Naya Criss Fuck you !
Age : 39 Messages : 93 Date d'inscription : 01/03/2012
| Sujet: Naya Criss Jeu 1 Mar - 7:36 | |
| Naya CRISS - Courte citation - ― Ab origine fidelisBe proud of where you come from. | Nom complet: Naya Criss Âge: 19 ans Sexe: Avec modération merci, quoique... Nationalité: Anglo-Israëlienne Race: Humaine Emploi: Etudiante fantôme en modélisme, jeune star montante du cinéma anglais.
Avatar choisi: Diana Agron. |
Vultus est index animi ― We can read your soul through your face.
Belle, magnifique, charismatique, séduisante....Il me semble que les tabloïds ne manquent pas de qualificatifs. Oh, j'oubliais, j'ai eu aussi droit a mes photos au lévé, lorsque je sors les poubelles ou en pyjama et là, on me découvre une cellulite inexistante, des cernes qui apparaissent comme par magie. Un cheveux gras et en désordre. En bref, nous avons d'un coté l'icone, de l'autre la femme. Pathétique. Je suis les deux, mais une chose est sure, je n'ai pas de cellulite. Soyons sérieux, ce genre de petits désagréments n'arrivent qu'aux femmes déjà mère, ce n'est pas mon cas. J'entretiens ma forme, mon physique, c'est mon fond de commerce après nous. 8 heures de sports par semaine ont forgé un corps fin, élastique, tonique sans versé dans l'excès de muscles disgracieux. Certes, ma chevelure blonde n'est pas toujours coiffée de manière sophistiquée mais on ne peut qualifier cette crinère d'or de terne et gras. Disons que les moindres se satisfasse des défauts que l'on imagine, cela doit les rassurer. Mon visage se pare de deux perles d'onyx, profondes et enivrantes, souvent enigmatique sauf lorsque je joue. A ce moment là, elles prennent toutes les teintes possibles, amour, tendresse, souffrance, tristesse, joie. Un véritable miroir faussé qu'il me plait de faire jouer. en vérité, personne ne pourrait discerner la lueur hantée qui les anime lorsque je me perds dans mes souvenirs. Non personne. Et j'y veillais.
― Nosce te ipsum'Cause we all hide behind a mask ― know yourself. Cette semaine, le Sun of Sunday titrait fort élégamment "La nouvelle histoire d'amour de Criss enfin révélée !" Et vous savez quoi ? Tout ça parce que mon talon venait de se prendre dans les plis d'un tapis, que mon cavalier, que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, m'avait gentiment ratrappée avant que je ne m'étale de tout mon long sur le sol. Un paparazzi bien placé et me voici avec un nouvel amant. Remarquez, c'est toujours mieux que la semaine d'avant où cette fois, The Five O'clock titrait allégrement "La rebelle du cinéma frappe son assistante !" Mais bien sur. Tout cela parce que Sheila a trouvé le moyen de se cogner dans une porte, et je peux vous garantir que c'est la stricte vérité. Je ne fais plus attention a ces torchons. Au début, sans doute m'on-t-il mise en colère, j'avais attenté des procès et puis...Je m'étais lassée. J'étais capricieuse, diva, égoïste, une véritable garce. Grand bien leur face, je pouvais au moins leur donner satisfaction non ? A vrai dire, cela m'amusait. J'étais cynique sans doute, ironique encore plus, mais finalement, manipuler les médias est tellement facile...Il suffisait de leur donner un os a ronger pour qu'ils en fassent leur choux gras. Mon oncle n'a de cesse de me demander de me tenir et moi, je n'ai de cesse de faire exactement le contraire. On pourrait me comparer a un enfant terrible. Je le faisais, car ainsi, personne ne savait qui j'étais réellement. Aucun paparazzi n'avait pu me prendre perdue dans mes pensées allongée dans mon lit, revoyant parfois des horreurs qu'ils ne peuvent qu'il ne peuvent qu'imaginer. Ni même me voir sourire devant une série idiote mais franchement drôle tout simplement parce que j'aime rire. Non, je crois qu'aucun d'eux n'a franchement idée de ce que je suis. Sauf les murs laqués de mon immense appartement londonien. Froid et vide. Ce n'est pas chez moi. En vérité. Je crois que je suis seule, tout simplement.
Mihi cura futuri ― But the past can still help you.
