau alors qu'il se levait, m'approchant, m'effleurant le visage. Je résistai a l'envie de chercher son étreinte, m'éloignant dans un rire qui ne pouvait monter jusqu'a mes yeux, tournant sur moi même avec grace.
-"Evidemment que je le serais, sinon, quel serait ton intérêt ? "
Je me sentais changer en profondeur a chaque seconde, c'était subtile mais bien présent. En le regardant, je voulais vivre autrement et en même temps retrouver ce que j'étais avant. Je ne savais pas vraiment, je ne savais plus, mais je n'en dis mot, dissimulant mes troubles avec habilité. Sans doute le savait il avant moi que je ne le quitterais pas, que je n'en serais pas capable, même si je m'en persuadais dans l'instant. J'avais compris tout ce qu'il m'avait dit, n'en perdant pas une miette et je finis par revenir vers lui, passant mes bras autour de son cou, penchant légèrement la tête sur le côté avec une petite moue.
-"j'ai envie de sortir...Je veux voir ce nouveau monde que tu 'offres... Emmenes moi." | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Ven 20 Avr - 6:23 | |
| Oh, elle commençait à me connaitre elle. Elle avait clairement compris mon mode de fonctionnement. C’était intelligent, mais aussi terriblement dangereux. Espérons pour elle qu’elle n’oublie pas la partie dédiée à sa fidélité sous peine de mort. Qu’elle ne se laisse pas prendre par son arrogance, car à ce jeu la, j’étais bien meilleur qu’elle.
Elle m’écoutait, mais elle était surtout avide de puissance. Elle désirait sortir, découvrir le monde que je lui offrais. Parfait, nous irions à la conquête du monde aujourd’hui. Nous irions à la conquête de sa future puissance. Souriant, je baissais mes yeux sur son corps nu et tellement désirable. Freinant mes envies de son corps, je relevais les yeux vers elle.
« Bien que cette tenue d’Eve t’aille à ravir, il serait préférable que tu t’habiles. D’autant que si tu veux découvrir le monde, il faut être présentable. »
Je la regardais amusé avant de dire.
« Bien que je cherche l’excellence de ta part, il est nécessaire que tu sois assez puissante, on essayera de te faire atteindre les 5% aujourd’hui. »
Oui, je voulais qu’elle bénisse cinq personnes aujourd’hui. Il lui fallait un minimum d’armes. Et cinq en une journée était un bon chiffre. Elle gagnerait en charisme et pourrait sans doute s’attaquer au haut du panier rapidement. En attendant, elle allait devoir m’écouter.
« Habits toi jeune, tu comprendras plus tard. »
Histoire de pouvoir viser des jeunes. Ce que je ne lui révélais pas, c’est qu’elle allait sans aucun doute tuer aujourd’hui, il fallait qu’elle oublie l’humaine et embrasse l’ange qu’elle était à présent.
| |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Lun 30 Avr - 11:49 | |
| Une petite moue se peignit sur mon visage. Avais je finalement rêvé sa passion ? Peut être. Il était inutile d’entretenir l’illusion, qu’étais je face a un homme qui avait dut voir passer entre ses bras des milliers de femmes ? Certaines plus belles que moi. J’étais arrogante et sûre de mes charmes, mais pas naïve.
Je commençai a m’éloigner vers ma nuisette dans l’objectif de m’en revêtir lorsque ces paroles m’arrêtèrent dans mon élan.
-5% ? tu entend quoi par 5% ? Définis les termes du contrat Gabriel, tu m’as appris a ne pas accepter tout aveuglément.
Ricanai je doucement en me remettant en marche, me baissant pour saisir du bout des doigts la soie de mon vêtement et de l’enfiler. Laissant le tissus glisser sur mon corps, comme une caresse sensuelle.
Je me retournai pour le regarder alors qu’il me disais que je devais m’habiller jeune. Qu’avait il derrière la tête ? Son regard insondable ne m’aidait pas vraiment a connaitre ses pensées ou même a les deviner, mais il était passé maitre dans cet art n’est ce pas ? Finalement, je lui envoyai un baiser volage, narquois même, avant de m’éclipser vers ma chambre. Mes valises gisaient, éventrées sur le sol de ma chambre, il ne me fallut pas longtemps pour me doucher, me maquiller légèrement, enfiler un jean, un petit top et glisser mes pieds dans de fines ballerines.
