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| Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] | |
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| Sujet: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Jeu 9 Déc - 20:35 | |
| — J'aurais pu te le dire, mais vois-tu ... Je n'osais pas ! Il n'osait pas! Il n'avait pas osé lui dire qu'elle avait l'air d'une dévergondée! Bon d'accord, ca aurait pu mal passé s'il lui aurait dire un truc du genre: Tes habillé en pouffiasse, mais s'il aurait dit plutot un truc du genre: C'est ta tenue pour le film dont tu m'as parlé? Là, ca aurait mieux paru et elle aurait pu se rendre compte qu'elle avait l'air d'une pouffiasse et ce, sans qu'il ne le lui dise d'une facon vexante! Mais bon, sans doute n'y avait-il pas pensé, il était humain après tout, ca pouvait lui arriver, surtout dans sa condition. Mais, va savoir pourquoi, sans doute parce que malgré tout Aaron restait un mec, il sembla à Myriam que ce dernier avait relativement bien profité de la vue que la tenue de tournage de la brunette lui avait donné... Tant mieux si cela avait pu rendre sa journée plus agréable, mais quand même, ca cachait tellement peu de choses... Ca en était presque gênant pour la princesse des ténèbres, qui était née à une tout autre époque que celle-ci. Une époque où c'était les longues robes qui cachaient tout, ne laissant entrevoir que peu de choses et laissant place à l'imagination. Un grand choc pour elle de voir la société évoluée jusqu'à aujourd'hui, avec leur jupe aussi courte que des ceintures! Mais bon, que pouvait-elle y faire? Absolument rien. Donc elle faisait avec et s'adaptait petit à petit. Elle mettait maintenant des jupes courte et des décolletés, mais jamais rien qui faisait vulgaire. — Oula, tu prends des risques ... Je dois manger mon poids à chaque repas ! La belle brune éclata d'un rire mélodieux et franc. Ainsi donc, il mangeait son poids à chaque repas? Cela pouvait être logique, vu sa maladie. Toutefois, cela ne fit pas peur à Myriam. Au contraire, elle le vit comme un défi à réaliser. Cuisiner assez pour satisfaire l'appétit de son ami. D'ailleurs, elle se demandait déjà ce qu'elle pourrait bien faire pour diner... Elle n'avait rien de décongeler, mais elle avait plein de bonnes choses quand même dans son frigo... Elle verra ca une fois rendue chez elle, sans doute. Alors qu'il venait à peine de lui parler, Aaron se mit à fouiller dans son sac, cherchant sans doute quelque chose. Lorsqu'il sortit sa bouteille de Vodka et son paquet de cigarette, Myriam grogna. Mais pas un petit grognement, mais bien un grognement qui aurait pu laisser savoir qu'elle était un démon. Heureusement, le grognement ne dura pas longtemps, ce n'était qu'un avertissement du genre: Tu t'en sers, je te jette dehors de mon auto alors qu'elle roule. Puis, ensuite il sortit de son sac deux petites boites. Myrie en conclut donc qu'il devait s'agir de ses boites de médicaments. C'était une chose de savoir son ami malade, s'en était une autre de le voir sortir les boites qui le prouvaient. En fait, cela assoma littéralement Myriam. C'était LA preuve qui démontrait qu'il était vraiment malade, que c'était pour de vrai et qu'il pouvait vraiment mourir à tout moment. Une larme coula sur sa joue, mais elle l'essuya rapidement. Hors de question qu'Aaron la voit. Puis, alors qu'elle venait de s'arrêter à un feu rouge, elle vit Aaron descendre de la voiture. Carrément surprise, elle n'intervint même pas, se contentant de le regarder. Mais putain, pourquoi il sortait de l'auto lui? C'est là qu'elle le vit. Il jetait sa bouteille de vodka et son paquet de cigarette. Il revint ensuite s'asseoir dans la voiture, le feu était encore rouge. Myriam le regardait, émerveillée par son geste. Elle lui fit le plus beau des sourires et lui fit un calin. Elle était si fière de lui. Elle lui souffla un doux «Merci» au creux de l'oreille et ensuite, elle reprit le volant, car la lumière venait de tourner au vert. Il ne le savait pas, mais ce qu'il venait de faire représentait beaucoup aux yeux de Myriam. Cela signifiait qu'il voulait vraiment être aider, par elle. Et c'était bon signe ca, très bon signe même. La jolie démone continua donc de rouler un moment, le centre-ville n'étant désormais qu'à 5 minutes en automobile, signe qu'ils étaient bientôt arrivés chez elle. Étrangement, elle avait hâte d'y être. Se retrouver seule avec Aaron ne lui faisait pas peur, mais elle se demandait ce qui allait arriver. Ce serait la première fois qu'ils se verraient seuls, sans vraiment personne autour, ne serait-ce que quelques passants. Mais bon, que pourrait-il se passer de si grave? Absolument rien, du moins, dans la tête de Myrie.Lorsque cette dernière se gara enfin sur la place de stationnement qui lui était réservée, elle se tourna vers Aaron en souriant. Ils étaient en face d'un building, plus ou moins grand, où se trouvait que des appartements beaux, grands et luxueux. Après tout, elle pouvait se le permettre, étant donné qu'elle était actrice, mais surtout qu'elle avait réussit à économiser son argent depuis plus de 2 000 ans... Elle débarqua de la voiture, alla ouvrir la portière de son ami et lui prit la main pour le faire sortir. Bon d'accord, elle prenait peut-être un peu trop soin de lui, mais bon... elle n'y pouvait rien, c'était dans sa nature d'agir ainsi. Nah... en fait pas du tout, c'était ca le plus étonnant. Avec Aaron, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être gentille et de l'aider, mais c'était tout le contraire de qui elle était habituellement. Étrange, très étrange même, mais Myrie ne s'en formalisait pas, elle savait qu'avec n'importe qui d'autre, elle agirait comme elle le faisait d'habitude. Il n'y avait qu'avec Aaron qu'elle était aussi gentille. Quoique, parfois, il lui arrivait d'être sympa avec Laurys aussi, un autre démon. Dans tous les cas, elle se sentait liée à Aaron, même si elle ignorait comment, et c'est pour cela qu'elle était aussi sympa avec lui.Entrainant Aaron à sa suite, elle ouvrit la porte du building et se dirigea vers l'asenceur. Elle n'allait quand même pas prendre les marches pour monter au 5ième étage avec Aaron et ce même si ce dernier avait tenu à préciser qu'il n'était pas fait en sucre. Elle ne voulait pas l'épuiser à monter des marches alors qu'après le diner, ils iraient marcher tout l'après-midi au musée. Elle n'était pas sadique quand même! Enfin, pas avec lui! Elle appuya sur le bouton de l'ascenceur et attendit que ce dernier s'ouvre. Ensuite, elle s'y engouffra, son bel humain la suivit, et elle appuya sur le bouton 5. La terrible machine s'activa et rapidement ils furent à destination. Elle sortit de l'ascenceur en compagnie d'Aaron et ensuite se dirigea vers son appartement. Elle sortit sa clé et débarra sa porte d'appartement. Elle y entra, alluma la lumière et fit signe à Aaron d'entrer.- Et voila, c'est mon chez moi. Entre et fait comme chez toi, je me change vite fait et ensuite on mange.L'appartement de Myriam était spécial en ceci: c'était un loft où chaque pièce n'était pas séparé par des portes, mais bien par des jolies voiles, hormis pour la salle de bain, évidemment. Donc, on pouvait voir de l'entrée, la chambre de Myriam où celle-ci s'était dirigée. La chambre était jolie, remplit de voilures et de paravents semi-transparent. On voyait que tout semblait ancien, ce qui était relativement le cas, puisque Myriam avait gardé tout ce qu'elle pouvait de ses possessions des 2 300 dernières années. À voir les toiles qui ornaient les murs, ainsi que les biblots, les artéfacts, etc., à première lieu, on pouvait penser qu'elle était une collectionneuse d'antiquité, mais lorsqu'on savait qui elle était, on se doutait que ce n'était pas qu'une collection. Un humain qui serait très remarqueur aurait pu facilement faire le lien avec toutes les reliques de son appartement, son regard où on pouvait appercevoir une âme très agée, plus que son âge physique et sa facon de parler de l'histoire de l'humanité et ainsi se douter qu'elle ne devait pas être tout à fait humaine. Mais jusqu'à maintenant, cela n'était jamais arrivé.Myriam se dirigea donc vers sa chambre et une fois qu'elle fut dos à Aaron, elle enleva son haut. Donc, tout ce que le jeune homme voyait, c'était la fermeture de son soutien-gorge, ses homoplates et le creux de ses reins. Elle alla se choisir une tenue et alla derrière le paravent pour se changer, comme d'habitude, ne laissant que son ombre à regarder pour Aaron. Elle ressortit ensuite de derrière le paravent, toute habillée elle avait mit une jolie robe noire, ni trop sobre, ni trop chic, qui mettait ses si belle courbes en valeurs. Elle avait l'air, en fait, de ceci:Satisfaite de s'être enfin changée, elle alla rejoindre Aaron en souriant.- Ahhhh je me sens mieux, moi-même. Alors, qu'est-ce que tu souhaiterais manger pour diner?Myriam prit la main d'Aaron et l'attira à elle. Elle l'amena dans la cuisine, un peu plus loin, car il semblait perdu dans ses pensées, la bouche entre-ouverte, et elle ne voulait pas qu'il reste dans le portique. Elle finit par lui reparler, amusée.- Ouh ouh! Aaron? La terre apelle la lune? Tu m'écoute mon beau?
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:17, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Jeu 9 Déc - 21:35 | |
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A peine avais-je regagné la voiture qu'elle me prit dans ses bras. Me murmurant un merci au creux de l'oreille. Tenir pour aujourd'hui était une chose, mais dès que la nuit sera venu, je replongerais de l'obscurité. Me vouant à maudire ce corps qui n'était pas le mien. Reprenant la route, le chemin fut franchi dans le silence le plus complet. Pas un murmure. Je ne pus retenir un sifflement lorsqu'elle pénétra dans le parking d'un des plus prestigieux immeuble de Londres. Il y avait vraiment une différence de moyen entre elle et moi. Ma petite maison de banlieue me semblait bien pale à côté de ça.
Profitant de la surprise elle vient m'ouvrir la portière. Levant alors les yeux au ciel, je n'osai pas en rajouter. Elle semblait décider à me surprotéger. La suivant comme un petit chien nous arrivâmes devant un ascenseur. Qu'elle essaye de le prendre pour un étage et je redescendrais à pieds ! Cinquième ... J'accepte. Arrivant enfin devant la porte de la jeune femme, je restai sur le palier, n'osant pas entrer sans permission. Me faisant signe, j'entrai fébrilement dans les appartements de la jolie brune.
— Et voilà, c'est mon chez moi. Entre et fait comme chez toi, je me change vite fait et ensuite on mange.
Incapable de répondre quoi que ce soit, je restai bouchebé face au contenue de l'appartement. C'était le paradis ... Je devais être mort... C'était impossible autrement. Et puis un bruit attira mon regard vers une pièce. Celle ou Myriam s'était réfugié pour ... Se changer. Son corps si parfait semblait m'attirer inexorablement vers l'interdit. Il me fallut quelques minutes avant de détourner le regard. Posant mon sac contre un fauteuil et ma veste sur ce dernier. C'était impossible d'avoir autant de choses ...
Me dirigeant instinctivement vers certains, je crus rêvé. Beaucoup d'objets étaient des reproductions, du moins je l'espère, de reliques disparu au cours des siècles. Les lieux semblaient respirer une autre époque. Des tissus d'une bonne facture ... De quoi perdre la tête. Beaucoup de livres écrient en latin et grec ... Merci maman de m'avoir forcé à commencer ! Revenant lentement vers la porte j'avais du mal à refermer la bouche. Problème amplifié par l'arrivée de Myriam. Tout simplement magnifique. Nous étions vraiment du même niveau.
