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| Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] | |
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| Sujet: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 16:11 | |
| Myriam avait toujours aimé le soleil et ses rayons. En Macédoine, à l'époque où elle n'était encore qu'une enfant, elle se rapellait qu'elle adorait restée dehors, à demi-couchée sur une roche, profitant du soleil chaud tandis qu'Aristote ou Ptolémée s'occupait de lui enseigner. Ces deux pauvres hommes n'arrivaient jamais à comprendre comment leur petite Cléopâtre chérie arrivait à répondre à toutes leurs questions alors qu'elle était si distraite lorsqu'ils lui parlaient. Pourtant, c'était simple, même distraite, elle les écoutait et assimilait tout, elle était très intelligente à l'époque, et elle l'était tout autant aujourd'hui, 2 300 ans plus tard, plus ou moins. C'est en se remémorant ses souvenirs d'enfant en regardant à l'extérieur de sa loge de tournage que Myriam avait décidé qu'elle allait se promener.
Voyez-vous, Myriam avait compris depuis longtemps que le meilleur moyen d'éveiller le plus de gens possible, c'était d'en connaitre le plus possible, et que le meilleur moyen de connaitre le plus de gens possible, c'était d'être célèbre, tout simplement. C'est pourquoi elle avait décidé de devenir actrice, du moins pour ce siècle ci. Ensuite elle ferait sans doute autre chose et ainsi de suite. Elle n'avait pas le choix, elle était immortelle. Depuis deux semaines déjà, Myriam tournait un film qui avait lieu au Camden Town, elle y jouait le rôle d'une droguée et bla bla bla... Cela ne l'intéressait pas, à vrai dire. Tout ce qu'elle voulait, c'était rencontrer le plus de fans possibles afin d'éveiller quelques uns d'entre eux qui avaient du potentiel. C'est pourquoi elle passait le plus clair de son temps de tournage à marcher dans les rues.
Justement, ce jour là, alors qu'elle se promenait dans le Camden Town étant donné qu'elle n'avait pas de scène à tourner avant un moment, elle finit par apercevoir au loin une silhouette qui lui était familière. Aaron se tenait debout, une cigarette entre les lèvres et une bouteille d'alcool dans les mains. Pris en flagrant déli de débauche. Soupirant de le voir dans un tel état, elle marcha dans sa direction, bien décidée à lui parler. S'il continuait ainsi, Myriam ne pourrait pas l'éveiller et sans doute qu'un Séraphin se chargerait de lui... Oh non! Hors de question! La jolie princesse des ténèbres finit par arriver près de lui et elle lui adressa la parole.
- Aaron! Oh non! Mais qu'est-ce que tu fais ici, dans cet état? Regarde toi...Pourquoi tu te fais ca? Je n'arrive pas à comprendre, s'il-te-plait, explique moi.
C'était assez étrange pour quiconque connaissait vraiment Myriam de la voir s'inquiéter ainsi de la santé d'un simple mortel. Ca l'était aussi pour elle-même en fait, mais bon, elle n'y comprenait pas grand chose et c'était sans doute mieux ainsi. S'il fallait qu'elle commence à se poser des questions... Quoiqu'il en soit, elle regarda son ami et attendit une réponse de sa part.
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 16:54 | |
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Passer mes journées en amphithéâtre ou, comme aujourd'hui, profiter des rayons salvateurs d'un soleil radieux. J'avais appris à mémoriser chaque fragment de ce monde, après tout, mes jours étaient compté. Jours défilant de plus en plus vite. M'offrant bientôt ma dix-huitième années... Mais ma quatorzième à combattre la mort. Combattre une chose qui aura raison de moi un jour ou l'autre. Après tout, nous simple mortel sommes condamnés à mourir, la vie n'est que passage. La mort est libératrice et définitive. Alors au lieu d'attendre le dernier battement de mon coeur, je préférais profiter.
Nous n'avons qu'une seule jeunesse, je n'aurais que ça.
Errant comme une âme en peine dans les rues de Camden Town, quartier calme et posé de Londres, je portais une main à la poche de ma veste. Tirant un paquet de ce poison en tube d'où je tirais une cigarette. La portant à mes lèvres, mettant le feu aux poudres. Inspirant, sentir ma gorge s'irriter sous la chaleur nocive de la fumée. Et puis l'effet se dissipa. J'avais un sang gangrené, un système immunitaire en lambeau, je pouvais bien me permettre d'avoir des poumons en cendre ?
M'asseyant sur un muret, je sortis une bouteille de vodka de mon sac. Cette fois ce fut des brûlures enivrante. Vouloir mourir plus vite ? Non pour moi. Malgré tout ce que je fais et je dis, la mort, la fin, l'obscurité, me fais quelque peu peur. Mais la peur n'empêche la vie. Et la vie j'y tiens et je la consomme ... Sans blague ? J'avais repris la route lorsqu'une voix familière s'éleva du silence urbain.
— Aaron! Oh non! Mais qu'est-ce que tu fais ici, dans cet état? Regarde toi...Pourquoi tu te fais ca? Je n'arrive pas à comprendre, s'il-te-plait, explique moi.
— Je profite vois-tu !
Bourré, pas encore. Et puis sur la voie publique et hors d'une soirée ... Ca serait réellement minable vous ne trouvez pas ? Je rangeai alors la bouteille dans mon sac. Histoire de ne pas ternir la réputation dorée de la princesse du grand écran. C'était touchant de la voir s'inquiéter pour moi. Touchant, mais très stupide. Tôt ou tard je quitterais ce monde et elle serait une victime de plus. Victime de ma disparition. De mon absence. De mon silence...
Expirant la fumée accumulée dans ma gorge, je saisis la cigarette entre deux doigts. La retirant de mes lèvres. Aujourd'hui, comme bien souvent, mon visage était marqué par la fatigue. Il est vrais que ces derniers temps ma maladie ne m'avait pas épargné. M'attaquant la nuit, provoquant des fièvres maléfiques... Dommage qu'elle me voit sous ce visage. J'étais loin d'être au top de ma forme. Et je l'avais habitué à mieux. Passant ma main libre dans mes cheveux je finis par reprendre la parole, sourire aux lèvres, essayant de la rassurer.
— L'alcool et la cigarette c'est anti catholique, je suis athé, alors je le fais ... Voilà mes raisons !
Une part de vérité, car si dieu existait un tant soit peu, il ne m'aurait pas infligé tant de malheurs... Mais de là à dire que je me suicide à petit feu ...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 18:18 | |
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— Je profite vois-tu !
Mais quelle réponse stupide! Profitez de quoi? Si au moins fumer avait bon goût, mais c'était le contraire, le goût était absolument horrible! Quant'à boire... Non, ca, elle devait l'admettre, c'était agréable. Mais fumer, non jamais. Eurk! Mais de toute façon, Aaron ne profitait de rien, il agravait son état. Elle voyait bien qu'il avait empiré, ses traits étaient plus tirés que d'habitude, alors qu'ils l'étaient déjà habituellement. Myriam détestait le voir comme ça, mais elle faisait comme si de rien n'était, elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle le prenait en pitié. Au moins, de la façon dont ils s'étaient connus, Aaron ne pouvait pas dire que Myriam était devenue son amie que pour faire augmenter sa côte de popularité... Elle était tombée à ses pieds, littéralement, alors qu'elle marchait dans une rue. C'est pas comme ca qu'on fait monter sa popularité, pas vrai? Quoiqu'il en soit, Myriam s'était attachée à Aaron, il lui rappelait vaguement quelqu'un qu'elle avait connu il y a très longtemps, mais elle ne se rapellait plus qui, ce qui était vraiment bizarre, parce qu'elle se souvenait toujours de tout. Ca en était presque énervant.
Aaron avait une manie, celle de passer la main dans ses cheveux. La jolie princesse des ténèbres l'avait remarqué depuis un moment, mais elle ne disait rien, c'était quand même mignon comme tic. Mieux que de se ronger les ongles en tout cas.Personnellement, elle n'avait pas de tics, ni même de petite manie. Elle était sur terre depuis tellement longtemps qu'elle les avait tous perdu depuis un bon moment déjà. La princesse des ténèbre regarda Aaron un instant, histoire de vraiment l'observer. S'il n'était pas malade, s'il n'avait pas cet horrible mal qui le tuait a petit feu, il aurait pu être très beau, avec ses cheveux bruns en bataille. Mais la maladie creusait ses traits, creusait son corps aussi et c'était désolant à regarder. MAlgré tout, il restait un garçon plutôt mignon. Heureusement pour lui.