Un quart d’heure plus tard, je revenais dans la chambre de Gabriel, les cheveux lâchés dans mon dos, me sentant bien, si bien que cela me faisait peur d’une certaine manière. Je n’avais jamais été dépendante de quelqu’un et je refusai que cela devienne. Mais était il seulement temps ou était il trop tard ? Je tournai sur moi-même lorsqu’il posa son regard sur moi.
-Ca fait assez jeune pour toi ?
Je m’arrêtai, posant les mains sur mes hanches, penchant doucement la tête sur le coté.
-Qu’est ce que tu me réserve ?
Evidemment, je n’imaginais pas l’ampleur de ses projets, ni même qu’a la fin de cette journée, j’aurais du sang sur les mains.
| |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Jeu 3 Mai - 5:01 | |
| « 5% de pas puissance de base. A 95% de l’élévation spirituel. »
N’en disant pas plus, je lui conseillais de s’habiller jeune. En effet nous allions nous en prendre aux jeunes de cette ville, aux faibles rêvant de droit et de liberté. Des jeunes qui mourraient pour la puissance de ma belle. Elle finit par quitter ma chambre et me laissa seul. En profitant alors de son absence pour me doucher. Une dizaine de minutes plus tard, j’avais un jean, un t-shirt en v et des lunettes sur le nez. En toute honnêteté, je pouvais facilement passer pour une jeune d’une vingtaine d’année, bien loin des trente ans que je prétendais avoir.
Elle arriva peut de temps après, se présentant à moi en tournant sur elle-même, elle me demanda si elle faisait assez jeune. Souriant, je me levais avant de me diriger vers elle tandis qu’elle me demandait déjà ce que je lui réservais.
« Pour répondre à ta première question, oui, tu fais assez jeune, et pour la deuxième, je compte faire de toi ma petite copine. »
La dépassant, je savais parfaitement qu’elle allait protester avant de se mettre à réfléchir. Peut-être comprendrait-elle que j’ironisais et que cela n’était qu’un rôle, oui, je voulais l’actrice à partir de maintenant, je voulais qu’elle soit capable de dissocier sa personnalité pour ne pas se perdre dans ses rôles.
Nous sortîmes donc de la chambre et je l’attirais vers les quartiers jeunes de la ville, les quartiers où l’illégalité était reine. Dès que nous pénétrâmes dans la rue, je passais mon bras sur l’épaule de Naya, passant alors pour un jeune couple libéré. Il ne me fallut pas longtemps pour repérer notre future proie. Un mec, visiblement américanisé, mais bien israélien. Refuser ses origines, cherché à fuir son sang, c’était s’offrir aux anges. Nous approchant alors de lui, je souris avant de le saluer à l’américaine, et entre nous j’avais horreur de ça. C’était parfaitement dégradant, débile. Mais la mise en confiance était un rituel auquel nous ne pouvions échapper.
« Dis, on vient de L.A. et ma copine et moi on s’ennuie un peu, tu ne connais pas un bar sympa ou on pourrait passer la soirée ? » « Bien sur mon frère, t’es de la famille, je t’emmène toi et ta jolie demoiselle à l’endroit parfait pour passer une soirée mortelle ! »
J’avais raison, se mec rapait en Israéliens, il se croyait dans la banlieue de Brooklyn et en plus, il était parfaitement ridicule. Alors qu’il nous conduisait, je me penchais vers Naya afin de lui souffler.
« Si tu veux devenir puissante, tu dois bénir, et pour bénir il faut avoir la pleine confiance de quelqu’un. Soit gentil, mets le en confiance et dès que cela sera fait, tu le bénis. »
Glissant mes mains sur ses hanches, je la repoussais contre un mur avant de frôler ses lèvres des miennes. De loin, on pourrait croire que je l’embrasse, de près… l’on comprendrait que je ne faisais que lui parler.