Proche d'une déesse Grec, je n'étais qu'un simple soldat Perse face à elle. Vêtu d'une somptueuse robe noir, je ne pus que focaliser sur elle. Ayant moi-même des vêtements d'une grande élégance ... Ok un jean et un simple t-shirt. Pas de quoi rivaliser.
— Ahhhh je me sens mieux, moi-même. Alors, qu'est-ce que tu souhaiterais manger pour diner?
Toujours hypnotisé je ne sus quoi répondre. Mes convictions, mes barrières cédaient les unes après les autres. Et même lorsqu'elle reprit la parole, je restai loin de tous. Devant passer une main sur mon visage. J'avais pris une décision. J'allais la regretter. Mais j'avais besoin de savoir. De savoir si mon esprit avait réellement cédé. Et quelque soit la réponse de mon corps ... Elle me laisserait tomber ... Elle n'avait aucun intérêt à s'approcher de moi. Myriam pourrait donc reprendre sa vie. Et moi finir la mienne.
Elle m'avait attiré à elle. Je n'eus qu'à plonger mon regard dans le sien. Le reste se passa naturellement. Ma main effleura le visage de la jolie brune, avant de s'attacher à sa nuque. Mon visage s'avança de lui-même et avant d'avoir pu changer d'avis, mes lèvres épousèrent celle de Myriam. Malgré la folie de mon acte, il n'y avait rien de violent dans mon geste. Bien que je l'embrasse contre son gré, j'avais dosé mes émotions. Ce qui n'était qu'un geste irréfléchit devint un geste assumé. Mais je n'avais pas à lui imposer une telle chose.
C'est pourquoi je rompis tous contacte. M'éloignant enfin du visage, puis du corps de celle qui m'avait possédé. Baissant les yeux, comme honteux de l'avoir embrassé sans raison, je finis par reculer de plus en plus. Sortant de ce qui était la cuisine :
Me dirigeant de nouveau vers la sortie, je ne me figeai pas face à elle. Tournant la poignée pour l'ouvrir. M'enfuir comme un voleur ? Oui. Sortant enfin du lieu du crime je ne me dirigeai pas vers l'ascenseur. M'arrêtant un court instant contre un mur, je me claquai contre ce dernier. Me faire mal était le but, je n'avais pas réfléchit. J'avais fait le con. Pourtant, l'embrasser était la chose qui m'avait bénéfique que j'avais fait cette année. Vivre un semblant ...
Passant mes deux mains dans mes cheveux je commençai à tourner en rond devant l'appartement. Devant me faire violence pour ne pas me claquer de nouveau contre un mur. J'avais oublié mes affaires chez elle ... Quel con !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Jeu 9 Déc - 22:48 | |
| Myriam se douta, à voir l'allure d'Aaron, que ce dernier était impressionné par la quantité d'objets anciens qu'elle possédait. C'est vrai qu'elle n'avait pas pensé à ce détail... Mais bon, elle passerait sans doute pour une passionnée d'histoire, tout simplement. Il avait l'air comme hypnotisé par tout ce qu'il voyait. S'il était à moitié aussi passionné qu'elle par l'histoire, il devait sans doute se sentir comme un enfant devant le plus grand bonbon du monde, ou un truc similaire à cela. Toutefois, lorsqu'elle sortit de sa chambre habillée de sa jolie robe noire, ce n'était plus de l'admiration pour les artéfacts qu'il avait, c'était autre chose. Cette lueur dans son regard... Elle était à la fois familière et à la fois inconnu à Myriam. Que se passait-il donc dans sa tête? À quoi pensait-il pour avoir un tel regard? Alors qu'elle venait de lui parler, il n'y avait toujours aucune réponse de la part d'Aaron. Elle aurait donné n'importe quoi à cet instant pour pouvoir lire dans ses pensées, chose que, malheureusement, elle n'arrivait toujours pas à faire, même après plus de 2 000 ans d'existence.
Puis, alors que Myriam l'Avait attiré vers elle pour aller dans la cuisine, l'impensable se produisit. Aaron effleura le visage de Myrie et alla mettre sa main derrière sa nuque. Puis, il avanca son visage vers elle et il l'embrassa doucement. Surprise, sous le choc même, Myriam se laissa embrasser sans rien dire, comme si soudainement son cerveau s'était déconnecté. Elle savait ce qui se passait, mais elle ne comprenait pas. Pourquoi venait-il de faire une telle chose? Pourquoi l'embrasser, c'était insensé! Ils étaient amis, ils s'entendaient bien, pourquoi tout gâcher en venant l'embrasser comme ca? Jamais il n'avait été question d'.... d'Am.... de sentiments plus profonds. Myriam n'était même pas capable de prononcer le mot en A. Cela faisait des millénaires qu'elle n'y croyait plus. Elle ne se souvenait même plus de ce que c'était avant... avant ce qui se passait maintenant. CE baiser... La tête lui tournait, elle se sentait toute retournée à l'intérieure, mais qu'est-ce que c'était que ces sensations étranges qui parcouraient son être tout entier?
Puis, soudain, tout s'arrêta. Avant qu'elle n'ai pu réaliser que c'Était parce qu'Aaron avait cessé de l'embrasser, ce dernier recula et se dirigea vers la porte. Portant les doigts à ses lèvres, Myrie resta figée un bon moment, essayant de comprendre ce qui venait de se passer. Puis soudain, elle se rappela de tout. Pourquoi elle avait l'impression de connaitre Aaron, pourquoi elle cherchait temps à l'aider, à vouloir être avec lui. C'est parce qu'il ressemblait à LUI. C'est à LUI qu'Aaron lui faisait penser. Ca expliquait bien des choses. IL l'avait fait tombée amoureuse, IL lui avait promit la lune et IL l'avait abandonné ensuite. IL l'avait finalement trahie et IL avait été de ceux qui l'ont assassiné. C'était à cause de LUI qu'elle ne croyait plus en l'amour.
— Je suis désolé ...
C'Était ce qu'il avait dit avant de partir, de quitter la pièce, puis l'Appartement. Il était partit et elle était restée plantée là, sans rien faire. D'Accord, il LUI ressemblait physiquement, et elle retrouvait chez Aaron les même qualités qu'elle avait vu chez LUI,mais Aaron était différent, il n'avait pas ces défauts à LUI. Elle devait le retrouver, il avait oublié ses affaires chez elle en partant si rapidement. Elle entendit un bruit sourd qui la sortit de sa torpeur. Aussitôt, elle sortit de l'appartement en trombe et tomba face à face avec Aaron. Il était toujours là. C'était lui qui avait fait ce bruit. Mais que ferait-elle, maintenant qu'elle était devant lui? Que pourrait-elle bien lui dire? elle n'en savait rien, mais elle savait qu'elle devait faire ou dire quelque chose. Elle s'approcha du jeune homme, prit sa main et l'entraina dans son appartement. Ils devaient absolument discuter. ELle devait lui parler de ce qu'elle avait vécu, mais comment le faire sans lui dire qu'elle avait 2 000 ans? En tout cas, elle commenca par l'entrainer dans l'Appartement et alla le faire asseoir sur son lit.
Elle marcha un moment autour du lit, cherchant quelque chose à dire, à faire. Une réponse à lui donner, n'importe quoi pour ne pas qu'il s'en aille. Elle devait mettre les choses au point elle le savait,mais comment? Là était la question. Après plusieurs minutes à marcher sans rien dire, elle finit par prendre une grande respiration, alla s'asseoir près d'Aaron et le regarda dans les yeux. Des larmes coulaient sur ses joues et elle tremblait un peu. Le baiser du jeune humain lui avait fait remonter des souvenirs douloureux et elle n'arrivait plus à contrôler quoique se soit. Malgré tout, elle respira pour se calmer et lui parla, enfin.
- Il y a quelque chose que tu devrais savoir sur moi, Aaron. Je ne crois plus en l'Amour, pour moi, l'amour n'est qu'un mensonge. J'ai eu un petit ami, cela semble si lointain maintenant... Je lui avais tout donné, mon coeur, mon âme et mon corps. On aurait dut patienter et se marrier, on était plutôt vieux jeu. J'avais confiance en lui, plus qu'en quiconque. Mais il a finit par me laisser, et par me trahir. Un jour, il est venu me voir avec des amis et... ca s'est mal terminé, très mal, j'étais à moitié morte quand ils en ont eu finis de moi. Et depuis, je ne suis plus capable de croire en rien.
Elle prit une pause, alla prendre les mains d'Aaron entre les siennes et plongeant son regard dans le sien.
- Quand je te regarde Aaron, je le vois en toi. Mais je ne vois en toi que ce que j'aimais chez lui, les qualités, je ne vois aucun de ses défauts. Tu lui ressembles beaucoup, mais tu es cent, voir mille fois mieux que lui. Tu fais naitre en moi des émotions que j'aurai cru ne jamais ressentir de nouveau et même des émotions que je n'ai jamais ressentie et... et ca me fait peur. Je ne sais pas ce que c'est, je ne sais plus ce que c'est. Tu as changé tellement de choses en moi depuis que je te connais, je ne me reconnais même plus. Mais je sais une chose, c'est que je suis bien quand je suis avec toi, et je ne veux pas te perdre. Je ne sais plus ce que c'est que l'amour, tu veux bien m'apprendre ce que c'est et me montrer que ce n'est pas qu'une perte de temps comme je le pense? S'il-te-plait... Aide moi à croire de nouveau en l'amour!
Elle prit une pause, essuya les larmes qui s'étaient remise à couler, puis reparla.
- Si tu ne veux pas, alors je t'en prie va-t-en, laisse moi et n'essaye plus d'entrer en contact avec moi, car ce que tu me fais vivre, je n'arrive pas à me l'expliquer et si tu ne veux pas m'aider à comprendre, mieux vaut que tu t'éloigne pour que je n'ai plus à ressentir cela.
Elle baissa son regard et cessa de prendre les mains d'Aaron,attendant une réponse de sa part, inquiète de ce qu'il allait dire. Elle venait de se livrer à lui, de lui expliquer une partie de ce qu'elle était, et c'était la première fois en 2 300 ans que cela lui arrivait. Elle espérait seulement qu'il resterait à ses cotés et qu'il comprendrait, mais elle ne pouvait pas lui demander quelque chose de trop énorme pour lui, vu son état.
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:18, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
Age : 35 Messages : 375 Date d'inscription : 02/12/2010
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Jeu 9 Déc - 23:28 | |
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Myriam apparue de nouveau. Aussi chamboulé que moi. Elle m'attira sans attendre à l'intérieur de l'appartement, me conduisant jusqu'à la chambre. Me forçant à m'asseoir sur son lit, je dus supporter ses allé-retour. Me faisant de plus en plus stressé. J'avais gaffé. Horriblement gaffé.
Elle finit par s'asseoir à mes côtés, le visage mouillé par les pleures. Prenant la parole elle m'annonça quelque chose qui eut le don de me tuer. Je comprenais enfin l'étendu de mes erreurs. Elle avait été blessé mentalement et physiquement par quelqu'un. Par quelqu'un qui se disait l'aimer. J'étais un crétin finis. Je l'avais blessé comme jamais. Si j'avais pu, ne serais-ce que pour une fois, ne pas suivre mon instinct ... J'aurais évité beaucoup de choses. Prenant ma main dans les siennes, elle chercha mon regard qui s'était fait fuyant. J'avais peur de comprendre ce qui allait suivre.
La jolie brune attendais de moi des choses que je ne pouvais lui donner. Elle espérait trop de moi. Je lui avais donné de fausses informations. Je n'avais jamais aimé, j'avais juste accepté, supporté. Pourtant, avec Myriam, ce qui s'était produit était trop différent. Chaque fragment de mon corps semblait avoir enregistré ces émotions si particulière. Contrairement à elle, je n'avais jamais aimé. Je ne pouvais l'aider. Bien que je n'aurais aimé.