— L'alcool et la cigarette c'est anti catholique, je suis athé, alors je le fais ... Voilà mes raisons !
La réplique d'Aaron la fit sourire. Athée... Elle aussi l'était... avant. Maintenant, il était clair qu'elle ne pouvait plus l'être. Lorsqu'il expira la fumée qu'il avait aspiré un peu plus tôt, Myriam en profita pour prendre sa cigarette de ses doigts. Brillant. Maintenant qu'elle l'avait dans ses doigts à elle, elle ignorait quoi en faire. Par réflexe, elle allait la jeter par terre et l'écraser, mais elle décida plutôt de faire autre chose. Sans qu'Aaron s'en attende, elle porta la cigarette à ses lèvres et en inspira une grande bouffée, ce qui la fit s'étouffer bien comme il faut. Ensuite, elle regarda Aaron et s,Adressa à lui.
- Tant que tu fumeras, je fumerai aussi! En fait, je ferai exactement ce que tu feras... Tu bois, je bois, tu te drogue, je me drogue. On verra si tu seras capable de voir ce que tu te fais sur quelqu'un d'autre...
Myriam trouvait cela réellement répugnant, mais elle espérait que son ami comprenne que ce qu'il faisait n'avait aucun sens. Et s'il ne le réalisait pas, il arrêterait surement, ne serait-ce que pour éviter que sa jolie amie n'Abime sa santé, ou qu'elle se fasse surprendre par des journalistes... En tout cas, elle espérait qu'Aaron réagirait de la bonne façon, mais en aucun cas elle n'en était certaine.
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 18:56 | |
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Je m'étais attendu à beaucoup de réaction, sauf à celle-là. La belle brune venait de me prendre ma cigarette des doigts. Craignant un instant qu'elle s'énerve, elle réagit différemment. Portant l'objet du malheur à ses lèvres, elle en tira une taff. S'arrachant presque aussitôt une toux incontrôlable. Il ne faut pas fumer lorsqu'on n'est pas habitué. C'est mal. Mais cette réaction eut le don de me faire sourire. Maligne l'artiste.
— Tant que tu fumeras, je fumerai aussi! En fait, je ferai exactement ce que tu feras... Tu bois, je bois, tu te drogues, je me drogue. On verra si tu seras capable de voir ce que tu te fais sur quelqu'un d'autre...
— Tu ne pourras pas te faire tout ce que je me fais, nous ne sommes pas au même niveau.
Tentant le diable, je m'approchai brusquement d'elle. Approchant mon visage du sien. Un regard de défi dans les yeux. Je ne m'étais jamais risqué à m'approcher si près d'elle. Toutefois, je ne comptais rien faire. Déviant alors le visage pour m'approcher de ses oreilles. Je n'allais rien lui dire de spéciale, j'avais juste profiter de la tension du rapprochement pour reprendre ce qui m'appartenait. Me reculant une fois ma mission réussite. J'avais pour moi la taille, la petite princesse, ne pourrait pas la rattraper. Du moins pas si je ne voulais pas.
— Laisse-moi la finir et après je ne fumerais plus, du moins pas en la présence de madame la directrice ...
Reprenant la route, l'objet de mort retrouva sa place au creux de mes lèvres. Marcher était une invitation à me suivre. Fumer, était une façon de me la mettre à dos. Elle ne devait pas s'attacher au point de vouloir me protéger. Je sais, refuser qu'on s'attache trop à moi était stupide, car j'allais mourir seul ... Mais mourir seul était mieux que de mourir et de laisser un vide. Je me retournai alors, pour vérifier qu'elle me suivait. Lui lançant au passage une réflexion :
— T'es au courant que tu traînes avec un camé
Je ne voyais vraiment pas pourquoi elle s'accrochait. Elle était connue, riche, plutôt jolie, il faut l'avouer. Alors que moi, de l'extérieur, je ressemblais à un étudiant en archéologie fatigué et drogué H24. Encore à me rabaisser je sais! Mais c'est dur d'admettre qu'une fille de son genre traine avec moi, sans arrière pensée. Plus étrange encore, qu'elle focalise sur ma "santé". Qu'elle sache que je sois malade était impossible, elle ne pouvait pas connaitre ce secret. Elle ne pouvait pas savoir ce que personne ne savait. Alors si ce n'était pas de la pitié, pourquoi ?
M'arrêtant de nouveau, j'avais plus ou moins rencontré un poteau, enfin mon dos l'avait embrassé. La douleur du choc passé, je tirai une ultime taff avant de jeter la cigarette dans l'égout. La regardant alors avec un semblant de fierté. J'avais bien dit que j'allais la jeter !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 19:20 | |
| — Tu ne pourras pas te faire tout ce que je me fais, nous ne sommes pas au même niveau.
Il souriait! Aaron souriait! Myriam venait de lui prendre sa cigarette, de la fumer devant lui et le crétin souriait! Il trouvait ca drole de la voir s'étouffer comme une demeurée ou quoi? Non mais! Qu'est-ce que c'était que ca? Il voulait jouer? Et bien le jeu se jouait très bien à deux. Pas au même niveau. Il n'avait définitivement pas conscience qu'il était en fasse d'une femme de 2 300 ans, même si théoriquement, elle n'avait jamais vieillit plus que les 17 ans qu'elle avait à sa mort. En tout cas, il voulait vraiment jouer, car il s'était approchée d'elle, son visage près du sien. Non mais attend, il allait faire quoi le condamné??? Alors qu'il avancait, elle reculait. Aucun contact! Aucun! Jamais! La lueur de défi dans ses yeux fit sourire Myriam. Un défi. Génial. S'il pouvait simplement reculer, s'éloigner de son visage, de son oreille puisqu'il semblait se diriger là-bas. Que voulait-il lui dire au creux de l'oreille?? Et bien rien. Tout simplement. Ce n'était qu'une ruse pour reprendre sa cigarette. Lachant un profond soupir d'exaspération, la princesse des ténèbres regarda l'air triomphant d'Aaron en secouant la tête de gauche à droite.
— Laisse-moi la finir et après je ne fumerais plus, du moins pas en la présence de madame la directrice ...
Madame la directrice... C'était comme cela qu'il la voyait? Comme une directrice? Tant pis, qu'il l'a percoit ainsi alors, qu'est-ce que cela pouvait lui faire... Elle haussa les épaules et le laissa recommencer à fumer. Elle ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi, mais elle ne pouvait rien y faire, apparemment. Maintenant, il fumerait quand elle ne sera pas là, tout simplement. et malheureusement elle ne pouvait pas être avec lui 24 heures sur 24 et il le savait que trop bien. Elle avait les pieds et les points liés sur ce coup là. Il avait recommencé à marcher, cela signifiait qu'il l'invitait à la suivre et c'est ce qu'il fit. Toutefois, il se tourna vers elle et lui posa une question auquelle elle ne s'attendait pas.
— T'es au courant que tu traînes avec un camé
Que diable pouvait-elle bien répondre à cela? Qu'elle savait qu'il était malade, pire, qu'il était mourrant, parce qu'elle avait sentie la maladie en lui? Hors de question, il lui demanderait comment cela se faisait qu'elle avait ''sentie'' cela et elle n'était pas pour lui répondre qu'elle était une démone. Hors de question. Elle se sentait quand même mal de lui répondre un mensonge. Pourquoi avait-elle autant de remords et d'angoisses quand elle était avec lui? C'était stupide, en 2 000 ans, cela ne lui était jamais arrivé! Pourtant, c'était le cas et elle devait faire avec. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le poteau qui se rapprochait dangeureusement d'Aaron. Elle ne le vit qu'au dernier moment, c'est-à-dire lorsque le dos d'Aaron le heurta de plein fouet. Immédiatement, Myriam s'approcha de lui pour voir s'il était correct. De toute évidence, il allait bien, car il fuma la dernière bouffée de sa cigarette et la jetta dans les égoûts par la suite. Il l'a regarda, tout fier, comme l'air de dire qu'il avait fait comme il avait dit. Sauf que, ce n'était pas un défi de jeter une cigarette qui était terminée.
- Oh Wow! Aaron! Tu as jeté une cigarette terminée, quel exploit!