« Tu le sentiras quand il sera en confiance, tu seras plus détendu. C’est subtil, mais tu le sentiras. Pour le bénir, c’est assez simple, tu dois le penser, vouloir qu’il t’appartienne, qu’il ne soit qu’à toi et uniquement à toi. Tu dois le désirer, vouloir le faire tien, soumettre son âme à la tienne. Lorsque cela sera fait… Tu te sentiras naturellement lié à lui… A toi de jouer… » « Hé les tourtereaux ! » « Désolé, t’as vu la déesse qui me sert de copine, c’est dur de résister tout les jours ! » « Ouais, moi aussi je serais dur… »
Oh putain, il avait du niveau lui. Je me ferais un plaisir de le tuer lorsqu’il sera ange, car il était hors de question qu’il soit lié à Naya. Non, il allait crever. Il nous fit rentrer dans un bar, puis nous invita à une table. Regardant un instant Naya, je reportais mon regard vers lui.
« Restes, t’es cool ! »
Et oui, pour se mettre à son niveau il fallait un argumentaire aussi développé que le sien. C’était à Naya de jouer à présent. J’avais préparé le terrain, j’irais même jusqu’à dire qu’il était assez débile pour commencer à me faire confiance. | |
| | | Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Ven 4 Mai - 4:51 | |
| Bon alors là il se foutait de ma poire non ? 5% de 95% du potentiel. Mais bien sur ! Il ne pouvait pas être plus clair ? Apparemment pas. Je haussai une épaule cependant avant de partir m'habiler pour revenir une demie heure plus tard, le trouvant vêtu de telle manière que...Mes sourcils formèrent un arc de cercle. D'accooooooooord. Là, je lui aurais donné 20 ans, c'était incroyable cette capacité à changer aussi facilement. Pourtant, c'était quelque chose que je maitrisais de part mon métier ouais mais là. Enfin bref ! Je recueillis son approbation avec un sourire narquois, sourire qui se figea lorsqu'il parla de petite amie. Non mais il rêvait tout debout !
-"Petite amie ? Tu te fous de moi !"
Jusqu'a ce que je comprenne le ridicule de mon exclamation. Ca c'était un râteau sans même le vouloir. Je m'étais fourvoyée toute seule, le temps que l'ironie me parvienne. Je me mordis la lèvre pour éviter de jurer en me traitant de tout les noms au passage. Non mais il fallait être particulièrement conne pour se dire qu'un type pareil savait se contenter d'une petite amie. C'était n'importe quoi. Donc autant faire taire le subit et totalement imbécile petit sursaut de déception qui me taraudait et le suivre en marmonnant. Bon, il voulait que je joue un rôle ? Pas de problème, j'étais une spécialiste.
Le soleil de Jerusalem me fit presque étouffer tant il scintillait et pourtant, c'était la fin de journée, il faisait chaud mais je savais que la température tomberait assez rapidement pour redevenir supportable d'ici peu. En silence, nous marchâme jusqu'aux quartiers que je qualifierais de chaud. Intriguée, je jeta un coup d'oeil en coin a Gabriel, me demandant bien ce qu'il mijotait avant de me crisper légèrement lorsqu'il passa son bras autour de mes épaules en un geste familier. Passé cette seconde de flottement, je passai le mien autour de sa taille, adoptai une démarche plus souple et langoureuse et un air béat de celle qui se promène avec son mec.
-"Franchement tu mijote quoi là ?"
Chuchotai je entre mes dents serrés alors qu'autour de nous le paysage changeait. Il me répondit dans un chuchotement et je me contentai de hocher la tête, Gabriel ne poursuivit pas, ayant apparamment trouvé ce qu'il cherchait. Je le suivis docilement tandis qu'il faisait son petit numéro, surprise qu'il soit si...euh..efficace avant de me retrouver entrainée vers l'enseigne d'un club que je devinais populaire auprès de la jeunesse. Juste avant de passer la porte, Gabriel me poussa contre un mur et là, pas moyen d'empêcher mon corps de réagir, foutu libido de merde ! Néanmoins, je n'eus pas vraiment a simuler une quelconque fascination un poil vulgaire tandis que je remontai mes bras autour de sa nuque, un demi sourire aux lèvres. Cependant, ce n'était guère pour m'embrasser qu'il approcha son visage du mien, bien au contraire. J'eus droit a une première leçon, du moins, une passassion de consignes. Je me mis a glousser alors que mon regard se durcissait sensiblement. Oui, j'avais compris.