— Si tu ne veux pas, alors je t'en prie va-t-en, laisse moi et n'essaye plus d'entrer en contact avec moi, car ce que tu me fais vivre, je n'arrive pas à me l'expliquer et si tu ne veux pas m'aider à comprendre, mieux vaut que tu t'éloigne pour que je n'ai plus à ressentir cela.
— Désolé ... Mais je ne pourrais rien t'apprendre, car moi-même je m'y refuse ... Je ne peux pas. Je n'ai pas le droit d'aimer, car ... car je t'abandonnerais ... Contre mon gré, mais je n'ai pas le droit de m'attacher ... Je suis désolé ... Vraiment désole, j'aurais voulu me laisser allé avec toi ... mais je me rends compte que je ne vaudrais pas mieux que cet homme qui t'a blessé ... J'aurais aimé t'offrir tout l'amour du monde, mais au lieu de sa ... Je ne ferais qu'empirer les choses
Ma gorge s'était noué, mes poings serraient. Je n'aimais pas ce que je lui faisais. Je n'aimais pas ce que j'avais dis. Je l'avais trahis, comme cet homme avant elle. Pourtant au lieu de me lever et partir, je saisis Myriam dans mes bras. Essayant de calmer les tremblements qui la secouaient. La ramener sur terre, l'apaiser avant de partir. Après tous, je ne pouvais pas lui offrir ce qu'elle voulait. Je n'avais donc plus rien à faire ici. J'avais réussi à l'éloigner, mais voilà, je ne voulais pas de cela.
— La seule chose que j'ai à t'offrir ce sont mes gestes maladroits, et mes sentiments pour un temps ... Mais ce ne serait pas honnête pour toi ... Tu mérites mieux que lui, que moi, que ça ...
Je ne valais pas mieux que lui. Je n'avais rien à offrir de plus. J'étais condamné à mourir... Me payer le luxe d'aimer était dangereux ... mais être heureux ... Que faire lorsque le choix implique la santé de l'autre autant que la votre. Pourtant, j'avais relevé son visage vers le mien. Déposant un baiser sur le front tremblant de la jeune femme. Essuyant ses larmes avant de la reprendre dans mes bras.
— Si ma présence éphèrme ne te conviens pas ... Je partirais sans insister, disparaissant de ta vie.
Il n'y avait rien de méchant. Juste un énorme respect pour la personne qu'elle était. Je n'avais plus à choisir. Elle seule pouvait décider des risques à prendre, ou non.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Ven 10 Déc - 1:45 | |
| — Désolé ... Mais je ne pourrais rien t'apprendre, car moi-même je m'y refuse ... Je ne peux pas. Je n'ai pas le droit d'aimer, car ... car je t'abandonnerais ... Contre mon gré, mais je n'ai pas le droit de m'attacher ... Je suis désolé ... Vraiment désole, j'aurais voulu me laisser allé avec toi ... mais je me rends compte que je ne vaudrais pas mieux que cet homme qui t'a blessé ... J'aurais aimé t'offrir tout l'amour du monde, mais au lieu de sa ... Je ne ferais qu'empirer les choses
Coup de poignard en plein coeur, coeur qui pourtant avait eu 2 300 ans pour se blinder. Elle comprenait qu'il ne voulait pas aimer quelqu'un car il finirait par l'abandonner lorsqu'il mourrait, mais il restait charmant malgré tout. Il avait peur de la blesser, de lui faire de la peine. Cela se voyait dans ses yeux, cela s'entendait dans sa voix. C'était tellement touchant, tellement gentil de sa part. Il avait réussit à ouvrir en elle une porte qui avait été fermé à double tour et dont elle avait jeté la clé. Elle voyait qu'il serrait ses poings, il avait beaucoup de misère à se contrôler et encore une fois, elle aurait voulu être dans sa tête pour savoir ce qu'il pensait. Elle n'en eut pas de besoin, car il la prit dans ses bras, tentant de la consoler. Au lieu de se calmer, Myriam se sentie vidée de toute son énergie, comme si, après toutes ses années à lutter, à fermer son coeur à tout le monde, elle voulait se libérer. Se libérer avec des pleurs. Car oui, elle se mettait peu à peu à pleurer. Et ca lui fit du bien. Elle n'avait pas fait cela depuis plus de 2 000 ans, c'était long quand même! Et pleurer, là, alors qu'elle était dans les bras d'Aaron, ca la soulageait grandement. Elle aurait voulu lui dire, là, tout de suite, qui elle était réellement. Peut-être que s'il savait qu'elle pouvait le sauver, il accepterait de lui réapprendre à aimer. Mais elle ne pouvait pas le faire, pas maintenant. Il était trop fragile, elle était trop chavirée. C'était trop tôt encore. Un autre jour, un autre moment, un autre temps.
— La seule chose que j'ai à t'offrir ce sont mes gestes maladroits, et mes sentiments pour un temps ... Mais ce ne serait pas honnête pour toi ... Tu mérites mieux que lui, que moi, que ça ...
Ces sentiments pour un temps. Si ca lui permettait de réapprendre à aimer, même si cétait court, est-ce que cela en valait la peine? Sans oublier que s'ils se rapprochaient ainsi, elle lui révélerait qui elle était et ils pourraient continuer ainsi longtemps. Mais encore là, si elle l'éveillait, elle le soignerait, mais qui lui dit qu'il n'irait pas ailleurs? Découvrir ce qu'il n'avait jamais découvert étant malade? S'il fallait qu'elle le libère et qu'ensuite il s'en aille... Oh non, elle ne survivrait pas à cela, surtout pas s'il avait réussit à lui faire aimer de nouveau. L'amour était la plus terrible des douleurs, mais en même temps, la meilleure des douceurs. Aaron déposa un baiser sur le front de Myriam, qui ferma les yeux. ensuite, il vint délicatement essuyer les larmes qu'elle avait versé et l'a reprit dans ses bras. Elle s'y installa confortablement et entoura son dos de ses bras, comme si elle ne voulait plus jamais le quitter. Ils allaient vers une pente très dangereuse...
— Si ma présence éphèrme ne te conviens pas ... Je partirais sans insister, disparaissant de ta vie.
Une présence éphémère. C'est comme ca qu'il se considérait depuis le début. Même quand tout était normal, quand ils n'étaient que des amis. Il ne voulait pas qu'elle s'attache trop, parce qu'il ne voulait pas qu'elle le pleure une fois mort. Maintenant que tout semblait changer peu à peu, c'était le même discours, il ne voulait pas qu'elle souffre de sa mort, car elle était innévitable pour lui. C'était à elle de choisir, elle le savait. Et le choix était difficile, car même si ce n'était pas certain qu'il meurt, vu qu'elle pouvait l'éveiller, cela pouvait être possible qu'il ne soit qu'éphémère dans sa vie, s'il décidait de partir une fois sauvé. Seulement, il était trop tard maintenant, s'il ne refusait pas catégoriquement d'aller vers ce chemin là avec elle, elle ne pouvait plus le repousser, c'était trop tard. Il avait déjà fait trop de dégâts dans son esprit et dans son coeur. Il ne pouvait plus lui demander à elle de partir, s'il voulait partir, il devait le faire de lui-même, sinon cela ne marcherait pas.
- Aaron. J'ai oublier ce qu'était aimer, et tu ne l'as jamais su parce que cela ne t'ai jamais arrivé. Tu as fais d'énormes dégâts dans mon esprit, tu as fais tombés toutes les barrières que mon coeur s'était forgé, il est trop tard pour que je te dise que je ne veux pas de toi dans ma vie, même si c'est de façon éphémère. J'imagine qu'avec du temps et de la patienc, nous arriverons sans doute à apprendre ensemble ce qu'est l'amour, à lui donner sa chance, à se faire davantage confiance. Peut-être que je suis trop optimiste, mais chose certaine, je n'ai pas la force de te quitter.
Elle se blottit contre lui, cherchant la chaleur de ce dernier. Elle avait changé, elle ne pouvait plus le nier désormais. Mais elle resterait la même qu'avant, seulement avec un petit plus. Elle était capable de faire son boulot correctement malgré tout, elle se savait. Elle espérait seulement qu'Aaron ne lui briserait pas le coeur à son tour, car se le faire arracher et briser une deuxième fois de la même manière, voir même encore pire que la première fois, ce serait trop pour elle. Elle le regarda dans les yeux, cherchant une réponse sincère de la part du beau brun, d'un simple message qui lui permettrait de mettre un terme à toutes ses angoisses intérieures qui la rongeaient ainsi depuis tout à l'heure.
- Je t'en prie, dit moi que tu accepte, que tu veux faire ce petit bout de chemin avec moi. J'ai besoin de toi Aaron, tu es le seul qui a réussit à me faire oublier ce mec, à me faire descendre ma garde. JE te l'ai déjà dis, tu es le seul ami sincère que j'ai, les autres, ils ne veulent que quelque chose de moi. Mais pas toi. Toi es tu es différent, tu es mieux...
Myriam se tut. Elle ne trouvait plus rien à dire et à sa dernière phrase, sa voix s'était étranglée d'émotions.Elle attendit donc avec impatience de savoir ce qu'Aaron allait lui répondre, son regard plonger dans le sien, les yeux plein d'eau...
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Ven 10 Déc - 6:53 | |
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J'avais fait beaucoup de dégât, mais je n'arrivais plus à regretter mes actes. Je m'étais libéré de dix-sept ans d'emprisonnement. Depuis que j'étais en âge de partager quelque chose avec quelqu'un je n'avais fait que me renfermer. Oublier tout ce qui pourrait me faire sourire. Mais aujourd'hui, alors que ma fin est proche, je cédais enfin. Offrant le peu que j'avais à lui offrir. J'étais toujours convaincu qu'elle valait mieux, mais l'abandonner à un autre était inconcevable. Je n'arrivais plus à penser à cela. Le fait qu'elle puisse disparaitre avec un autre. Ne m'avoir redonné vie pour mieux me tuer.
— Aaron. J'ai oublier ce qu'était aimer, et tu ne l'as jamais su parce que cela ne t'ai jamais arrivé. Tu as fais d'énormes dégâts dans mon esprit, tu as fais tombés toutes les barrières que mon coeur s'était forgé, il est trop tard pour que je te dise que je ne veux pas de toi dans ma vie, même si c'est de façon éphémère. J'imagine qu'avec du temps et de la patience, nous arriverons sans doute à apprendre ensemble ce qu'est l'amour, à lui donner sa chance, à se faire davantage confiance. Peut-être que je suis trop optimiste, mais chose certaine, je n'ai pas la force de te quitter.
—Je n'ai malheureusement pas tous le temps que je voudrais. Mais consacrer celui qui me reste à essayer de te faire confiance, de ne pas avoir peur d'un lendemain ou tu te serais lassé de moi...
Renforçant son contact contra moi, Myriam devait chercher le peu de chaleur que je dégageais. Pourquoi s'être enticher de quelqu'un qui n'avait pas la possibilité de vous aimer convenablement ? Pourquoi tenir à moi ? Je ne la comprenais pas. Je n'avais rien pour moi, même pas une grande fortune, j'étais juste moi ... Beaucoup de défaut, peu de qualité. Et pourtant, elle croyait en ce que j'étais. Relevant alors les yeux vers moi. Déglutissant avec difficulté face à ce regard inquisiteur, elle finit par reprendre la parole.