Cynisme et ironie. Voilà, voilà la vraie Myriam. Pourtant, aussitôt elle regretta. Ce n'était pas elle, cette fille cynique et ironique, lorsqu'elle était avec lui. Décidant de jouer la carte de l'honnêteté, mais qu'à moitié, elle finit par regarder Aaron, sérieuse. Elle s'approcha de lui, caressa sa joue doucement. Juste faire ce petit geste était énorme pour Myriam, qui ne s'autorisait aucun contact physique impliquant une quelconque émotion, hormis pour le sexe, bien sur. En caressant sa joue, elle s'adressa à lui.
- Oui, je suis au courant. Ca se voit sur ton visage que tu es très malade. J'ai sauté au conclusion rapidement. Mais écoute moi bien, Aaron. Ce n'est pas par pitié que je continue de te parler. Je le fais parce que j'en ai envie, parce que je te trouve d'agréable compagnie malgré tout. Je t'apprécie beaucoup Aaron, croit-moi, ce que je te dis là est sincère...
Elle regarda son ami et attendit de voir comment il allait réagir...
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 20:06 | |
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Elle s'approcha de moi lorsque j'eus le malheur d'épouser le poteau. Mais, loin d'être inquiète, elle était plutôt ... énervé ? Normal, c'était le but de la manoeuvre. L'éloigner. Pourtant, lorsqu'elle reprit la parole ses mots se firent dure et cassant. Me forçant presque à baisser les yeux durant un instant. Je n'avais jamais aimé ce ton. J'avais l'impression d'être rabaissé plus bas que terre. Et durant un cours instant, je pensai clairement que j'avais réussi mon coup, bien que, en y réfléchissant bien, je regrettais de l'avoir défier ainsi. Aaron reprend toi !
Restant mute face à cette remarque je vis rapidement le visage de la jeune femme se peindre de regret. Je n'étais donc pas le seul à me planter aujourd'hui. Elle redressa enfin le regard vers moi. Un regard empreint de sincérité, de sérieux. La princesse du septième art s'avança davantage. Restant interdit quelques secondes, j'avais du mal à appréhender son approche. Sa main qui se dirigeait vers moi. Son regard qui me faisait froid dans le dos. Et pour finir, sa peau rentra en contact avec la mienne. Contacte étrange. Caressant ma joue, comme pour s'attirer ma confiance. J'appréhendais de plus en plus la suite des événements.
— Oui, je suis au courant. Ca se voit sur ton visage que tu es très malade. J'ai sauté au conclusion rapidement. Mais écoute moi bien, Aaron. Ce n'est pas par pitié que je continue de te parler. Je le fais parce que j'en ai envie, parce que je te trouve d'agréable compagnie malgré tout. Je t'apprécie beaucoup Aaron, croit-moi, ce que je te dis là est sincère...
Lorsqu'elle énonça le fait que j'étais malade, mon regard se vida. Comme choqué par ce qu'elle venait de dire. Pris au piège. Elle l'avait découvert. Elle savait que ... Alors pourquoi rester avec un mort ? M'apprécier ? Mais je suis le pire des con, je défis tout le monde, j'ai horreur d'obéir, c'est ... Incompréhensible. Bien que j'eu écouté ce qu'elle avait dit, mon cerveau était resté bloqué sur la première partie de son annonce. L'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre qu'un médecin était ... Douloureux. Ma mère ne l'avait jamais dit aussi clairement.
Je déglutis avec difficulté. Il fallait se reprendre. Maintenant. Aaron ! Pourtant aucun de mes membres ne bougeaient. Les yeux baissaient et étrangement vide, j'avais du mal à l'entendre. À le comprendre. L'entendre à haute voix n'avait fais qu'amplifier ma honte. "Très malade ..." J'étais mort ... J'avais dix-sept ans et mon certificat de décès presque en poche.
Reprenant peu à peu le dessus, je relevai difficilement le regard vers Myriam. Toujours muet, le regard toujours perdu dans le néant. Qu'elle le sache était un échec. Pourtant, j'avais tendance à la croire lorsqu'elle affirmait ne pas avoir pitié. Pourquoi ? Je n'avais jamais été bonne compagnie ... Je fatiguais tout le monde ... Je n'étais jamais sérieux, je lâchais souvent mes copines sans raisons. Turbulent, bruyant et hyper-actif ... Ca ne m'aidait pas toujours, mais ajouté à ça le poids de la mort. Alors, dans un effort qui me parut inhumain j'ouvris la bouche. Émettant une petite phrase ... Mon constat...
— Je ne suis pas malade ... Je suis condamné ... Je suis mort ...
Ruminer des idées noires ne me ressemblait pas. Du moins pas en public. Je ne savais plus comment considérer la star montante du cinéma. Personne à oublier ou garde fou ? Tournant le regard vers cette main sur ma joue, je finis par remonter vers les yeux de Myriam. J'avais rarement de contact physique avec une femme. Du moins sauf ma mère, aucune fille n'avait fait preuve d'affection comme elle. C'était souvent ... Plus physique ... Alors forcement cette main ...
J'esquissai un mouvement pour rejoindre sa main, mais à mi-chemin ... Je changeai d'avis. Revenir à moi semblait si difficile. Qu'elle m'achève ici et maintenant ... Je ne me sentais pas la force de bouger. Pourtant cette vie que j'aimais tant, cette vie pour qui je m'étais tant battue, cette vie j'y tenais, je ne voulais pas partir en n'ayant vu que ça du monde.
— Si ... Si tu pouvais ne rien dire ... Les pleures de ma mère seront suffisant quand je ... quand je serais ... plus là... Pas besoin d'en rajouter. Et si tu pouvais ... m'oublier... m'ignorer...
Je sais, je lui demandais de taire ma mort imminente, mais aussi d'oublier qui j'étais. Je pense que je ne me sentirais pas le coeur de la quitter de moi-même. Pas après avoir brisé le silence. Non, je ne pourrais pas m'éloigner seul. Déjà que j'étais incapable de quitter la chaleur salvatrice de sa main ... Aaron merde ! Reviens !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 21:00 | |
| Oh oh... Myriam venait de faire une grosse, une énorme bêtise. Elle aurait dut se taire, ne rien dire sur ce qu'elle savait, car la réaction qu'Aaron avait à ce moment là... ouf. Il n'allait pas bien, pas bien du tout. Comme si tout son univers venait de s'écrouler en sachant qu'elle était au courant pour sa maladie. Sans doute que de l'entendre de la bouche d'une autre personne était tout un choc, de savoir qu'il avait l'air malade, alors qu'il faisait tout pour que personne ne s'en appercevoive. Il déglutissait avec difficulté, il aviat le regard vide, absent et distant. Il ne voulait pas la regarder elle, comme si la regarder le faisait souffrir au plus haut point. Le pire, c'est qu'elle comprenait. Elle aussi était passée par là. Savoir qu'on a à peine 17 ans et que pourtant, la vie nous quitte peu à peu et on ne peut rien y faire, on se sent mourir sans pouvoir réagir.
* C'est faux, moi j'ai pu m'en sortir. Moi j'ai été sauvé, parce que c'était ce que je voulais. Mais lui, le voudrait-il? S'il savait tout ce que cela implique, voudrait-il vraiment être sauvé? Je ne peux pas me permettre de commettre une erreur. Je ne peux pas le sauver s'il ne le veut pas, je m'en voudrais beaucoup trop de le faire souffrir.*
Tel était les pensées de Myriam à ce moment là. Puis, Aaron releva son regard vers elle. Il était vide, et il ne parlait pas, mais au moins il la regardait, c'était déjà ca. D'ailleurs, il semblait perdu dans ses pensées, comme s'il était en grande réflexion avec lui-même, avec ce qu'elle venait de dire et avec l'évidence qui venait de le frapper de plein fouet. Après un moment, il sembla reprendre vie, car il ouvrit la bouche et il finit par lui adresser enfin la parole depuis qu'elle lui avait dit qu'elle savait pour sa maladie.
— Je ne suis pas malade ... Je suis condamné ... Je suis mort ...