-"Totalement a moi, oui, j'ai saisis l'idée."
Pas de doute, il allait falloir que je mette les points sur les "i" avec monsieur l'archange dans pas longtemps. Notre nouveau copain nous interpella et sa reflection faillit me faire mourir de rire, mais au lieu de ça, je lui envoyais un clin d'oeil coquin, me collant contre Gabriel. Alors là, il m'avait dégoté le must du must. Un sourire sensuel aux lèvres, le regard rivé sur l'hurluberlu, je grinçais entre mes dents.
-"Dis donc, tu as trouvé le haut du panier là non ?"
Mais je m'en fichais finalement, ce n'était qu'un entraintement n'est ce pas ? Avoir la confiance de quelqu'un n'était pas facile, vraiment pas. Avec ce type se serait plus facile, tout simplement parce qu'il aimait la fête, que la drogue et l'alcool devait circuler en grande quantité et qu'un esprit enivré est moins sur ses gardes. Dans ce genre de fête, on était tous copains, c'était bien connu. Bref, nous voilà dans un bar, musique a fond et si je respirai avec un peu d'attention, il n'y avait pas que de l'alcool qui circulait. Ca c'était parfait. Toujours collée a Gabriel, notre nouvel ami nous conduisit jusqu'a une table et je m'y installa non sans le frôler légèrement.
-"Oh oui reste !"
approuvai je en le tirant par le bras, le forçant d'autorité a s'assoir a coté de moi avant de me pencher a son oreille.
-"Tu sais, on vient d'arriver, on connait pas les bons plans, mais un type dans ton genre, je suis sûre qu'il connait toutes les ficelles !"
Je jetai un coup d'oeil autour de nous, avant de sourire, une petite moue au coin des lèvres.
-"On a l'habitude des fêtes de L.A et j'aimerais bien voir ce que ça donne ici ! Vous savez vous marrer ?"
L'autre affecta un air arrogant avant de passer familièrement son bras autour de mes épaules.
-Alors là ma belle, tu as trouvé ton homme ! Je peux tout faire et tout t'avoir !
Je gloussai.
-"C'est vrai ?" -Bien sur !
Je me hissai a son oreille pour murmurer quelque chose et il hocha la tête avant de se lever sur un je reviens. Une fois qu'il fut partit je laissai tomber mon regard sur Gabriel.
-"Ca c'est ce que j'appelle du kéké de compétition..."
Mais déjà, mon nouveau copain revenait et pas tout seul, il nous présenta et le nouveau venu s'empressa de balancer a Gabriel une rafale de question enthousiasme. Oui, oui, on était bien américain, bande d'abruti même pas capable de faire la différence entre l'accent anglais et amerloque d'ailleurs. Et oui, oui, les teufs là bas étaient géniales et...Oui, oui, on adorait l'escta. Avec une mine de conspirateur, le blond glissa vers moi un sachet de pillule bleue. Voilà comment on pouvait jauger de la confiance que l'on nous accordait.
-"Oh mec, tu es génial ! Et ton pote a l'air bien sympa aussi !"