— Je t'en prie, dit moi que tu accepte, que tu veux faire ce petit bout de chemin avec moi. J'ai besoin de toi Aaron, tu es le seul qui a réussit à me faire oublier ce mec, à me faire descendre ma garde. JE te l'ai déjà dis, tu es le seul ami sincère que j'ai, les autres, ils ne veulent que quelque chose de moi. Mais pas toi. Toi es tu es différent, tu es mieux... — J'ai vécu dix-sept ans dans le déni, dix-sept ans à jouer avec les filles qui voulaient sortir avec moi. Elles venaient toujours à moi et par ennuie j'acceptais. Mais ce que j'ai fait tout-à-l'heure. T'embrasser sans que tu n'ais rien demandé, ce n'était pas mon genre. C'est la première fois que je suis attiré vers quelqu'un... Et qui bien que je ne comprenne pas ce qui t'attire chez moi ... Je n'ai pas envie de te laisser à une autre.
J'avais de plus en plus baissé le son de voix. Presque sur le ton de la confidence à présent. Passant de nouveau ma main sur son visage, j'en essuya quelques gouttes qui l'habité, caressant au passage son visage. Je ne voyais qu'une façon de lui prouver que je n'avais pas menti. Un moyen qui scellerait à jamais mon destin. Car même si j'avais toujours peur que le leucémique que je suis lui fasse peur, je devais apprendre à accepter des sentiments pour moi, mais surtout, avoir confiance en elle.
Alors, comme il y a peu de temps. Je plongeai mon visage vers le sien. Frôlant son visage avec mes lèvres, je finis par les ancrer sur les lèvres de Myriam. De nouveau. Un baiser qui, je l'espère, allé lui faire comprendre que j'étais près à accepter. Que j'avais besoin d'elle. Rien n'allait-être facile. Pourtant, durant le peu de temps ou je l'embrassai, j'eus l'impression que jamais je ne la quitterais. Qu'elle et moi irions plus loin que les quelques années qu'ils me restaient. L'embrassant d'un de ces baisers plein d'amour, j'étais réservé et prudent. Respectant encore une fois l'être avec qui je partageais cet instant.
Nous avions trop broyé du noir. Et je ne pouvais pas la laisser comme cela. C'était à moi de la secouer un peu. Pour qu'elle revienne sur terre. Qu'elle arrête de pleurer. Qu'elle sourit de nouveau. Alors, lorsque que j'arrêtai de l'embrasser, je lui glissai quelques mots au creux de l'oreille.
— J'accepte et j'accepte aussi d'aller te nourrir, en contre partie arrête de pleurer s'il te plait, j'ai l'impression de te violer et ... c'est pas mon style.
Lui passant alors les bras autour de mon cou. Je me redressai, elle dans mes bras. L'amenant vers le fauteuil qui servait de porte manteau à ma veste. L'y déposant doucement avant de m'accroupir sur le sol. Les yeux rivés dans sa direction. Attendant qu'elle se réveille un peu. Que la douleur qui s'était imprégné sur son visage disparaisse. Qu'elle sourit de nouveau.
— Quelle connerie vais-je devoir faire pour espérer revoir un sourire sur ton magnifique visage... Car là, hors mis faire cramer de la nourriture et affirmer que je maitrise ... Je ne vois pas.
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Ven 10 Déc - 12:03 | |
| —Je n'ai malheureusement pas tous le temps que je voudrais. Mais consacrer celui qui me reste à essayer de te faire confiance, de ne pas avoir peur d'un lendemain ou tu te serais lassé de moi...
Elle n'aurai pas dû parler de temps, c'était vraiment stupide de sa part de le faire. Bien sûr qu'il allait lui répondre qu'il n'en avait pas beaucoup devant lui, il se croyait condamné! MAis au moins, il voulait luui faire confiance, arrêter de penser qu'elle pourrait l'abandonner n'importe quand. Et bien, ils étaient deux, car elle pensait exactement la même chose à son propos. Elle aussi se disait que dès qu'elle l'aurait éveillé, il s'en irait loin d'elle pour faire la vie dont il avait toujours rêvé. C'Était une possibilité qui était plus qu'envisageable et qui effrayait Myriam au plus au point. Si elle devait tombée amoureuse de lui et qu'il lui fasse un coup pareil ensuite... Elle ne serait plus jamais la même. Ca, c'était si elle arrivait à continuer de vivre par la suite, ce dont elle n'était pas certaine en premier lieu. Alors que la brunette plongeait son regard dans celui du bel humani, ce dernier déglutit avec misère. Elle lui avait demandé de lui dire s'il acceptait ou pas, il lui répondit.
— J'ai vécu dix-sept ans dans le déni, dix-sept ans à jouer avec les filles qui voulaient sortir avec moi. Elles venaient toujours à moi et par ennuie j'acceptais. Mais ce que j'ai fait tout-à-l'heure. T'embrasser sans que tu n'ais rien demandé, ce n'était pas mon genre. C'est la première fois que je suis attiré vers quelqu'un... Et qui bien que je ne comprenne pas ce qui t'attire chez moi ... Je n'ai pas envie de te laisser à une autre.
Ca ne l'aidait pas à reprendre goût à l'amour de savoir qu'il avait joué avec toutes les filles qui voulaient sortir avec lui juste pour se désennuyer. Et si elle n'était qu'un jouet de plus? Une autre pour se désenuyer? Non qu'il disait, ce n'était pas son genre d'embrasser une fille sans qu'elle ne l'ai demandé. Cela voulait-il dire que, puisqu'il avait fait les premiers pas, il ne jouerait pas avec elle? Non, il ne l'avait pas explicitement dit, donc elle pouvait avoir peur que ce soit le cas. D'ailleurs, cela paraissait fortement dans ses yeux qu'elle était effrayée par ce qu'il venait de dire. Mais il rajouta une chose, qu'il n'avait pas envie qu'elle aille en voir un autre. C'était un peu rassurant, mais encore là, ce ne pouvait être que de la possessivité envers ses jouets, cela ne prouvait absolument rien malheureusement. Retour à la case départ. Sa voix était plus basse, comme s'il voulait se confier à elle. Mais Myriam était terrifiée, elle sentait qu'elle s'embarquait dans quelque chose dont elle pourrait difficilement sortir. Si elle commencait dans cette voie, elle n'en reviendrait pas, il n'y aurait aucun retour en arrièere possible. Elle en était consciente, mais elle était déjà trop attachée à lui pour reculer. Prise au piège, comme un animal en cage.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, il caressa doucement son visage de nouveau, essuyant encore quelques larmes qui coulaient le long de ses joues. Par la suite, il approcha son visage de celui de la belle démone, elle le regarda faire, se demandant ce qui se passait. Il l'embrassa tendrement, elle resta figée. Encore un baiser. Preuve qu'il voulait continuer dans cette voie avec elle. Mais les baisers, c'était trop tôt pour elle, ce n'était pas quelque chose dont elle avait l'habitude non plus, du moins pas quand les sentiments sont sincères. Mais il était prudent, il avait conscience qu'elle pouvait en être ébranlée, car il était réservé. Lentement, elle entoura le cou d'Aaron de ses bras et partaga le baiser. C'était déjà un premier pas pour elle. Ce baiser était si doux, si bon. Aucune brusquerie dans le geste, aucune force que ce soit. Seulement une grande douceur et des gestes posés. Il n'avait pas l'intention de lui faire du mal, il voulait qu'elle soit bien. Il était tellement merveilleux, tellement attentionné à son égard! Lorsque le baiser s'interrompit, il lui parla au creux de l'oreille.
— J'accepte et j'accepte aussi d'aller te nourrir, en contre partie arrête de pleurer s'il te plait, j'ai l'impression de te violer et ... c'est pas mon style. Elle voyait bien qu'il essayait de lui changer les idées, sans doute n'aimait-il pas la voir pleurer. Ce qu'elle avait l'air idiote. Comme quoi 2 300 ans d'existences ne changeait pas grand chose au final. Ce qu'Aaron fit alors qu'elle était perdue dans ses pensées la surpris énormément. Il lui passa les bras autour de son cou à lui et il se leva debout. Incroyable! Malgré sa maladie, il était capable de la soulever et de l'amener jusqu'au fauteuil où il avait mit ses choses lorsqu'il était entré avec elle un peu plus tôt. Ensuite, il s'accroupit devant et il se mit à l'observer, comme s'il attendait qu'elle sorte de sa torpeur, qu'elle revienne dans la réalité, car elle était partie bien loin dans ses souvenirs. Elle finit par revenir peu à peu, clignant des yeux afin de retrouver ses esprits. Au même moment, Aaron s'adressa de nouveau à elle.
— Quelle connerie vais-je devoir faire pour espérer revoir un sourire sur ton magnifique visage... Car là, hors mis faire cramer de la nourriture et affirmer que je maitrise ... Je ne vois pas.
Myriam sourit à ce qu'il venait de dire, elle imaginait la scène dans sa tête, c'était amusant. Bien sur, son sourire cachait encore un peu de mélancolie, mais elle arriverait rapidement à revenir normal. Quelques minutes suffirent, elle se mit à rire et regarda Aaron, les yeux brillants. Il n'y avait que lui pour lui faire autant de mal et pourtant arriver quand même à lui remonter le moral. Elle lui fit un nouveau sourire et caressa tendrement sa joue. Elle lui était reconnaissante d'essayer de la sortir de ses souvenirs. Après un moment, elle finit par redevenir elle-même et regarda Aaron avant de se lever et de lui parler, histoire de détendre l'atmosphère à son tour.
- Oh non! Hors que question que je te laisse foutre le feu à ma cuisine! C'est moi qui prépare à manger, comme ca, je suis sure que je ne risque pas de m'empoisonner.
Elle éclata de son si joli rire et elle prit la main d'Aaron pour l'entrainer avec elle dans la cuisine. Oui, elle voulait cuisiner, mais quoi, elle l'ignorait complèetement. C'est là qu'elle eut une idée. Elle se mit à fouiller partout dans sa cuisine et ensuite elle se mit à cuisiner. Au bout d'environ une trentaine de minutes, c'était enfin prêt. Elle servit une assiette à Aaron, puis àa elle-même et se tourna vers ce dernier en souriant.
- C'est une recette de mon coin de pays, de là où je viens. J'espèere que tu vas aimé. Et si tu en veux encore, ne te gêne pas, comme tu m'as dis que tu mangeais ton poids à chaque repas, j'en ai fais beaucoup.
Elle lui sourit et lui caressa doucement les cheveux. Puis, elle attendit qu'il goûte à ce qu'elle avait fait avant d'en prendre elle-même une bouchée. Elle s'était enfin retrouvée, ou du moins, elle avait retrouvée la moitié de ce qu'elle était normalement, car elle n'avait pas vraiment retrouvé sa nature habituelle de démone. PAs grave, elle n'en avait pas besoin tant qu'elle n'était pas avec d'autres démons. Pour l'instant, elle ne voulait que savourer le moment avec Aaron. Ce qui venait de se passer les avait ébranlés tous les deux, ils devaient remonter la pente ensemble...
- Alors, comment tu trouve ça??
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:19, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Ven 10 Déc - 20:39 | |
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Petit faill qui à effacer le poste T_T, le retapera des que possible, l'essentiel étant re dis pas Myriam au poste suivant. Désolé :/
Dernière édition par Aaron Lewis le Sam 11 Déc - 12:41, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Sam 11 Déc - 0:30 | |
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— Merde tu as devinée mes plans ! Je vais devoir trouver autre chose c'est malin !
Myriam éclata de rire à nouveau, il essayait vraiment très fort de lui changer les idées et cela marchait relativement bien. Sentant qu'il s'éloignait de la cuisine alors qu'elle préparait à manger, elle loucha un peu en direction du salon. Il prenait ses médicaments. Il les prenait loin d'elle. C'était loin d'être gagné s'il n'osait même pas prendre ses médicaments devant elle. Retournant à sa cuisine, elle ne fit rien, ne dit rien. Que pouvait-elle dire de toute façon? Aaron, pourquoi prends-tu tes médicaments loin de moi? Non, bien sur que non, c'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire. C'était simplement la preuve qu'il n'avait pas encore totalement confiance en elle, et cela voulait donc dire qu'elle ne pouvait vraiment pas lui dire qui elle était avant un bon moment encore. Elle espérait simplement que son état ne se détériorerait pas rapidement. Putain de maladie dégénérative! Elle détruisait tellement de vies! Pourquoi est-ce que ce genre de choses existaient? Pourtant tant de malheur sur cette satanée terre? Et les humains qui croyaient que dieu était un bienfaiteur, si seulement ils savaient ce qu'elle savait...