Myriam regarda Aaron, tentant tant bien que mal de ne pas pleurer sur cette évidence. Pourquoi ce jeune homme la touchait-il à ce point? Elle aussi était complètement perdue. Depuis des millénaires, elle s'était servie des humains pour se tailler une place de choix dans la hiérarchie, mais là, ce n'était pas ca. Elle avait atteint depuis longtemps un haut rang, elle n'avait plus besoin d'Éveiller, avant elle le faisait quand meme parce qu'elle aimait ca, mais là, elle voulait éveiller Aaron parce que... parce qu'elle ne voulait pas qu'il meurt, elle ne voulait pas le perdre. Mais pourquoi? Elle n,en savait rien, c'était comme ca, tout simplement. Puis, Aaron regarda sa main, comme s'il venait de réaliser que Myriam avait la main sur sa joue. Ensuite, il croisa son regard à elle et il commenca à lever sa main, comme s'il voulait prendre la sienne. Mais il s'arrêta à la moitié du chemin, comme si continuer le condamnerait à quelque chose d'encore plus horrible que ce qui l'attendait.
— Si ... Si tu pouvais ne rien dire ... Les pleures de ma mère seront suffisant quand je ... quand je serais ... plus là... Pas besoin d'en rajouter. Et si tu pouvais ... m'oublier... m'ignorer...
La princesse secoua la tête. Comment pouvait-il penser qu'elle s'en irait, qu'elle le laisserait tout seul, qu'elle l'abandonnerait et l'oublierait? Jamais!! Jamais elle ne ferait une telle chose. Elle n'avait pas l'intention de le laisser mourir de toute façon. Il fallait seulement qu'il se rapproche d'elle encore davantage, assez pour qu'elle puisse lui révéler qui elle était sans le faire fuir. Elle voulait absolument lui demander son avis avant, elle ne voulait rien faire qui puisse faire en sorte qu'il lui en veuille après. Doucement, elle s'approcha davantage de lui. Légèrement plus petite, elle devait lever légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. Elle approcha son visage du sien et comme il avait fait plus tôt, elle approcha ses lèvres de son oreille. Mais comparée à lui, ce fut vraiment pour lui parler. De sa voix mélodieuse, elle lui dit au creux de l'oreille:
- Il est hors de question que je t'abandonne, Aaron. Je serai là, jusqu'au bout. Tu me verras à tes côtés et je ne t'oublierai jamais. Il est déjà trop tard pour ca. Tu es le seul depuis des... depuis très longtemps, qui ai réussit à m'apprivoiser, à devenir mon ami. Je ne te laisserai pas tomber alors que tu as besoin de moi.
En éloignant ses lèvres de l'oreille d'Aaron, Myriam glissa doucement un baiser sur la joue de son ami. Elle plongea son regard dans le sien et fut incapable de reculer, plonger dans le regard du bel humain. Mais qu'est-ce qui lui arrivait à la fin?
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
Age : 35 Messages : 375 Date d'inscription : 02/12/2010
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 22:00 | |
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Pourquoi existait-elle ? Pourquoi étais-je incapable de l'ignorer? Pourquoi mon coeur s'emballa-t-il lorsqu'elle s'approcha de moi ? Elle n'avait pas le droit de me dominer ainsi. De m'hypnotiser. De contrôler mes pensées. S'approchant de plus en plus de moi. Elle était folle. Pourtant, je lui avais fait la même chose quelques minutes plutôt. Mais là, après ce qu'elle m'avait dit ... C'était une très mauvaise idée. Approchant son corps du mieux, elle glissa jusqu'à mes oreilles. Chuchotant d'une voix divine.
— Il est hors de question que je t'abandonne, Aaron. Je serai là, jusqu'au bout. Tu me verras à tes côtés et je ne t'oublierai jamais. Il est déjà trop tard pour ca. Tu es le seul depuis des... depuis très longtemps, qui ai réussit à m'apprivoiser, à devenir mon ami. Je ne te laisserai pas tomber alors que tu as besoin de moi.
— Arrête ... Je t'interdis de me dire ça ... Oublie-moi merde ! Je ne suis rien ! Tu as mieux ailleurs ...
Déposant un baiser sur ma joue, la princesse ne m'aidait pas. Comment réussir à rester calme lorsqu'une femme comme elle vous dit tout cela. Pourquoi tenir à moi. C'était du suicide ... On m'avait dit vingt, mais les rechutes des derniers jours n'avaient rien d'encourageant. Plus que négatif. Aucune lueur d'espoir pour moi. Et alors que j'avais tenu tant d'année, elle arrivait, chamboulait mon quotidien. Chamboulait mes émotions. Elle avait eu les mots juste pour me rappeler que j'avais le droit à autre chose que la solitude ... Putain Aaron ! Non.
Pourtant des larmes coulaient d'elles-mêmes le long de mes joues. Elle m'avait touché. Elle avait réussi la où les autres avaient échoué. La jolie brune avait pénétré les failles de mon esprit. Touché la corde sensible. Fermant les yeux pendants quelques secondes, j'essayais de retrouver mes esprits. Reprendre le dessus, en vain.
— Je n'ai pas le droit ... Arrête moi maintenant ! J'ai au maximum 3 ans devant moi, mais les médecins comme moi n'y croyons pas. Je peux ne pas me réveiller cette nuit ou perdre connaissance à tout moment ... Alors si tu tiens un tant soit peu à moi ... ne me regarde pas mourir ... Car il n'y aura aucun miracle ... Je ne me réveillerai pas en pleine forme... je vais devoir dire adieu à la vie, ne rajoute pas de la difficulté en t'attachant ... Pitié...
M'approchant à mon tour d'elle, mon regard reprit peu à peu vie à mesure que nos êtres s'approchaient. Levant à mon tour une main en sa direction, j'hésitai un instant. Mon bras resta en suspends près de son visage parfait. N'osant pas franchir le pas. Je finis par toucher cette oeuvre d'art qui composait son visage. M'appropriant à mon tour ses joues, ses pommettes, sa perfection. Crispait par les erreurs que je faisais à la pelle, je me rendais compte qu'il m'en faudrait peu pour céder réellement. Pour m'attacher à cette jeune femme qui semblait mieux me connaitre que moi-même.
Avalant difficilement ma salive, je conclus mon action par une chose que je n'aurais jamais du faire. Poser mon front sur le sommet de son visage. Je ne pouvais plus la regarder dans les yeux. J'étais incapable de réfléchir naturellement. J'étais mort de peur à l'idée d'avoir franchi ce que j'avais convenue comme étant des limites. J'avais fait une erreur, mais je l'assumerais jusqu'au bout.
Me détachant alors d'elle, je rompis tout contact. Je ne pouvais plus la regarder. Peur de me trahir. Trahir mon besoin d'avoir quelqu'un près de moi. Le coeur au bord des yeux, j'avais du mal à dissimuler les émotions qui me traversées. Me soutenir c'était tout perdre pour elle. Un camé comme moi doublé d'un cadavre ... Ca n'aide jamais à faire bonne presse.
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Mer 8 Déc - 23:51 | |
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— Arrête ... Je t'interdis de me dire ça ... Oublie-moi merde ! Je ne suis rien ! Tu as mieux ailleurs ...
Tout en lui disant cela, des larmes coulaient sur les joues d'Aaron, ce qui bouleversa Myriam. Comment cela se faisait-il qu'elle ne pouvait pas juste s'éloigner de lui? Pourquoi devait-elle absolument rester auprès de lui? Elle qui était douée pour éviter d'éprouver des sentiments quelconques, voilà qu'elle éprouvait de l'amitié pour Aaron, mais pire, qu'elle était triste pour lui et qu'elle voulait l'aider! Elle avait beaucoup de difficulté à se reconnaitre. Il fallait vraiment qu'elle se retrouve comme elle était avant, sinon elle sentait qu'elle allait devenir complètement folle de ne pas savoir ce qui lui arrivait exactement. Pourtant, alors qu'elle voyait couler des larmes sur ses joues et ses yeux se fermer afin de se calmer, Myriam se sentit investit d'une mission. Il fallait qu'elle lui fasse comprendre qu'il n'était pas rien, qu'il avait droit de vivre le peu de temps qu'il lui restait.
— - Je n'ai pas le droit ... Arrête moi maintenant ! J'ai au maximum 3 ans devant moi, mais les médecins comme moi n'y croyons pas. Je peux ne pas me réveiller cette nuit ou perdre connaissance à tout moment ... Alors si tu tiens un tant soit peu à moi ... ne me regarde pas mourir ... Car il n'y aura aucun miracle ... Je ne me réveillerai pas en pleine forme... je vais devoir dire adieu à la vie, ne rajoute pas de la difficulté en t'attachant ... Pitié...