BOUM ! Je me souviens surtout du bruit assourdissant. Des vibrations de la terre et du ciel, c'était comme si Dieu se vengeait. Comme si il avait décidé de détruire ce monde, sa création. Je me souviens aussi des cris, des gémissements par la suite. J'avais mal. Je n'aurais sût dire où, je n'aurais sut dire comment. Ma bouche avait un gout de cendre et de poussière. Mes yeux refusaient de s'ouvrir et le silence...Le silence...
Je suis née en Israël, a Jerusalem plus précisémment. Mon père était un diplomate anglais, frère d'un lord et ma mère, une traductrice, c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Elle était belle, avec de magnifiques cheveux couleur d'onyx descendant jusqu'a ses reins, je me souviens de son regard emplit de mystère et d'amour lorsqu'il se posait sur moi. Petite, je la prenais pour une reine et moi, moi j'étais sa princesse. Mon père était aussi blond que moi et son regard vert pétillait tout le temps. Ils étaient heureux. Ils l'ont toujours été. Je n'ai manqué de rien, de vraiment rien. Ma mère m'apprenait le piano, je me souviens d'après midi passé assise sur le banc face a l'instrument et la voix douce de ma mère me reprenant lors d'erreur. Parfois, mon père nous regardait, perdu dans ses dossiers tout en nous couvant du regard. Il nous répétait souvent que nous étions son trésor, son bien le plus précieux. Oui, la vie était douce, nous étions loin de ces attentats, de cette guerre qui n'en finissait pas, tuant encore et toujours.
Mais ils me protégeaient de ces horreurs, jusqu'a ce qu'elles frappent a notre porte. C'était la barmitsvah de mon petit cousin et pour cette occasion ma mère avait tenu a m'emmener faire des essayages, mon père nous avait rejoins. Nous venions de rencontrer notre destin. Foutu destin cynique.
L'explosion me laissa la vie sauve, m'envoyant voler contre une voiture qui me protégea partiellement. Mes parents n'eurent pas cette chance. Ma mère agonisa deux heures, mon père fut tué sur le coup. Et moi. Moi je n'avais plus personne. Mon univers venait de s'écrouler, il ne restait plus rien qu'un tas de gravas et de poussière, un tableau d'apocalyspe.
Je ne me souviens pas vraiment de la suite. A la place, je n'ai qu'un brouillard épais, des images de cercueils, des gens qui me serrait dans leur bras, me murmurant des paroles de réconfort et moi serrant les poings pour ne pas les frapper, qu'est ce qu'ils en savaient ? Une bande d'hypocrites ! Juste une bande d'hypocrites ! Je me souviens de cette envie folle de leur arracher les yeux, de les leur faire manger, lentement, très lentement ! Ils faisaient ceux qui savaient tout, mais ils étaient si pathétiques, si...J'ai serré les lèvres tellement fort.
On m'envoya en Angleterre, auprès de mon lord d'oncle. Il avait l'air toujours constipé et je ne comprenais pas comment il pouvait être aussi différent de mon père. Lui si chaleureux, si ouvert, il riait souvent.Mon oncle ne riait pas, mon oncle gloussait d'un air compassé. Il m'accueillit dans son manoir. Froid, austère. Sans vie. Il m'assigna des appartements, m'inscrit dans un collègue privé, m'obligea a porter jupe plissée et chemisier boutonné jusqu'au cou. Il m'obligea a suivre des cours de maintient, de savoir vivre alors que je ne rêvais que de lui envoyer ma fourchette a salade en travers du visage. Il tentait de me formater et plus il le faisait, plus je me rebellais. Je haïssais son air sur de lui, paternaliste a outrance, il ne méritait que mon mépris, je voulais lui arracher ce petit sourire condescendant de ce visage bouffi par l'orgueil. Petite fille modèle ? Et puis quoi encore ?! Je me mis a fumer, provoquant mon oncle en sentant la cigarette, fumant même sous son nez lors des reception qu'il tenait, le toisant d'un regard farouche, un sourire si mesquin aux lèvres. En flirtant éhontément avec ces propres associés, m'affichant avec impudeur aucune parfois. Voir son visage se congestionner, devenir rouge brique et qu'il s'étouffe avec sa propre indignation me faisait jouir d'une certaine façon de parler. L'école buissonnière m'apporta aussi mon lot de satisfaction, j'éclatai de rire a la face de mon oncle lorsqu'il me faisait la morale, arguant