— A sentir l'odeur je pense que j'arriverais à avaler mon poids en nourriture !
La jolie brunette sourit. Tant mieux s'il trouvait que cela sentait bon. En tout cas, il avait l'air de se régaler. Myriam mangeait avec un peu moins d'Appétit, l'estomac toujours noué par tout ce qui s'était passé depuis tout à l'heure. Il y avait pourtant bien longtemps qu'elle n'avait pas mangé un plat macédonien, bien sûr elle avait adapté la recette à l'époque actuelle, mais ca restait toujours un délice pour les papilles gustatives. C'est pourquoi elle tenta le plus possible d'apprécier son plat. Qui sait quand elle aurait l'occasion d'en remanger. Ca faisait des décennies que cela ne lui était pas arrivé. Après qu'elle lui ai demandé comment il trouvait son plat, Aaron avait répondu immédiatement, jovial.
— Il serait bien que tu es un défaut, histoire de ne pas être le seul à en avoir. C'est tout simplement délicieux ! D'ailleurs je ne veux pas t'impressionner, mais je sais faire cuir des pâtes !
Un petit rire s'échappa des lèvres de Myrie. Si seulement il savait. Elle en avait beaucoup de défauts, des tas même, c'était seulement qu'elle ne les avait pas lorsqu'elle était seule avec lui, tout simplement. Un jour, il verra qui elle était vraiment et ce jour là, il verra tous ses défauts et elle se demandait s'il l'apprécierait quand même après ce moment là. Quoiqu'il en soit, elle était ravie de savoir qu'il trouvait son plat délicieux. Elle sourit de plus belle lorsqu'il lui dit qu'il savait faire cuire des pâtes. C'était un bon début, il n'avait pas à en avoir honte. Il n,avait que 17 ans après tout... Bon d'accord, elle aussi, mais la différence, c'était qu'elle s'occupait d'elle depuis des millénaires, elle avait eu le temps de tout apprendre. Aaron non. Elle n'avait jamais entendu ce dernier lui demander ce qui était arrivée à ses parents, pourquoi elle vivait seule dans un tel logement à 17 ans. Tant mieux, d'une certaine manière, car c'était des questions auxquelles elle ne pourrait pas répondre avant un moment.
Myriam chippotait dans son assiette, mangeant tant bien que mal, mais Aaron s'en donnait à coeur joie. Il en reprit plusieurs fois, tant mieux. Elle aimait le voir manger, il semblait alors reprendre des couleurs, il avait l'air plus vivant. Cela lui faisait plaisir. Finissant sa propre assiette de peine et de misère, elle alla la mettre dans l'évier, puis revint vers Aaron. Elle lui sourit et voulu s'adresser à lui, mais il fut plus rapide qu'elle, car il s'adressa à elle de nouveau, le ventre plein. Ca lui faisait vraiment plaisir de le voir comme ca.
— J'ai atteint ma limite de stockage là !
Labelle princesse sourit, elle adorait le rire du bel humain, c'était une douce musique à ses oreilles, mais lorsque le visage d'Aaron redevint sérieux, elle se douta qu'il y avait quelque chose qui clochait. Elle le regarda aller porter son assiette dans l'évier à son tour et elle sentit qu'il n'était pas bien. Se servant de ses pouvoirs de démone, elle constata qu'il avait mal. Il tentait de le lui cacher et cela la peina beaucoup. Pourquoi cachait-il tout ce qui avait un lien avec sa maladie? Il devra apprendre à lui parler, sinon jamais il n'aura assez confiance en elle pour qu'elle puisse le sauver. Comme s'il voulait cacher qu'il se passait quelque chose de pas normal, il s'adressa à elle.
— Et dire que ma cuisine donne sur la vieille folle aux chats, c'est un peu la classe de voir une partie de Londres tous les jours.
Même dans sa voix, elle pouvait sentir qu'il avait de la douleur. Elle n'avait pas écouté la moitié de ce qu'il avait dit, il avait parlé d'une folle à chats, mais sinon, elle n'aurait pas été capable de répéter l'entièreté de ses paroles, cela était certain. Et elle s'en fichait un peu, elle voulait juste qu'Aaron aille mieux. Puis elle sentit que sa douleur augmentait considérablement et elle entra ses ongles dans sa table de cuisine. Elle ne supportait pas de le voir souffrir comme ca! Si seulement elle pouvait l'aider... Mais oui! Elle pouvait l'aider, pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant? Quelle idiote elle était, elle avait le pouvoir de le guérir, complètement! Mais une soudaine rémission serait beaucoup trop louche. Non, elle devait attendre. Lorsqu'elle saura qu'il lui faisait totalement confiance, elle lui parlerait de qui elle était et avant de lui parler de l'Éveil, elle lui dirait qu'elle avait le pouvoir de le soigner. Et ensuite elle lui dirait qu'elle avait aussi le pouvoir de l'Éveiller. Ce sera alors à lui de décider s'il voulait continuer de vivre sa vie d'humain en n'étant plus malade, ou se faire éveiller, mourir, et venir vivre dans le monde de la démone avec elle.
Quoiqu'il en soit, il finit par se retourner vers elle en souriant, la douleur semblait être partie. Mais elle sentait qu'il avait toujours un peu mal. Alors à défaut de pouvoir éradiquer pour toujours sa maladie, elle pouvait au moins le soulager de la douleur. Elle se leva, s'approcha de lui et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement sur le front. Façon de dire qu'elle savait qu'il venait d'avoir mal mais qu'elle ne lui en voulait pas de le lui avoir cacher. Mais surtout, façon subtile de faire passer son pouvoir pour enlever progressivement la douleur. Il penserait surement que c'était les médicaments, mais cela prendra beaucoup plus de temps avant qu'il ne refasse une autre crise que si ce n'était que l'effet des médicaments. Jamais il ne soupçonnerait que cela puisse être elle. Elle finit par reculer un peu et le regarder tendrement dans les yeux avant de lui parler.
- Alors voilà le plan pour cet après-midi. Je propose d'abord une petite sieste d'une heure gros maximum, histoire de se reposer de notre avant-midi de marche et d'être frais et prêt pour notre sortie de cet après-midi, qui nécessite aussi de la marche, malheureusement. Après la sieste, je t'amènerai à ma surprise. Qu'est-ce que tu en pense?[/color]
Myriam attendit un peu, pour voir quelle serait la réaction de son ami. Une petite sieste permettrait de retrouver de l'énergie, certes, mais surtout, lorsqu'il se réveillerait de nouveau, il n'aurait plus du tout mal et mettrait cela sur le fait qu'il s'était reposer. Voyant qu'il ne semblait pas dire grand chose, elle lui prit la main, l'attira à elle et l'amena jusqu'au lit. Une fois rendue, elle s'y asseoya et attira Aaron à elle. Elle l'embrassa tendrement, c'était la première fois qu'elle faisait le premier pas... C'était étrange, nouveau. Elle le regarda, les yeux brillants et le sourire aux lèvres, elle était bien avec lui. Puis, elle décida finalement de le coucher sur le lit. Elle s'installa à coté et posa la tête dans le creux de son épaule. Elle s'y sentait bien, en sécurité. Elle leva les yeux pour croiser le regard d'Aaron, voir comment il se sentait. au bout d'un moment, elle lui parla.
- Ca va Aaron? Tu semble perdu dans tes pensées...
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:21, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
Age : 35 Messages : 375 Date d'inscription : 02/12/2010
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Sam 11 Déc - 12:39 | |
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J'avais des doutes quand à la réussite de ma diversion. En effet la jolie brune se retourna vers moi. Souriante. Puis elle se leva, m'embrassant sur mon front chauffé par la fièvre. Fermant les yeux momentanément, je savais maintenant qu'elle avait compris ce qui tiré mes traits. Mais elle ne dit rien. Elle devait apprendre, apprendre que je portais ma maladie en fardeau et qu'en parler n'était pas mon style. Et même si je devais apprendre à faire confiance, à assumer que quelqu'un d'autre le sache, changer des mauvaises habitudes n'était jamais facile.
— Alors voilà le plan pour cet après-midi. Je propose d'abord une petite sieste d'une heure gros maximum, histoire de se reposer de notre avant-midi de marche et d'être frais et prêt pour notre sortie de cet après-midi, qui nécessite aussi de la marche, malheureusement. Après la sieste, je t'amènerai à ma surprise. Qu'est-ce que tu en pense?
J'aurais pu me passer d'une sieste, surtout que les maux de tête qui me tiré disparaissaient peu-à-peu. Médicament sans aucun doute, quoi que pour une fois ils s'effaçaient bien plus vite. Mais je n'allais pas me plaindre. Pour une fois que la douleur s'effacer d'elle-même. Pouvoir profiter tranquillement de la journée. Sauf si la leucémie me jouait sa comédie habituelle. Celle de me prendre en traitre. De me poignarder au moment ou je ne m'y attendais pas.
Voyant que je ne réagissais pas, Myriam m'attrapa la main pour me tirer dans sa chambre. La suivant comme un brave petit chien. Prit un peu de cours lorsqu'elle m'assit, je fus complètement surpris lorsqu'elle m'embrassa. Elle venait de franchir une étape. Surprenant, mais agréable. Je lui rendis avec autant de précaution qu'avant. Ce n'était pas vraiment le moment de faire une bêtise que je regretterais amèrement. Et puis, je finis par céder. M'allongeant sur le lit, Myriam à mes côtés. Elle vient se figer sur le creux de mon épaule. J'avais rarement été aussi calme avec une fille.
Posant une main sur son dos, je pensais soudain à ce que j'étais d'habitude. Un mec qui couchait avec les filles qui l'approchaient. Je mentirais en disant que l'idée ne m'avait pas traverser l'esprit. Mais non, elle n'était le genre de fille avec qui je ferais une telle connerie. Je n'avais pas le droit, je voulais profiter, vraiment profiter. Alors je fixai le plafond. Perdu au plus profond de mes pensées. Cherchant des excuses ou des explications à ce que j'étais avec elle. Et puis sa voix angélique me sortit de mes rêves
— Ca va Aaron? Tu semble perdu dans tes pensées... — Oui ça va, je réfléchissais c'est tous. Je sais me voir calme peux être troublant !
Souvent fatigué, je n'aimais pas me laissé aller. Peur de ne jamais me réveiller surement. Mais au final, moins d'une heure après, j'étais bien là. Réveillé et motivé à découvrir ce qui m'attendait vraiment. Attendant, Myriam dans les bras. Je ne pouvais dire si elle avait dormi, en revanche pas moi. Trop de chose à penser. Et puis, en voyant l'heure, je murmurai à l'oreille de Myriam:
— Je ne veux pas te presser, mais j'ai une surprise qui m'attend et je l'entends m'appeler d'ici !