Il avait raison, normalement, il n'y aurait aucun miracle, mais elle avait bien l'intention d'en faire un. Seulement, elle ne pouvait pas le lui dire. Elle devait absolument attendre avant de le faire. Sinon, il s'enfuirait et il perdrait son seul espoir de pouvoir vivre encore longtemps, pour toujours en fait. Elle refusait d'arrêter, même si ce serait difficile, elle refusait. Elle avait besoin d'un peu de temps, seulement d'un peu de temps. Le temps qu'elle soit certaine qu'il ai totalement confiance en elle, le temps qu'il se rapproche d'elle assez pour qu'elle lui parle de ce qu'elle était réellement. Mais il avait aussi raison sur une autre chose. Elle était en train de s'attacher et ca, il ne fallait pas que cela arrive. Ce n'était pas son genre, ce n'était pas elle. Elle ne croit pas en l'amour, l'amour n'est que mensonge pour elle et depuis longtemps déjà. L'amitié n'était pas loin d'être la même chose, mais elle pouvait tolérée et c'était pour cette raison qu'elle avait pu devenir amie avec Aaron. Mais l'amitié qu'elle éprouvait pour lui devait s'arrêter, cela la rendait faible. Et du moment où quelque chose la rendait faible ou vulnérable, elle devait faire marche arrière et s'enfuir sinon il arriverait un grand malheur. La dernière fois... Non, elle ne voulait même pas penser à la dernière fois que c'est arrivé.
Puis, Aaron se rapprocha d'elle et Myrie peut voir que son regard était en train de reprendre vie, finit le vide qu'elle y voyait auparavent. Et comme plus tôt, sa main se leva dans sa direction et stoppa en plein élan, tout près de son visage. Mais cette fois-ci, il alla jusqu'au bout et toucha sa joue. Sa main était glaciale, et Myriam se surprit elle-même à verser une larme, qui alla s'échouer sur la main du jeune homme. Elle était triste qu'il veuille qu'elle parte, qu'elle le quitte simplement parce qu'il voulait mourir seul. Mais mourir seul, ce n'était pas une belle façon de quitter cette terre, elle le savait mieux que quiconque. Était-ce pour cela qu'elle s'attachait autant à lui? Tout simplement parce que lorsqu'elle le voyait, elle se revoyait elle-même, agonisante, seule, sans personne pour l'aider ni la sauver? Sans doute, mais elle ne laisserait pas une telle chose arriver. Aaron posa son front sur celui de Myriam, détournant son regard du sien.
— Pitié ... oublies.
Deux simples mots, qui pourtant, mis ensemble, pouvait faire mal. Ces mots atteignirent directement le coeur de Myrie. Et cela lui fit tellement mal qu'elle dut fermer les yeux un moment. Non! Elle n'allait pas laisser un humain lui faire du mal comme ca, hors de question. Elle ferma son coeur afin que rien ne puisse l'atteindre à ce point là. Il se recula comme s'il voulait désormais éviter de la toucher. De sa voix mélodieuse, quoique ferme, la princesse des ténèbres s'adressa à lui, il devait savoir.
- Non, Aaron. Qu'importe ce que tu me diras, tu ne me feras pas changer d'avis. J'ai pris ma décision. Je serai là pour toi, qu'il te reste trois ans ou même pas une semaine. Les amis, ca sert à se soutenir, à s'aider dans les moments difficiles. Je suis beaucoup moins fragile que tu ne le crois.
Elle s'approcha de lui et passa les bras autour de son cou pour ensuite poser la tête sur son torse. Elle le serra fort et prononca d'autres paroles à voix basse, un «Si seulement tu savais» puis soupira. Ensuite, revenant à la normale, elle se recula, retrouvit son sourire, caressa sa joue une autre fois avant de plonger son regard dans le sien, profondément.
- De toute façon, tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, Aaron Lewis! Oh que non!
Il fallait qu'ils cessent tous les deux ces terres d'enterrements et le meilleur moyen était de se changer les idées. Au même moment, un autobus passa tout près et on put voir l'annonce du film que Myriam tournait, avec celle-ci en gros plan avec la co-vedette. Des passants se retournèrent d'ailleurs, comme pour vérifier que la fille sur l'annonce était bien celle qu'ils croisaient en ce moment même. Comprenant qu'ils seraient bientôt dérangés, Myriam se réaddressa à Aaron.
- Allez viens avec moi! Je t'amène sur le plateau de tournage, pour que tu vois ce dont cela a l'air et ensuite, on sortira de ce quartier paumé pour aller s'amuser. Je compte bien te changer les idées et te faire oublier ta condition... MAIS, sans fumer ni boire.
Myriam lui fit un beau sourire et un clin d'oeil, sachant que son ami apprécierait sans doute ce revirement de situation. Elle avait fait en sorte que son coeur ne souffre plus de voir Aaron ainsi, mais ce n'était pas pour autant qu'elle cesserait tout contact avec lui. il restait un ami et surtout, une recrue potentiel. Elle devait simplement s'arranger pour que cela reste ainsi, tout simplement. Mais en fait, cela ne s'annoncait pas si simple que ca, malheureusement... Elle attendit donc une réponse du jeune humain avec toute la patience dont elle savait faire preuve. Et le diable savait qu'après 2 300 ans, elle avait réussi à développer sa patience!
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Jeu 9 Déc - 7:31 | |
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J'avais échoué. Elle ne renoncerait jamais à moi. Comment je l'avais deviné ? Par le simple fait qu'elle allait répondre. Et connaissant, bien que très peu, Myriam lorsqu'elle prenait la parole ce n'était jamais pour abandonner. Pourtant nous étions tous les deux immobiles, encore et toujours figé dans la même position. Elle comme moi ne semblions plus sur de nos gestes. Je n'étais pas sur d'accepter ce qui naissait dangereusement en moi. Bien pire que la Leucémie.
— Non, Aaron. Qu'importe ce que tu me diras, tu ne me feras pas changer d'avis. J'ai pris ma décision. Je serai là pour toi, qu'il te reste trois ans ou même pas une semaine. Les amis, ca sert à se soutenir, à s'aider dans les moments difficiles. Je suis beaucoup moins fragile que tu ne le crois.
Amis ... Oui amis, il devait être question que d'amitié et uniquement d'amitié. Je n'avais pas le droit à autre chose après tous. Puis elle s'approcha de moi. Ayant un mouvement de recul qui me ramena au poteau. Elle passa ses bras autour de mon cou pour ensuite figer sa tête sur mon torse. Me serra si fort que mon coeur n'arrivait plus à battre correctement. Quelques loupés, mais rien de très grave. Posant mes mains sur son dos, j'eus du mal à retenir la force que je voulais y mettre. Dur de canaliser ce qu'on aimerait s'interdire. Dur de mettre un point final à quelque chose qui ne peut avoir de fin ... Sauf la mort.
Puis elle me lâcha. Mes bras glissèrent doucement le long de son dos. Comme pour mémoriser cette texture, cette chaleur... Chaleur qui n'était vraiment mon fort ... Elle me sourit. Essayant surement de ramener à la vie le grand Aaron qui semblait s'être enterré. Caressant une ultime fois ma joue, elle finit par reprendre la parole:
— De toute façon, tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, Aaron Lewis! Oh que non!
— J'avais cru comprendre, tu es pire que les romains en Egypte ... Désolé blague d'étudiant en histoire antique.
Bien que je n'avais pas vraiment la tête à la plaisanterie, j'essayais. Pour elle. Mais oublier ce qui venait de se passer serait dur. Un peu trop surement, car Myriam restera celle qui a découvert, accepté et touché mon âme par des mots. Et puis un autobus passa près de nous. La jolie brune en gros avec le nom du film. Et ce qui était inévitable finit par arriver. Les gens firent le lien entre la photo et elle. Je faisais réellement pale figure à ses côtés. Et sans jeu de mot. Lorsque les regards se posèrent sur moi, j'avais l'impression d'y lire le dégoût que je leurs évoquais. Oui je n'étais vraiment pas un sex-symbole
— Allez viens avec moi! Je t'amène sur le plateau de tournage, pour que tu vois ce dont cela a l'air et ensuite, on sortira de ce quartier paumé pour aller s'amuser. Je compte bien te changer les idées et te faire oublier ta condition... MAIS, sans fumer ni boire. — Je suis contre là, je suis vraiment sûr que ce soit une très bonne idée, il y aura trop de monde ... Et puis j'ai mes cours sur les grands théoriciens comme Platon et Aristote à relire ! Excuse bidon je sais ... Ok je te suis ... Mais viens pas te plaindre après !