Une serveuse habillée mini nous apporta des boissons et je trinquai joyeusement avec mes tout nouveaux copains que je n'aurais même jamais regardé avant. La soirée avançait et je n'étais pas spécialement pressée. Je prenais mon temps n'en déplaise au séraphin qui me servait de garde meuble. Habillement, j'évitai l'escta, trop d'alcool mais pas mes copains, au bout d'une heure, j'étais devenue leur petite soeur, même si ce qu'ils pensaient faire avec moi n'avait rien a voir avec ce que l'on voudrait faire a sa petite soeur, sauf les déviants. En somme, ils se sentaient bien, persuadés qu'ils pourraient me sauter dans un coin sans même que Gabriel n'y voit a redire. Que je savais faire la fête et que mes souvenirs des fiestas de L.A étaient trop de la balle. Bien sûr mon grand, continu donc a me malaxer la cuisse, je vais mouiller la petite culotte. Seulement, voyez vous, je haïssais ce type de mec, vraiment hein ! Ils étaient lourds, débiles profonds et j'en passe, mais ma foi...si il fallait en passer par là...Cela dit, Gabriel m'avait dit ce que je devais faire mais pas la manière de le faire et puis je me souvins de ce qu'il avait fait avec moi...Rien que de penser devoir faire pareil avec ces guguss me filait la nausée mais bon...Mon compagnon de droite bien éméché et qui me regardait avec des yeux de merlan frit serait le premier. Gabriel allait me le payer. Je captai le regard énamouré du dénommé Mickaël, oui, prénom américanisé, et y plongeait sans vergogne. Le vouloir a moi. Rien qu'a moi. C'était ce qu'il avait dit après tout. Ce n'était pas si difficile d'une certaine manière. Soumettre a ma volonté, comme si il était un objet que je voulais a tout prix posséder. Je posais finalement mes paumes sur ses joues, lui qui se croyait soudainement au paradis, avant de l'embrasser. Arg...Pouah ! dégueulasse merde ! Mais ce fut...étrange. Vraiment étrange. C'était comme si quelque chose s'allumait et bouillonait au fond de mon âme. Comme une satisfaction subite alors que l'on avait même pas conscience d'avoir manqué de quelque chose. Un trait de puissance maladroite et infertile coula subitement dans mes veines, allumant une étincelle farouche au fond de mes iris tandis que je relachai ma proie sous le rire gras de son comparse. Oh qu'il ne soit pas déçu, son tour vint aussi. Après tout, nous étions des jeunes libérés hein ? Et j'avais aimé ce que j'avais ressentis, j'en voulais encore...C'était mieux qu'un orgasme encore ! L'impression que le monde était a moi. Le marron de mes iris s'approfondit encore tandis que je m'emparai du second de la même manière que le premier avant d'éclater de rire, levant soudainement mon vcrre pour trinquer !
Par dessus le verre, je jetai un coup d'oeil a Gabriel. Ca te va comme ça imbécile ? | |
| | | Gabriel D. Divinia
Age : 35 Messages : 150 Date d'inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Yeroushalayim, I hate you [Pv Naya] Ven 4 Mai - 6:30 | |
| J’ignorais volontairement de lui répondre et je me limitais au stricte minimum. Lorsque je lui trouvais ce déchet sur pattes, elle ne put retenir une remarque. Le haut du panier ? Malheureusement je ne pouvais l’orienter vers le sommet de cette société, car bien qu’elle soit forte, elle ne parlait pas encore le même langage.
« Je ne fais que te présenter ce qui est à ta porté… »
Je savais qu’elle allait rager, j’en étais même sur, mais c’était la vérité et elle n’était pas toujours bonne à entendre. Quoi qu’il en soit nous fûmes rapidement intégré et je laissais les rênes de la soirée à Naya, observant de loin, sentant les liens ses créer. Et puis, elle les embrassa et bizarrement, la première chose qui me frappa ne fut pas qu’il m’était à présent impossible de les bénir, mais bien l’envie de les tuer tout les deux. D’ailleurs, je les tuerais, mais plus tard. Pour le moment j’avais d’autre chat à fouetter.
Elle cherchait à me défier, et malheureusement pour elle, je savais comment la calmer… Je lui souris alors qu’elle m’observait en biais, je lui souris car je savais qu’elle n’allait pas faire longtemps sa maligne. Offrir l’immortalité était une chose, tuer en était une autre. Et je pouvais affirmer qu’elle n’était pas prête à tuer. Je la laissais donc prendre conscience, porter un toast et lorsqu’elle fut de nouveau assise, je mes glissais à ses côtés avant de souffler à son oreille :
« Il est l’heure… »
Oh, elle comprendrait, j’en étais certain, mais aurait-elle le courage de le faire ou allais-je devoir le faire à sa place ? Serait-elle encore assez humaine pour craindre de tuer un de ses semblables ou serait-elle définitivement ange et sans pitié pour cette race de faible ?
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