Y repenser m'avait réveillé un peu. Voir beaucoup. Excité comme un gamin à l'approche de noel ? Fort possible, en même temps elle avait éveillé ma curiosité et mon besoin constant de découvrir et m'amuser. D'ailleurs mon esprit était déjà en train de chercher les possibilités. Déposant un baiser sur le front de Myriam je me relevai , reprenant une position assise. M'étirant ainsi les muscles, j'éveillai peu-à-peu mon corps. Je finis par me relever. Précédant Myriam sur un point, j'arrivai à son niveau, lui tendant une main pour la remettre sur pied.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Sam 11 Déc - 13:34 | |
| Myriam avait adoré quand Aaron lui avait rendu son baiser, il avait prit autant de précaution qu'avant, il n'avait pas non plus forcer les choses pour aller plus loin. Tant mieux, car Myriam, étrangement, ne se sentait pas prête. Pas avec lui, pas alors qu'ils avanceraient ensemble pour découvrir ce que c'était qu'aimer réellement, ils ne pouvaient pas aller plus loin, pas encore. Quand elle s'était couchée près de lui et qu'elle avait posé sa tête dans le creux de l'épaule du jeune homme, ce dernier avait posé une main sur son dos, Myriam se sentait réellement bien. C'était incroyable à quel point Aaron avait le pouvoir de la rendre différente, mais différente d'une bonne façon. Du moins, elle l'espérait. Sans doute que Laurys ne serait pas d'accord avec cela, mais bon, en ce moment, le démon était relativement loin dans ses pensées. Après qu'elle lui ai demandé si ca allait parce qu'il semblait perdu dans ses pensées, ce dernier lui avait simplement répondu cette petite phrase:
— Oui ça va, je réfléchissais c'est tous. Je sais me voir calme peux être troublant !
Troublant? Non... au contraire, elle aimait le voir calme, ca l'apaisait elle aussi. Elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait avec Aaron, mais elle voulait faire le voyage, elle savait que ca en valait la peine, le jeu en valait la chandelle, comme le disait l'expression. Bien installée auprès d'Aaron, Myriam finit par s'endormir, alors même qu'elle ne voulait pas le faire. Elle fit un mauvais rêve, un très mauvais. Elle rêva de ce qui s'était passé, ce fameux jour, il y a 2 300 ans. Sans doute que tout ce dont ils avaient parlé, Aaron et elle, plus tôt, avait fait en sorte qu'elle se mette à en rêver dans son sommeil. Elle grogna quelque fois, mais ne s'en rendit pas compte. Les joies d'être une démone. Puis, une heure plus tard, alors qu'elle dormait qu'à moitié, elle entendit son bel humain lui murmurer à l'oreille.
— Je ne veux pas te presser, mais j'ai une surprise qui m'attend et je l'entends m'appeler d'ici!
Apparemment, il était réveillé et pas elle depuis un bon moment. Elle ouvrit lentement les yeux et regarda Aaron en souriant. Voir son visage à son réveil était un véritable bonheur. Oui, elle pourrait très bien s'y habituer. Elle ne doutait pas une seule seconde, même si elle avait passée les 2 300 dernières années à se réveiller seule tous les matins. Quoiqu'il en soit, la jolie princesse sentait que son ''ami'' était exité, il avait hâte de savoir ce qu'était sa surprise. Cela la fit sourire. Elle aimait le voir ainsi, voulant tout savoir, tout connaitre. Il lui déposa un baiser sur son front et s'assoya sur le lit, avant de s'étirer et de se lever. Ensuite, il se mit devant elle et lui tendit une main pour l'aider à se relever. La belle brunette voyait dans son regard qu'il avait hâte de savoir ce qui l'attendait. Et elle aussi, elle avait hâte de lui montrer.
— D'attaque ?
Myrie acquiesca et fit un joli sourire à Aaron. Elle accepta la main qu'il lui tendit et se releva doucement. Elle défroissa sa robe de quelques coups de main puis elle alla mettre ses escarpins. Puis, elle tendit la main à Aaron et l'attira près de lui. Elle posa la tête sur son torse, se serra contre lui et ensuite, elle le regarda dans les yeux et s'adressa finalement à lui.
- Allez! Viens, je t'amène à ta surprise, puisque tu as si hâte de savoir où je t'amène! Mais je te préviens, je garde le suspense jusqu'à la fin!
Myriam sourit et ouvrit la porte de son appartement pour qu'ils sortent tous les deux. Ensuite, elle barra la porte et mit la clé dans son sac à main avant de se diriger vers l'ascenseur. Comme ils l'avaient fait environ deux heures plus tôt, mais en sens inverse. Ensuite, ils sortirent du building et Myriam lui fit signe qu'ils fallaient marcher vers la gauche. Environ 10 minutes plus tard, ils arrivèrent devant le musée. Myriam se tourna vers Aaron en souriant. Elle lui donna un léger baiser sur la joue et ensuite elle lui parla.
- Il y a une exposition sur la Grèce ancienne qui commençait ce matin. Je me suis dis que tu voudrais venir la voir... Qu'est-ce que tu en pense, est-ce que tu veux y entrer??
Elle se doutait qu'il voudrait, mais elle voulait en être certaine. Elle espérait seulement qu'il aimait la surprise, mais s'il souhaitait faire autre chose, elle comprendrait et elle trouverait certainement autre chose à faire. Et sinon, elle lui demanderait ssimplement ce qu'il voulait faire, s'il ne souhaitait pas aller voir l'exposition au musée. tout ce qu'elle voulait, après tout, c'était passer du temps avec lui et lui faire plaisir. Rien de plus, rien de moins. Le reste viendrai naturellement avec le temps. Elle attendit donc la réponse d'Aaron.
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Sam 11 Déc - 14:45 | |
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Acceptant la main que je lui tendais, Myriam ce redressa d'un coup, m'attirant à elle pour me serrer contre elle. Il y avait un vrai contraste de température entre elle et moi. Mais c'était agréable. L'impression que mon corps reprenait vie. Me sentir un peu moins mort et un peu plus humain. Et puis son regard s'accrocha au mien. Elle s'adressa finalement à moi.
— Allez! Viens, je t'amène à ta surprise, puisque tu as si hâte de savoir où je t'amène! Mais je te préviens, je garde le suspense jusqu'à la fin!
Se dirigeant alors vers la porte de l'appartement, j'attrapais mon sac et ma veste au vol. Ne sachant pas si j'allais revenir ici, il était inutile de semer mes affaires. Et puis nous sortîmes ensembles de l'immeuble. Je craignais quelque peu les regards des passants. Toujours dans l'esprit de conserver la réputation de Myriam. Les rues défilèrent derrière nous, nous offrant un Londres resplendissant sous les effluves de l'automne. Arrivant finalement à un endroit que je connaissais bien, Myriam me fit face. Déposant un baiser sur ma joue, elle entreprit de répondre à mes interrogations grandissante.
— Il y a une exposition sur la Grèce ancienne qui commençait ce matin. Je me suis dis que tu voudrais venir la voir... Qu'est-ce que tu en pense, est-ce que tu veux y entrer?? — En plus d'habiter en plein centre de Londres, tu vis à deux pas du musée ! C'est officiel, je te déteste ... Et puis je sais pas vraiment si je veux y entrer, c'est pas comme-ci j'étais en train de faire des études en histoire Antique, La franchement tu me poses une colle ...
L'attirant contre moi je glissa un merci au creux de son oreille. Elle ne pouvait pas me faire plus plaisir. Surtout que je n'allais que rarement au musée. Voir sur internet était une chose, voir en vrais était une autre. Les rares fois ou j'avais franchi les portes d'un musée, accompagné, c'était à Bristol avec ma mère. Depuis, j'y allais régulièrement, mais seul. Perdant des heures à me fasciner pour la moindre chose. Passant des heures devant une sculpture. Il n'était pas rare que je sorte un carnet à dessin, retranscrire les formes basiques et comprendre comment l'artiste fonctionner. Prendre des notes sur tout.
Et puis, lorsque l'exposition n'était pas antique, j'essayais de comprendre comment l'homme avait-il pu régresser. Entre la magie artistique grec et la perdition flamande ... Alors je ne pouvais qu'entrer dans le musée. Ce que nous fines. Et grâce à ma carte d'étudiant et mon pass au musée, nous n'eûmes même pas à faire la queue. Je n'aurais pas tenu. J'étais comme un gamin dans un magasin de jouet. J'en pouvais plus, je ne savais même pas par ou commencer. J'étais fou. M'approchant davantage de Myriam, je lui avouai un truc.
— Tu as eu le malheur de me faire entrer dans un musée, on va y passer des heures, j'ai besoin de tout voir, tout capturé, tout noté ... Je suis un geek de l'antiquité !
Faisant mine d'être un cas, je lui fis plus ou moins comprendre que bien que j'allais être intenable, je n'allais pas non plus l'oublier. Et puis j'eus comme un coup de sang. Venant de voir ce que j'avais voulu voir depuis des années. J'enmenai donc Myriam vers une statue placée dans une corniche. Je devais rêver. Impossible qu'elle soit vraiment là:
— Je pense que je dois rêver, le Victoire de Samothrace ici, à Londres, il ne manque plus que la Vénus de Milo et nous aurons les deux plus grande statue grec conservé au Louvre. Un beau près je pense. Première vrais représentation du divin. Enfin du moins, représentation ailée. Ce qui marque plus ou moins la croyance en être secondaire. De la à affirmer qu'elle represente ou vous le culte d'un ange ... Cela voudrait dire que la religions serait monothéiste, ou que dieu se serait exprimé. Ce qui, par extension voudrait dire qu'un ange, archange ou autre séraphin aurait foulé le sol terrestre... Ce qui ne correspond pas à l'époque ou le polythéisme était rois. Alors pour tous les monde, elle représentant la victoire, la farceur des dieux ... Et arrête moi sinon je vais continuer comme ça à chaque truc que je vois !
Oui j'étais incapable de rester calme. Tout m'interpellait, tout m'attirait, pourtant, la seule pièce unique actuellement dans le musé était Myriam qui semblé amusé, ou exaspèré par mon enthousiasme grandissant pour une époque passée. Je n'étais pas comme les autres. Bien que je ne sois pas née à cette époque, je ne serais surement pas de ce monde si elle n'avait pas exister. L'histoire antique est ma muse, ma passion, ma vie.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Sam 11 Déc - 15:42 | |
| — En plus d'habiter en plein centre de Londres, tu vis à deux pas du musée ! C'est officiel, je te déteste ... Et puis je sais pas vraiment si je veux y entrer, c'est pas comme-ci j'étais en train de faire des études en histoire Antique, La franchement tu me poses une colle ...
Myriam éclata de rire. Elle eut presque envie de faire demi-tour, comme si elle acceptait de le prendre au mot, même si elle savait que c'était sarcastique de la part d'Aaron. Mais elle ne le fit pas. Tant mieux, car tout de suite après, ce dernier vint lui dire un doux merci au creux de son oreille. Ca l'a chatouilla un peu et elle sourit de plus belle. Elle était ravie de voir qu'Aaron appréciait beaucoup sa surprise. Elle était certaine que cela ferait plaisir à Aaron, mais en même temps, elle avait doutée, juste un peu, avant d'arriver. Mais à voir son visage radieux, elle comprit qu'elle avait bien fait, très bien fait même. Cela lui changerait les idées pendant un bon moment et c'était ce qu'elle voulait. Ils finirent donc par entrer au musée et ils n'eurent même pas à faire la queue. Les gens se tournaient pour la regarder, mais elle ne fit pas attention. Hors de question qu'elle s'occupe de fans aujourd'hui. Elle consacrait sa journée à Aaron et à lui seulement. D'ailleurs, ce dernier s'était rapprochée d'elle et lui adressait la parole.
— Tu as eu le malheur de me faire entrer dans un musée, on va y passer des heures, j'ai besoin de tout voir, tout capturé, tout noté ... Je suis un geek de l'antiquité !
Myriam sourit. Tant mieux s'ils allaient passé des heures dans le musée. À vrai dire, ils y resteraient aussi longtemps que le voudrait Aaron, car personnellement, Myriam pouvait y passé des jours et des jours sans qu'elle ne se tanne. Cela lui rappelait son époque, parfois même des gens qu'elle avait connu. Elle adorait les musées, justement parce que ca remontait en elle de beaux souvenirs, des moments de son enfance. Un jour, elle avait été voir une exposition entièrement consacrée à Alexandre le Grand, son père. Elle y était restée des heures, lisant et relisant tout ce qui était dit sur lui. Certaines choses étaient erronées, mais dans l'ensemble, c'était vrai. Nul mention d'elle nulle part, mais c'était normale. Personne ou presque n'avait su son existence. Lorsqu'on faisait mention d'elle, en fait, c'était pour dire que son père adoptif avait eu une fille, mais sans mentionner le nom de Cléopâtre. À l'époque, son père adoptif n'était pas si connu, il était seulement un des bon amis d'Alexandre, voila pourquoi on ne parlait pas non plus d'elle.