Et puis le sourire et le clin d'oeil de la princesse ne pouvait être repoussé. Revenant à son niveau, je lui pris le poignet. La tirant vers l'endroit d'où elle était arrivé. Si je savais ou était le plateau ? Non pas du tout, mais elle voulait arrêter la veillé macabre, et me voir faire l'idiot était surement la meilleure façon de nous ramener à la réalité. Nous ne fîmes que trois cents mètres, mais les trois cents mètres les plus long de ma vie. Les gens semblaient me prendre pour un fou qui allait kidnapper leurs déesse du septième art. Me retournant brusquement vers elle, je mis fin à notre course.
— Tu venais d'ici ... Alors maintenant on suis l'odeur de maquillage ou on demande aux passants, qui semblent au passage croire que je vais te tuer à en voir leurs regards ... A moins que tu nous y conduise et que j'arrête de jouer aux débiles profonds en manque de clopes.
Tentant de sourire de nouveaux, je combattais aussi les souvenirs des mots qu'elle avait prononcé. Ce soir ... La nuit allait être dur, aucun doute. Mais pour le moment, il faisait beau. Passant une main dans mes cheveux j'essayais de dresser cette chevelure rebelle qui trônait sur mon crâne. Histoire d'avoir l'air un peu plus présentable. Chose que je ne serais surement pas avant plusieurs jours. Je n'étais vraiment pas à sa hauteur. Il fallait que je l'assimile. Que j'arrête de me faire du mal comme aujourd'hui. Espérant pour oublier ces émotions naissantes en moi.
Pourtant, lorsque je redeviens un peu sérieux, mon regard s'accrocha à celui de la jeune femme. Ayant du mal à me tirer de la profondeur de ses yeux, je perdis brièvement le fils de mes pensées. Elle n'aurait jamais dus me toucher comme elle avait fait. Encore ses paroles ... Les paroles s'envolent, mais les écrits restent ... En me touchant avec autant d'émotion, elle avait gravé ses mots dans ma peau. Gravé son attachement à mon être insignifiant. Gravé ses envies dans mon corps mourant. J'étais blessé par balle depuis mon enfance. Et elle venait d'embrasser ma blessure, me donnant des espoirs infondé. Elle ne sera pas la jusqu'au bout ... Elle ne pourrait jamais m'accompagner lors du grand saut...
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Jeu 9 Déc - 11:01 | |
| Comment pouvait-elle seulement imaginer ce quiétait en train de se passer dans la tête d'Aaron? alors même que pour elle, les sentiments tels que l'amour avait disparu depuis des millénaires de son vocabulaire? Jamais elle n'avait cotoyé d'humains assez longtemps pour se rappeler ce que cela était et les démons avaient été tous très bien avertis. On se s'approchait pas d'elle, hormis si elle voulait s'amuser, et même encore, à ce niveau là les invités étaient rares. Mais ce n'était pas ce qui arrivait à Aaron, ni même ce qui lui arrivait à elle, et elle ne s'en rendait simplement pas compte, parce qu'elle avait oublié ce que c'était. Pourtant, quand elle l'avait serré dans ses bras et qu'il avait mis ses mains dans son dos à elle, le sentiment étrange qui s'était emparé de son corps... Heureusement qu'elle ne savait pas ce que c'était, car sinon elle se serait sans doute enfuie en courant. En vérité, tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle voulait aider Aaron, qu'elle voulait le sauver.
— J'avais cru comprendre, tu es pire que les romains en Egypte ... Désolé blague d'étudiant en histoire antique.
La Macédonienne éclata d'un rire franc, si seulement il savait... oh la la... les Romains en Égypte, cela remontait loin dans l'histoire de la belle brune, mais elle s'en souvenait très bien. Était-ce cela qui l'intéressait tellement chez Aaron? Le fait qu'il semblait aimer l'histoire autant qu'elle? Elle n'en savait trop rien, sans doute qu'elle appréciait Aaron pour beaucoup de raisons, plus ou moins clair. Quoiqu'il en soit, en voyant le regard des passants lorsqu'ils la regardaient, puis tournaient leurs regards vers Aaron, la colère monta en elle. Elle dut se remémorer très fort qu'elle était en pleine rue avec plein de gens, de témoins autour d'elle et qu'elle ne pouvait pas simplement tuer tous ceux qui regardaient Aaron ainsi, même si à ce moment-là, c'était exactement ce qu'elle aurait voulu faire.
— Je suis contre là, je suis vraiment sûr que ce soit une très bonne idée, il y aura trop de monde ... Et puis j'ai mes cours sur les grands théoriciens comme Platon et Aristote à relire ! Excuse bidon je sais ... Ok je te suis ... Mais viens pas te plaindre après !
Mais qu'est-ce qu'il avait? Il n'y avait pas tant de monde que cela sur le plateau de tournage, moins que dans les rues en tout cas. Et il était hors de question qu'ils restent tous les deux là, alors qu'elle voulait assassiner chacun des passants qui la reconnaissaient et qui regardaient ensuite Aaron avec dégoût. Lorsqu'il parla d'Aristote, un sourire remplit de mélancolie apparut sur son visage. Ce bon vieux Aristote. Plus que tout, c'était lui qui lui manquait de sa vie humaine. Myrie décida qu'elle parlerait d'Aristote avec Aaron, de ce qu'elle savait de lui. Cela lui ferait sans doute plaisir, même s'il ne penserait jamais qu'elle parlait de lui parce qu'elle l'avait rencontré en vrai, il se dirait surement qu'elle avait déjà étudiée sa biographie ou un truc du genre. Avant qu'elle n'ai pu parler, le beau brun la prit par le poignet et l'amena à l'opposé d'où ils marchaient plus tôt, en direction de là où Myriam venait: le plateau de tournage. Souriante, Myriam trouvait amusant qu'il veuille la diriger elle vers le plateau, alors qu'il devait sans doute ignorait où c'était. Elle le laissa quand même faire, si ca l'amusait, elle n'était pas pour lui gâcher son plaisir tout de même! 300 mètres. Que 300 mètres et pourtant, le regard des gens alors qu'ils passaient, Aaron et elle, en disaient long. Répugnant. Pourtant, avant sa rencontre avec Aaron, elle aurait été comme eux. Que de changements chez la jolie princesse des ténèbres. Elle avait bien hâte de savoir si, lorsqu'elle ne serait plus en présence d'Aaron, elle allait redevenir elle-même.
— Tu venais d'ici ... Alors maintenant on suis l'odeur de maquillage ou on demande aux passants, qui semblent au passage croire que je vais te tuer à en voir leurs regards ... A moins que tu nous y conduise et que j'arrête de jouer aux débiles profonds en manque de clopes.
Mimi éclata d'un joli rire et regarda Aaron dans les yeux. Voyait-il, lorsqu'il regardait ses yeux à elle, que son âme était beaucoup plus vieille que les 17 ans qu'elle disait avoir? Pouvait-il se douter qu'elle avait vécu beaucoup plus que 17 ans de vie? Et ce qu'elle-même voyait dans le regard d'Aaron, ce qui faisait en sorte qu'il lui semblait si familier? Découvrirait-elle un jour ce que c'était? Perdue dans sa réflexion, Myriam sentit un regard pénétrant la fixer dans son dos et c'est ce qui la sortie de sa torpeur. Elle se retourna et l'homme qui les regardait lui donna la nausée. Le regard qu'il jetait à Aaron... La belle brune dût respirer un bon coup pour se calmer et reprendre ses esprits avant qu'il ne soit trop tard. Décidée à oublier le regard des autres. Elle enlaca le bras du jeune homme, se colla contre lui et commenca a marcher pas à pas avec lui. Après un court instant, elle se souvint que plus tôt, il avait parlé d'Aristote, elle le regarda donc en souriant et s'adressa à lui.
- Tu sais, Aristote était un homme bienveillant. Il voulait toujours aider les autres, mais il ne comprenait jamais pourquoi une personne se comportait différemment du reste des gens, pourquoi elle sortait du lot. C'était un truc qui le rendait complètement dingue. Alexandre Le Grand était comme ça, un grand homme qui voulait se démarquer du lot. Il en fait vivre de toutes les couleurs à ce pauvre vieil homme...