qu'une jeune fille de bonne famille, héritière de la famille Criss ne pouvait et ne devait sombrer dans la délinquance. Je devais être fière de mon nom, y faire honneur, foutaise ! Je m'en contre fichais. Je sortais avec des mauvais garçons tatoués et percés. Prenais un plaisir sans nom a rentrer totalement déchirée, vomissant sur le parquet vernis du manoir que la famille royale avait foulé ! Mon dieu ! Quelle déchéance ! Je fis même quelque photos de charme et la menace de me faire déshériter n'y changeait rien. Je crois que c'est pas provocation, encore direz vous, que je me suis rendu a casting. Un bon film ou une sitcom, a l'époque, j'en savais même rien ! Mais imaginez ! Une actrice ! Mon oncle avait une telle image de ce métier que rien ne me faisait plus plaisir que tourner une scène de nu rien que pour voir ses yeux sortir de sa tête ! A ma grande surprise, je fus retenue et a celle des producteurs, la série fut un succès. Et ben tiens, je ne savais pas quoi faire de mes dix doigts, ça tombait bien ! Et puis avouons le, j'adorais ça. Je me forgeai rapidement une réputation un peu sulfureuse, chaotique, m'émancipa avec un magnifique doigt d'honneur a la face de mon coincé d'oncle, prit un appartement au dernier étage d'un building et faisai la fête tout les soirs ! Malgré tout, j'avais un certain talent et je le travaillai sérieusement malgré ma vie dissolue. Je jouais rapidement autre chose, la veuve, la gamine, la garce, la petite fille sage, la traumatisée, mon éventail était large, très large et j'avais une facilité déconcertante a me plonger dans tel ou tel rôle, m'identifiant sans peine. Mais au fond, je ne savais même plus qui j'étais parfois.
"Allez Gordon ! Arrête de tourner autour du pot, je te signale qu'en tant qu'agent, je te paye assez cher pour que tu m'évite tes ronds de jambes gonflants et prétentieux ! Accouche bordel !"
Enervé, je jetai mon paquet de cigarette sur la surface vitrée du bureau de Gordon Smith, découvreur de talent de son état et agent de ma carrière. Je recrachai une bouffée de cigarette, tapant du pied nerveusement par terre.
-Ne t'énerve pas chérie ! Tu sais que je ne pense qu'a ta carrière. "Ouais, ouais abrège !" -Ton contrat vient de changer de main.
Bouche bée, je le fixai, soudainement statufiée, je failli même en lâcher ma clope.
"Tu peux répéter là ? Je crois que j'ai mal compris..."
Il dégluti avec un peu de difficulté, s'épongea le front, il savait mes colères plutôt dévastatrices et cela n'aurait pas été la première fois que je mettrais le foutoir dans son bureau, lui balançant ces minables récompenses a la tronche ! -J'ai dit que ton contrat avait changé de main...En gros, tu n'es plus sous contrat avec moi.
"Tu...Tu as vendu MON contrat abruti ?!"
Il se tortilla, mal a l'aise, tirant un peu sur son col de chemise et moi, je serrai les poings, enfonçant mes ongles manucurés et couvert d'un vernis rouge sang dans mes paumes.
-Ecoute Naya, c'était une chance, pour toi comme pour moi ! Crois moi, ça m'emmerde autant que toi, mais ta carrière va franchement décollée outre Atlantique crois moi ! "Rien a foutre Gordon ! je n'ai rien signé !"
Je me levai subitement, écrasai ma cigarette directement sur le bureau, juste a coté du lourd cendrier de cristal. Gordon toussotta légèrement.
-En fait, on a pas besoin de ta signature...Aux yeux de la loi, tu es toujours mineure et sous la responsabilité de ton oncle...Il a signé pour toi.
Là, je cru que j'allais m'étouffer de rage. Je me saisis d'un presse papier de marbre et le balança en travers de son bureau, il eut tout juste le temps de se baisser.
"Va te faire foutre Gordon ! T'es qu'un sale hypocrite de merde ! Compte pas sur moi pour marcher dans la combine !" -Naya ! Naya att...
Trop tard, je claquai la porte de son bureau avec tant de force qu'elle trembla sur ces gonds. Sale bâtard !
Mon oncle allait m'entendre et pas plus tard que maintenant ! .
― Spes salutisWhat about the master mind ? | Prénom ou pseudo: Toujours euuuh...bref. Sexe: Toujours avec capotes ! Âge: Toujours sans ride ! Localisation: Toujours sans GPS ! Un commentaire ? : Toujours sans poil. Amen! |
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