Alors qu'ils se promenaient pour aller dans une des salle d'exposition, l'attention de son ami fut capté par quelque chose, car il lui prit la main et l'amena avec lui. Elle jeta un oeil. C'était la Victoire de Samothrace. Elle sourit. Elle connaissait très bien cette statue. Mais elle ne dit rien, se contentant d'observer Aaron. La lumière dans son regard, jamais elle n'avait vu Aaron aussi beau qu'en cet instant. On sentait la passion éclairer chaque parcelle de sa peau, chaque partie de son être. Elle sut à cet instant qu'elle avait vraiment bien fait de venir avec lui, que c'était le plus beau cadeau qu'elle aurait pu lui faire. Elle n'eut même pas le temps de dire quoique se soit, que déjà Aaron en faisait l'épitaphe.
— Je pense que je dois rêver, le Victoire de Samothrace ici, à Londres, il ne manque plus que la Vénus de Milo et nous aurons les deux plus grande statue grec conservé au Louvre. Un beau près je pense. Première vrais représentation du divin. Enfin du moins, représentation ailée. Ce qui marque plus ou moins la croyance en être secondaire. De la à affirmer qu'elle represente ou vous le culte d'un ange ... Cela voudrait dire que la religions serait monothéiste, ou que dieu se serait exprimé. Ce qui, par extension voudrait dire qu'un ange, archange ou autre séraphin aurait foulé le sol terrestre... Ce qui ne correspond pas à l'époque ou le polythéisme était rois. Alors pour tous les monde, elle représentant la victoire, la farceur des dieux ... Et arrête moi sinon je vais continuer comme ça à chaque truc que je vois !
À l'entendre parler d'Ange et de Séraphins, le regard de Myriam s'assombrit. Il en parlait comme si c'était une bonne chose, alors que c'était loin d'être le cas. Les anges, les séraphins, dieu... Ils n'étaient pas bons, ils ne faisaient pas le bien. Bien au contraire! Mais elle ne pouvait rien dire, pas encore. Donc elle le laissa s'extasier devant l'oeuvre. Elle n'osait pas non plus lui dire qu'il s'agissait simplement de la déesse de la victoire, Niké. Pourquoi gâcher son plaisir sans raison? Lorsqu'il lui dit de l'arrêter sinon il allait continuer comme cela tout au long de la visite, elle haussa les épaules. Cela ne lui dérangeait pas du tout qu'il soit ainsi tout le temps qu'ils seraient au musée, bien au contraire. Elle adorait le voir comme ca. Ca changeait d'à l'habitude et c'était bien pour lui d'avoir du plaisir, de voir toutes ses belles choses avant... avant.
Myriam s'amusait de voir les réactions d'Aaron, de voir sa passion pour l'Antiquité, alors qu'elle-même y avait vécu. Elle se doutait bien que, lorsqu'elle lui aurait tout dit, elle aurait droit à un interrogatoire en règle pour qu'elle lui raconte comment c'était vraiment à l'époque. Alors qu'ils marchaient dans la salle, ce fut au tour de Myriam de s'arrêter devant une statue. Vous l'aurez deviné, c'était une statue de son père. Émue, elle parla tout bas.
- Alexandre III de Macédoine. Dit Alexandre le Grand. Né en -356, au mois de Juillet, mort en Juin -323, trois semaines avant ses 33 ans. Son père était Philippe II, roi de Macédoine. Alexandre est devenu roi en -336, après la mort de son père. C'était un grand homme, un héro, un conquérant. Il a fondé plus de 70 cités, même si son règne a été court. C'était un rêveur, il voulait se démarquer des autres, au grand dam d'Aristote qui ne comprenait pas ses raisons, et il a réussit. Il a presque conquis tous les pays connus à l'époque. Mais tout s'est effondré à sa mort. Son empire s'est déchiré entre ses généraux. Il a eu un fils légitime, Alexandre IV, avec son épouse Roxane, mais il n'a jamais eu la chance de le connaitre, car il est mort avant la naissance du garçon.
Elle prit une pause, essuyant la larme qui lui coulait sur la joue. Parler de son père était douloureux. Ca lui rappelait qu'elle l'avait perdu et que peu de temps après, on l'avait tué, elle aussi. Elle respira un bon coup puis regarda Aaron en tentant de sourire.
- C'est à mon tour d'être arrêté sinon je vais continuer comme ca longtemps. Allez, continuons notre route, on a encore beaucoup de choses à voir!
Moyen subtile de quitter la statue de son père avant qu'Aaron remarque quelque chose de suspect dans son attitude. Elle marcha un moment, se collant contre l'humain, regarda les toiles, les statues et tout ce qui était exposé au musée. Merveilleux. Ca lui rappelait tellement de souvenirs! Après un moment, elle donna un baiser sur la joue d'Aaron et s'adressa de nouveau à lui de sa jolie voix.
- Quelle merveilleuse exposition. Je ne regrette pas du tout de t'y avoir amené. J'ai bien fait, n'est-ce pas?
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 10:00 | |
| Elle n'allait pas mettre du sien. Elle semblait n'éprouvée aucune fatigue à m'écouter parler. Il était rare que quelqu'un l'écoute sans broncher partir dans ses délires historiques. Le pire était que je m'extasiais sur la moitié de l'exposition. Passant parfois dix minutes figeait face à vase. Tous ça pour lire de moi-même les inscriptions en grec. Il fallait vraiment que je trouve une autre passions que ce qui avait plus de 2000 ans... Et puis, en entrant dans une salle aux les statue exposés était celle de personnages historiques, Myriam s'arrêta.
Regardant rapidement le nom du représentait, je découvrais une sculpture d'Alexandre le Grand. Je ne l'avais jamais vu. D'ailleurs, bien que cette période m'interpelle au plus au point, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de l'admirer. Il faut dire que c'était principalement les écrit d'Aristote qui me passionné, oubliant souvent le reste. Et puis elle parla tout bas. Comme-ci en parlait réveillé en elle de mauvais souvenir, un passé douloureux. Illogique à mes yeux je ne préférais pas intervenir. Restant silencieux, je ne pus m'empêcher de penser que comme beaucoup de souverain à l'époque, il avait du avoir un certain nombres d'enfants. Beaucoup avait du mourir suite à sa mort, d'autre avait peut-être survécu... Et puis Alexandre avait, comme beaucoups d'homme à l'époque, goûté au plaisir de l'amour avec un autre homme.
Je ne savais pas ce que la mémoire d'Alexandre pouvait lui évoquer, et je n'allais pas lui demander. Je n'avais pas vraiment le droit de connaitre ce genre d'information. Alors, je fis mine de ne pas voir cette expression étrange qui s'était imprégné sur son visage. Respirant un grand coup, elle tourna la tête en ma direction. Tentant un sourire un peu crispé il faut l'avouer.
— C'est à mon tour d'être arrêté sinon je vais continuer comme ca longtemps. Allez, continuons notre route, on a encore beaucoup de choses à voir!
Nous marchâmes un moment dans un silence régulièrement perdu par mes exclamations. Myriam c'était approché de moi, et cela était loin de me déplaire. La moitié de ce que j'avais vu de loin ou sur des livres était la devant moi. Alors lorsque je sentis les lèvres de Myriam sur ma joue, je la pris dans mes bras. La serrant contre moi avant d'écouter ce qu'elle avait à me dire.
— Quelle merveilleuse exposition. Je ne regrette pas du tout de t'y avoir amené. J'ai bien fait, n'est-ce pas? — Tu as fait bien plus ! Je n'aurais surement pas pu y aller avant un moment !
La seule chose réellement ennuyante était les regards figeaient des gens qui nous croiser. Comme-ci voir Myriam avec quelqu'un était un crime. Pire encore, de nombreux adolescents n'avaient pas hésité à nous montrer du doigt. On parie combien que demain les tabloïdes se seront emparés de l'affaire ?
— Seul bémol ... J'ai l'impression d'être aussi un objet exposé. Tous ce qui à moins de 25 ans ici semble t'avoir reconnu.
Souriant franchement, je venais de découvrir les conséquences d'être avec une super star du cinéma. Comme quoi, les gens s'intéresse de suite plus à vous si vos relations deviennent intéressante
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 11:23 | |
| Lorsqu'elle s'était rapprochée de lui et qu'elle lui avait donné un bisous sur la joue, Aaron l'avait serré dans ses bras. Toute la peine qu'elle avait ressentie en voyant la statue de son père s'effaca à ce moment là. Être avec lui était vraiment magique. Il arrivait non seulement à raviver des émotions qu'elle croyait éteintes, mais en plus il faisait taire les mauvais sentiments qu'elle pouvait avoir. Si seulement elle aurait pu refaire confiance totalement, en tomber amoureuse immédiatement. Mais pour elle, le processus serait plus long, beaucoup plus long. Mais cela arrivait, tranquillement, et plus elle tentait de lui montrer des signes d'affections, plus elle se sentait mieux, plus elle se sentait... revivre. Oui, c'est ca, revivre. Comme si elle était vraiment morte il y a 2 300 ans, et qu'elle venait de renaitre dans les bras d'Aaron. Elle resterait collée à lui ainsi des heures durant, sans jamais se lasser. Quand elle lui a demandé si elle avait bien fait de l'amener voir cette exposition au musée, il lui répondit:
— Tu as fait bien plus ! Je n'aurais surement pas pu y aller avant un moment !
Myriam était ravie de savoir que de venir à cette exposition plaisait autant à Aaron. Elle constatait avec plaisir qu'elle avait fait le bon choix en décidant de l'amener au musée pour voir l'exposition qui venait tout juste de sortir. Exposition qui était vraiment magnifique. Myriam en avait souvent vu des expositions sur la Grèce ancienne et sur l'antiquité en général, mais jamais, au grand jamais, ces expositions étaient aussi bonnes que celle-ci. À vrai dire, elle était simplement complète. Elle y vit bien des choses qu'elle reconnaissait parce qu'elle datait de son époque, ou encore d'après son époque. C'était un vrai coffre d'enfant, vous savez, ces gros coffres où on enferme tous les jouets des enfants quand ils vieillissent pour qu'ils puissent les regarder plusieurs années plus tard et se remémorer tous les bons souvenirs qui y étaient rattachés? C'est exactement comme cela que Myriam se sentait alors qu'elle regardait l'exposition. Comme une enfant qui venait de revoir ses vieux jouets plusieurs années après les avoir ranger dans un vieux coffre poussiéreux.
— Seul bémol ... J'ai l'impression d'être aussi un objet exposé. Tous ce qui à moins de 25 ans ici semble t'avoir reconnu.
La dessus, il n'avait pas tout à fait tord. Les gens la regardaient et la fixaient, se demandant sans doute s'ils devaient aller la déranger ou pas. Elle aurait presque pu parier que d'ici 15 minutes, les journalistes arriveraient dans la place pour lui parler et prendre des photos d'elle et d'Aaron. Aaron... Tout de suite, elle se sentit mal. Elle n'avait pas le droit de lui faire subir une telle chose. Elle n'avait pas le droit de l'obliger à endurer tout ça. D'accord, il souriait, mais n'empêche, elle se sentait mal de devoir lui faire vivre ca. Ils avaient presque fini l'exposition, fort heureusement. Ils firent le tour et lorsque se fut terminé, Myrie se tourna vers Aaron.