«Tout comme moi, en digne fille de mon père.» Aurait-elle voulu ajouter, mais c'était trop tôt, il aurait pensé qu'elle était complètement folle. D'ailleurs, elle se demandait si elle n'en avait pas trop dit, juste avec cela. Quoiqu'il en soit, ils arrivaient tout près de l'endroit voulu. Une fois sur le plateau de tournage, Myriam demanda un badge de VIP pour Aaron, histoire d'être sûre que personne ne viendrait les déranger, puis elle commenca sa visite. Myriam prenait tout son temps pour montrer chaque recoin du plateau de tournage à son ami, pour ne pas l'épuiser, certes, mais surtout parce qu'elle aurait souhaité que cela ne finisse jamais. Seulement, après un moment, ils avaient vu tout ce qu'il y avait d'intéressant à voir et Myrie fut forcer d'admettre que la visite était terminée.
- Et voilà. Tu as vu tout ce qu'il y avait d'intéressant à voir sur un plateau de tournage. Maintenant, qu'est-ce que tu voudrais faire?
Elle prenait la peine de demander, car elle ne voulait pas trop l'épuiser, la fatigue et l'épuisement pouvaient empirer son état, elle le savait. Elle regarda donc Aaron dans les yeux et attendit une réponse, un joli sourire aux lèvres, comme à son habitude.
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:27, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Jeu 9 Déc - 16:49 | |
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Me laisser guider par Myriam était simple, supporter sa présence ne l'était pas toujours. Surtout lorsqu'elle enlaça mon bras. Comme pour renforcer le moment. Renforcer mes doutes, mes appréhensions. Ma sympathie pour son existence et ce qui la liée peu-à-peu à moi. Ne formant plus qu'un bloc, nous parcourues les rues perturbé de Londres. Et ce jusqu'à ce qu'elle rompe le silence naissant.
— Tu sais, Aristote était un homme bienveillant. Il voulait toujours aider les autres, mais il ne comprenait jamais pourquoi une personne se comportait différemment du reste des gens, pourquoi elle sortait du lot. C'était un truc qui le rendait complètement dingue. Alexandre Le Grand était comme ça, un grand homme qui voulait se démarquer du lot. Il en fait vivre de toutes les couleurs à ce pauvre vieil homme...
Son exposé sur Aristote n'était pas habituelle. Elle semblait nourrir une passion pour lui, comme-ci il avait été d'une extrême importance pour elle. Je n'étais donc pas le seul à penser que cet homme était unique, un dieu, un visionnaire. Une passion sans égale pour celui qui, à l'instar de Platon, Socrate, Thalès et Epicure, a marqué le monde. Si la société actuelle comportait plus d'homme comme eux, il n'y aurait pas autant de guerre ... Et pour Myriam, la chose semblait la même. Bien qu'elle en parle sous une tournure plus intimiste. Comme-ci, elle avait vécu elle-même à ses côtés. Comme-ci elle avait pu l'étudier durant des années. Mais elle n'avait que dix-sept ans et non plus de deux mille. Elle était juste une de ces personnes qui avaient su reconnaitre un génie de l'histoire.
— J'aurais donné chère pour le connaitre, il avait une vision des choses si futuriste que sa compagnie devait-être la meilleure d'Alexandrie. Tous ceux qui sont passés par ses enseignements on marquaient l'histoire. Aristote avait le don de faire d'une personne un maitre, un dieu. La force de l'esprit, la connaissance, l'intelligence, maitre de tous. J'aime l'antiquité, mais j'aime surtout ces périodes ou des hommes comme Aristote ont vécu, ce sont des périodes, une partie de l'histoire si précieuse à mes yeux. C'est la connaissance ... Et à t'écouter, soit tu es aussi passionné que moi, soit ce monument culturel est de ta famille et tu me la cachais...
Ma tirade enflammé par l'envie de connaitre, de découvrir, m'avait empêché de voir les mètres défiler. Si bien que fûmes déjà arrivé. Passant par la sécurité, je me retrouvai avec un badge VIP, la classe. Visitant et écoutant comme un bon élève, je me laissai guider. Forcer d'admettre qu'elle n'avait plus rien à me montrer, je dus moi aussi d'admettre quelque chose. Le temps était passé trop vite. Bien que le monde du cinéma m'intéresse moi que le royaume de la littérature. Je devais reconnaitre, que son monde était fabuleux.
Donner des leçons et en recevoir. Le Cinéma essayer de reproduire ce que des auteurs faisaient avant eux. Créer un univers et le partager. Reprenant parfois les succès littéraire, le cinéma naissait des livres. Simple au premier abord, les réalisateurs et scénaristes qui étaient derrière semblé être de vrais littéraire.
— Et voilà. Tu as vu tout ce qu'il y avait d'intéressant à voir sur un plateau de tournage. Maintenant, qu'est-ce que tu voudrais faire?
Son magnifique sourire m'empêcha de répondre rapidement. Toujours désemparé par son charme. Charme qui n'avait aucun effet sur moi, du moins avant. C'est fou comme en quelques mots elle a pu faire changer ma vision des choses. Alors quoi faire maintenant ? Bonne question. Ne sachant pas trop quoi de raisonnable, je me reportais à ce qu'elle m'avait dit plutôt.
— Tu m'avais bien dit que tu allais me changer les idées ? Alors je te laisse décider, fais toi plaisir ! Ah et je ne suis pas en sucre.
Répondant à mon tour à son sourire. Je ne pouvais pas réfléchir de moi-même. Car bien que j'ai une idée précise sur mes envies... Je ne pouvais pas les réaliser. Au risque de mettre fin à tous. Et de la perdre à jamais...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Jeu 9 Déc - 17:56 | |
| — J'aurais donné chère pour le connaitre, il avait une vision des choses si futuriste que sa compagnie devait-être la meilleure d'Alexandrie. Tous ceux qui sont passés par ses enseignements on marquaient l'histoire. Aristote avait le don de faire d'une personne un maitre, un dieu. La force de l'esprit, la connaissance, l'intelligence, maitre de tous. J'aime l'antiquité, mais j'aime surtout ces périodes ou des hommes comme Aristote ont vécu, ce sont des périodes, une partie de l'histoire si précieuse à mes yeux. C'est la connaissance ... Et à t'écouter, soit tu es aussi passionné que moi, soit ce monument culturel est de ta famille et tu me la cachais...
Alors qu'elle l'écoutait parler d'Aristote, du fait qu'il aurait aimer le connaitre, Myriam se dit qu'elle aurait voulu pouvoir lui dire qu'elle, elle l'avait connu, et qu'elle pouvait lui en parler pendant des heures si elle le voulait. Il avait raison, Aristote était un grand homme, ce qu'il apprenait à ses élèves rendaient ces derniers plus forts, plus intelligent, meilleurs. Cela avait été le cas de son père, et le sien aussi, du moins avant qu'elle ne soit tuée. Par contre, quand il lui dit que soit elle était aussi passionnée que lui par Aristote, soit il faisait partit de sa famille et qu'elle lui cachait, Myriam se mit à sourire, mais un sourire remplit de mystère. Elle ne pouvait pas lui répondre qu'il avait été son mentor, elle aurait passé pour une folle. Mais c'est vrai qu'elle était passionnée par l'histoire, ca a toujours été le cas, sans doute que c'était normal puisqu'elle avait traversé l'histoire de l'humanité au complet depuis 2 300 ans, mais elle aimait spécialement l'histoire de la Grèce antique, de l'Égypte ancienne et des peuples précolombiens. Trois civilisations qui la fascinaient depuis longtemps et qu'elle avait cotoyé, du moins pour les peuples pré-colombiens. Quoiqu'il en soit, elle ne devait pas lui parler de tout ca, pas immédiatement du moins.
- Et bien, pour tout t'avouer, il est effectivement dans ma famille, enfin, en quelque sorte. C'est compliqué à expliquer, à vrai dire, mais c'est l'époque qui me passionne en fait. L'histoire en générale, mais surtout celle de la Grèce, de l'Égypte et de l'Amérique centrale pré-colombienne. Tu sais, les Incas, les Mayas et tout ca?
Myriam sourit, elle adorait parler d'histoire, c'était l'une de ses nombreuses passions. Il va s'en dire qu'en 2 300 ans d'existence, elle avait dut trouver de quoi s'occuper, sinon elle aurait trouvé le temps bien long. Elle était aussi passionnée de photographie, d'équitation, de sports, et elle adorait lire et écrire. Bref, elle avait plusieurs talents, d'ailleurs, elle était plutôt douée pour dessiner aussi. Son appartement était un véritable musée de toutes ses oeuvres qu'elle avait fait depuis qu'elle avait été éveillée par un démon, il y a plus de deux milles ans.
— Tu m'avais bien dit que tu allais me changer les idées ? Alors je te laisse décider, fais toi plaisir ! Ah et je ne suis pas en sucre.
Myriam regarda le sourire d'Aaron. Malgré sa maladie, son sourire était adorable, il n'avait en rien perdu de son éclat. Ce qui fit penser à la belle brunette qu'elle aurait aimé connaitre Aaron sans la maladie, ou à tout le moins, sans que la maladie soit aussi avancé. Il avait encore tant de choses à découvrir, tant de choses à voir, et si peu de temps pour le faire. Non. Décidément, il fallait qu'elle fasse quelque chose pour empêcher cela. Ce n'était pas comme si elle ne pouvait rien faire. Elle avait le moyen de faire quelque chose pour lui, elle pouvait le faire, il lui fallait seulement un peu de temps. Se rappelant qu'Aaron venait de lui dire qu'elle devait décidé de ce qu'ils allaient faire, tout en précisant au passage qu'il n'était pas fait en sucre - facon subtile de lui dire qu'il n'était pas faible sans doute- Myriam se dit qu'il aurait pu être intéressant de l'amener au musée. Oh oui! Justement, une exposition sur la Grèce antique venait d'ouvrir, ils pourraient aller la regarder! Souriant jusqu'aux oreilles de sa merveilleuse idée, Myriam entraina Aaron à sa voiture. Comme ils devaient se rendre au centre-ville, mieux valait y aller en auto.
Toutefois, au moment où ils quittaient le plateau, un immense miroir se promena devant eux. Bon d'accord, c'était deux techniciens qui voyageaient un accessoire, mais Myriam eut le temps de voir son reflet dans la glace. Elle avait encore son ''costume de scène'': elle ressemblait vraiment à une droguée/prostituée. Elle avait complètement oublié ce détail lorsqu'elle était allée marcher! Et Aaron qui ne le lui avait pas dit! Oh la la, aussi bien dire que les passants tantot la regardait elle étrangement et pas Aaron. Horrifiée par son apparence, il était hors de question que Myriam aille au musée ainsi habillée. Elle regarda Aaron et prit sa main, l'entrainant rapidement à son véhicule. Une fois arrivée à celui-ci, elle lui ouvrit la portière, coté passager, puis alla prendre place coté chauffeur. Puis, elle démarra son véhicule et regarda son ami.
- Je sais où je vais t'amener, tu vas voir, tu vas aimé ca. Mais avant toute chose, je dois ABSOLUMENT aller me changer. Hors de question que j'aille là-bas habillée en prostituée. d'Ailleurs, tu aurais pu me dire que j'avais oublié d'enlever mon costume de tournage! J'ai l'air de quoi moi maintenant, à me promener comme une catin dans les rues du Camden Town!Ah la la... les hommes! Et je suis sure que ca t'a plus en plus!
Évidemment, Myriam exagérait et elle trouvait ca plutot amusant en fait, mais bon. Changeant le boitier de transmission, elle se mit sur le reculon et sortit son auto de son stationnement. Ensuite, elle repartit de l'avant en direction de chez elle.Elle tourna la tête vers Aaron et le mentionna, pour être certaine qu'il avait compris où ils allaient pour le moment. Elle lui sourit avant de s'adresser à lui.
- On va chez moi, je me change et ensuite on sort. TU verras, je vais te changer les idées!
Elle accéléra et se dirigea vers son appartement. Elle avait bien l'intention de s'habiller autrement, car elle n'aimait pas du tout ce qu'elle portait. Généralement, ses tenues à elle étaient... comment dire... plus habillée. Voila, c'est ca. Il y avait légèrement (beaucoup) plus de tissus sur ses vêtements personnelles que sur les vêtements qu,elle avait en ce moment pour jouer son personnage. En route, elle regarda l'heure et vit qu'il était presque midi. Et voila, une pierre deux coups, elle venait de trouver comment allonger le temps passé avec Aaron.
- Une fois chez moi, on pourra diner avant de repartir! Comme ca, on aura fait le plein d'énergie avant d'aller où je compte t'amener.
Elle fit une pause, perplexe. Depuis le peu de temps qu'elle connaissait Aaron, il n'était jamais venue chez elle. Elle venait à peine de le réaliser. Et bien, il fallait une première fois à tout, non? Elle regarda son ami et sourit, tout en continuant de rouler vers chez elle. C'était parfait, car elle restait dans un bel appartement au centre-ville, tout près du musée où elle voulait justement amener le beau brun. Mais attention, elle comptait bien lui en faire la surprise jusqu'au dernier moment. Pas question de lui révéler où elle l'amenait avant d'y être rendue, ou presque. Hey oui, Myriam adorait les surprises, ainsi que tout ce qui était mystérieux...
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:28, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
Age : 35 Messages : 375 Date d'inscription : 02/12/2010
| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] Jeu 9 Déc - 19:40 | |
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Je ne savais plus vraiment à quoi je ressemblais maintenant. Surement à un zombie, pour changer. J'avais vraiment horreur de l'image que je renvoyais. Comment je pouvais le dire ? Ici et maintenant ? Car au moment ou Myriam m'emmenait avec elle, je croisai la route d'un miroir. Je ne fus pas le seul à me choquer. La jolie brune sembla se rendre compte d'un détail... Elle avait toujours sa tenu de tournage. J'aurais pu lui dire ... Mais la voir ainsi était comique et puis je n'allais pas lui faire la remarque et la faire fuir.
Me prenant de nouveau la main, elle m'entraîna vers ce qui semblait-être sa voiture. M'ouvrant la porte passager, avant de se diriger vers celle du chauffeur. Hésitant un instant, je finis par y rentrer. Démarrant la voiture. Un duos ronronnement s'échappa alors du moteur.
— Je sais où je vais t'amener, tu vas voir, tu vas aimer ça. Mais avant toute chose, je dois ABSOLUMENT aller me changer. Hors de question que j'aille là-bas habillée en prostituée. D'ailleurs, tu aurais pu me dire que j'avais oublié d'enlever mon costume de tournage! J'ai l'air de quoi moi maintenant, à me promener comme une catin dans les rues du Camden Town!Ah la la... les hommes! Et je suis sur que ca t'a plus en plus!
— J'aurais pu te le dire, mais vois-tu ... Je n'osais pas !
Souriant de nouveau à ses propos, je retombai rapidement dans le silence. Marche arrière avant de s'engager dans la circulation. Elle ne semblait pas s'exciter sur sa voiture... Je préférais. Pas envie de mourir maintenant. Mais cette sagesse au volant était surprenant. Elle m'annonça, peu de temps après notre départ, que nous allions chez elle. Quelle honneur. Souriant de nouveau, je lui répondis pas un simple regard.
Un honneur d'aller chez elle. C'est vrai que chez moi ce n'était pas le top... Enfin je m'éloigne. La n'est pas la question. Elle reprit enfin la parole. Annonçant quelque chose qui allait prolonger notre temps ensemble. Une joie grandissante. Nous allions donc rester ensemble.
— Une fois chez moi, on pourra diner avant de repartir! Comme ça, on aura fait le plein d'énergie avant d'aller où je compte t'amener.
— Oula, tu prends des risques ... Je dois manger mon poids à chaque repas !
Et c'était vrais. Mon corps demandé beaucoup d'énergie, d'autant que j'étais toujours aussi hyper-actif. En parlant de corps... Retour à la réalité. Je saisis mon sac dans lequel je plongeai ma main. Cherchant quelque chose qui m'était indispensable en ce moment. J'en profitai pour sortir ce dont je n'allais plus me servir avant longtemps, bouteille de Vodka et paquet de clopes (Quasi-vide au passage). Je comptais les jeter dés que possible. Et puis, je trouvai enfin ce que je cherchais. Deux boites de médicament. La première pour la leucémie, la deuxième contre les effets indésirables de la première.
Pas question de loupé mes doses aujourd'hui. Sinon ... Je n'allais pas forcement tenir le coup. Refermant mon sac, j'attendis un feu rouge pour me tirer de la voiture. Jetant dans la poubelle la plus proche la bouteille et le paquet, je retrouvai la voiture peu de temps après. Feu toujours rouge. Victoire.
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| Sujet: Re: Ah non! Tu n'es pas encore là toi! [PV. Myriam LeGrand et Aaron Lewis ] | |
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