- C'était super! Cette exposition était carrément complète! Elle faisait le tour de toute la Grèce ancienne, jusqu'à l'époque Hellenistique! Merveilleux, tout simplement merveilleux, tu ne trouve pas?
Sentant de nouveau les regards vers elle, la belle brune dût se faire violence pour ne pas céder à l'impatience qui venait d'arriver et d'engueuler les gens. Ils étaient venus pour observer l'exposition, pas pour l'observer elle bon sang! Mais elle savait qu'Aaron était avec elle et pour se calmer, elle lui prit la main et se serra contre lui. Sentir sa douce présence près d'elle était tout ce qu'il y avait de plus rassurant à ses yeux. Après un moment, lorsqu'ils furent de nouveau dans le grand hall d'Acceuil, Myrie regarda Aaron. Était-il encore assez en forme pour refaire la marche jusque chez elle ou devait-elle appeler un taxi pour rentrer? Le regard pétillant de son ami lui montra que tout semblait bien aller. De toute façon, s'il y avait quoique se soit, elle pouvait très bien intervenir. Elle regarda donc Aaron tendrement et s'adressa à lui de sa jolie voix.
- Rentrons chez moi maintenant. Il commence à se faire tard. Ca ne parait pas, mais ca fait quand même trois heures qu'on est ici à marcher et à regarder ces chef-d'oeuvre Grecs! Et je suis peut-être égoiste, mais je n'ai pas envie que la journée avec toi se termine maintenant. On trouvera certainement un truc plus tranquille à faire chez moi... loin des regards de tous ces gens! D'ailleurs, je suis désolée pour ca... Je n'ai pas le droit de te faire endurer cela, j'en ai conscience, pardonne moi.
S'il fallait que Myriam le perde juste parce qu'il trouvait que les tabloids et les passants étaient trop envahissants, elle s'en voudrait beaucoup. C'était peut-être ce qu'elle avait voulu pour mieux faire sa mission, mais en ce moment, elle se fichait un peu de sa mission et tout ce qu'elle voulait, c'était être bien avec Aaron. Elle aurait bien jeter tout en l'air pour lui, si c'était ce qu'il lui avait demandé. Jusqu'à maintenant, ca semblait aller, mais elle se doutait bien qu'un jour, il se lasserait de tout cela. Et ce jour là, son métier humain ficherait le camp très rapidement. Elle n'en avait pas besoin, elle était très bien sans, surtout si, sans ce métier voulait dire être davantage avec Aaron. Ce dernier finit par accepter l'idée de retourner dans l'appartement de la brunette, donc ils quittèrent le musée, au plus grand bonheur de Myrie qui n'en pouvait plus des regards, et ils se dirigèrent vers l'appartement de cette dernière. LOrsqu'ils y furent, Myriam déverrouilla la porte et déposa son sac à main dans l'entrée en enlevant ses escarpins, folle de joie.
- Ah! Enfin chez moi! Loin de tous ces gens... Ils allaient me rendre complètement folle. C,est bien quand je suis seule, mais quand je suis accompagnée ils pourraient me laisser vivre ma vie franchement! Encore désolée de t'avoir fait vivre cela mon coeur. Et... Ne t'étonne pas si demain tu fais la une des magasines à potins...
Découragée de ses paroles, elle alla se blottir contre Aaron en soupirant. Elle détestait les magasines à potins. Elle les détestait plus que tout au monde. Quoiqu'il en soit, bien décider à se changer les idées, elle releva la tête pour regarder le beau visage d'Aaron et s'adressa de nouveau à lui. Elle avait trouvé ce qu'ils pouvaient faire comme activité tranquille avant qu'il ne parte.
- Un film bien emmitouflé et collé ensemble sur le sofa, ca te dit??
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:22, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 13:44 | |
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Le musée livra ses derniers secrets. Je ne sais pas combien d'heures nous avions passé en ses murs, mais le temps était passé extrêmement vite. Mais savoir si cette rapidité venait du musée ou Myriam... Personne ne pourrait le dire. Pas même moi. Au moment ou la fin sonna son glas. Myriam se retourna alors vers moi. Dégageant alors une mèche de son visage, je la laissai parler.
— C'était super! Cette exposition était carrément complète! Elle faisait le tour de toute la Grèce ancienne, jusqu'à l'époque Hellenistique! Merveilleux, tout simplement merveilleux, tu ne trouve pas? — En effet, il n'y a rien à redire !
Et puis le retour au grand hall. Regardant autour ne moi je ne pus que remarquer les nombreux regards. Mais le plus important était celui de la jeune femme qui me faisait face. Un regard qui n'avait pas de prix, sauf celui d'une vie. Une passion mortel qui m'accompagnerait surement jusque' à la mort.
— Rentrons chez moi maintenant. Il commence à se faire tard. Ca ne parait pas, mais ca fait quand même trois heures qu'on est ici à marcher et à regarder ces chef-d'oeuvre Grecs! Et je suis peut-être égoiste, mais je n'ai pas envie que la journée avec toi se termine maintenant. On trouvera certainement un truc plus tranquille à faire chez moi... loin des regards de tous ces gens! D'ailleurs, je suis désolée pour ca... Je n'ai pas le droit de te faire endurer cela, j'en ai conscience, pardonne moi. — Tu sais ... Je suis déjà un phénomène de foire à la fac, je survivrais et puis j'ai un ennemi plus imposant que de simple paparazzi !
Nous quittâmes enfin le musée. Nous rendant sans aucun doute chez elle. Et puis l'immeuble se détacha au coin d'une rue. Même rituel, entrée, ascenceur, déverrouiller la porte et enfin arrivé chez elle. Il était vrai que l'appartement était plus agréable. Le calme, savoir que personne ne vous épiez. Plus besoin de psycoté pour rien... La classe en somme. Je déposai mes affaires au même endroit que tout à l'heure. M'étirant de nouveau. Les muscles tendent par la fatigue... Putain de maladie à la con. Je commençais réellement à ne plus la supporter. Devenir un assisté au moindre mouvement !
— Ah! Enfin chez moi! Loin de tous ces gens... Ils allaient me rendre complètement folle. C'est bien quand je suis seule, mais quand je suis accompagnée ils pourraient me laisser vivre ma vie franchement! Encore désolée de t'avoir fait vivre cela mon coeur. Et... Ne t'étonne pas si demain tu fais la une des magasines à potins... — Cool je vais être connue !
Elle vient se blottir contre moi et je la serrais contre moi. Elle pouvait rester la autant qu'elle voulait. Car l'avoir contre moi n'était pas un problème. Loin de la. Elle releva la tête vers moi. Profitant longuement son regard si vif. SI agréable, si vivant ? Loin de l'image que je devais renvoyer. SI j'avais un problème avec mon image ? Oui je pense. Je n'ai jamais accepté ce que je pouvais renvoyé car ce visage est celui de la mort. Un masque funéraire qui ne me quittera jamais et qui fut celui que je porte depuis des années.
— Un film bien emmitouflé et collé ensemble sur le sofa, ca te dit?? — Je pense que oui !
Quelque soit le film, quelque soit le registre, je m'en foutais un peu. C'était plutôt l'optique de l'avoir contre moi, au calme, tranquillement. Embrassant le sommet de sa tête, j'en profitais pour camoufler une vague de douleur. Quelque soit le traitement, dormir ou non, fatigue ou en pleine forme, lorsque mon corps se défendait un peu trop fort, je le sentais. Heureusement pour moi, j'étais toujours sous l'effet du médicament. Et ce pique de douleur disparue comme il arriva. Dans le silence et l'oublie. Je lâchais enfin Myriam. Prenant son visage entre mes mains, j'embrassai le sommet de son front avant de la laisser pour de bon.
— Tu as carte blanche pour le film ! Quelque soit ce dernier, le plaisir restera le même.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 14:33 | |
| — En effet, il n'y a rien à redire !
C'était ce qu'il avait répondu après que Myriam lui ai dit qu'elle avait trouvé l'exposition merveilleuse. Il avait aussi bougé délicatement une mèche de ses cheveux afin de la replacer et ce geste émue beaucoup la démone, qui eut les yeux brillants d'affection pour Aaron. Il était tellement doux avec elle, tellement attentionné! Elle ne pouvait pas rêver mieux! Elle le savait, ensemble, ils réussiraient à savoir ce que c'était réellement que l'amour. Ils découvriraient ensemble comment faire totalement confiance à l'autre et tout irait merveilleusement bien. C'était ce dont il fallait qu'elle pense, ce qu'il fallait qu'elle croit. En restant positive, il y aurait davantage de chances pour que cela arrive réellement. après un moment, il finit par répondre lorsqu'elle s'excusait de lui faire vivre tous ses regards incessants.
— Tu sais ... Je suis déjà un phénomène de foire à la fac, je survivrais et puis j'ai un ennemi plus imposant que de simple paparazzi !
D'accord, il n'avait pas tord, avec sa maladie, il devait être habitué à se faire regarder, mais quand même! Ce n'était pas une raison pour l'exposer au regard de ses fans. Elle ne se sentait pas à l'aise de lui faire endurer cela. Sans doute qu'avec le temps, tout s'arrangera. Elle ne pouvait que l'espérer du moins. Une fois le rituel enclenché: Hall d'entrée du building, 5ième étage en ascenseur, déverrouillage de la porte de l'appartement puis entrée dans ce dernier, Myriam s'était réjouie d'être enfin au calme. par contre, elle vit qu'Aaron s'étirait, ses muscles étaient donc épuisés... Elle aurait dut revenir en taxi, elle s'en voulait d'avoir choisi l'option de marcher. Pourtant, quand elle lui dit qu'il serait sans doute dans les magasines à potins dès le lendemain, il s'en réjouit, ce qui la surpris beaucoup, elle ne s'attendait pas à une telle réaction.
— Cool je vais être connue !
Étrange. Quoiqu'il en soit, ca ne changeait rien pour elle. Elle se blottit contre lui et il la serra contre elle. Au moins il ne la repoussait pas, c'était déjà ca. Mais combien de temps cela durerait-il? Combien de temps encore supporterait-il la pression des médias? Ce n'était rien encore, il n'avait rien vu. Là, c'était seulement des regards en biais, bientôt, ce serait les autographes, puis les papparazzis. Le rythme deviendrait bientôt infernal et Myrie se demandait si Aaron tiendrait le coup. Car assurément, leur histoire viendrait à se savoir. Et les potins iraient bon train. Elle voyait déjà en manchette: Une célèbre actrice prend en pitié un mourrant. ou un truc du genre. Juste à cette idée, elle émit un petit grognement. Hors de question qu'une telle chose leur arrive. Ceux qui oseraient s'approcher d'Aaron ou encore de leur ''relation'', auraient affaire à elle. Elle était une démone, elle pouvait très bien se débrouiller pour que cela cesse. Mais bon, chaque chose en son temps, là elle imaginait les pires scénarios alors que rien n'était encore arrivé. Relevant la tête vers Aaron, elle lui sourit et lui demanda pour le film. L'idée sembla lui plaire.
— Je pense que oui !
Tant mieux! Elle n'avait qu'une seule envie pour le moment, restée collée contre Aaron, tranquille, sans être dérangée par personne. Ce dernier l'embrassa sur le sommet de la tête et elle sentit, même s'il le cacha, qu'il venait d'avoir mal. Elle caressa doucement son bras et en profita pour envoyer une petite vague de guérison pour qu'il se sente mieux. Ensuite, quand il cessa son baiser, elle comprit que la douleur était passée et elle sourit. Heureusement que cela ne lui demandait pas trop d'efforts... Quoiqu'elle aurait bientôt besoin de piocher chez un humain avec qui elle avait fait un pacte, afin d'avoir un peu plus d'énergie vitale. Sortie de ses pensée par Aaron qui prenait son visage dans ses mains, elle le regarda et ferma les yeux lorsqu'il lui embrassa le front tendrement. Elle sourit, heureuse. Mais Aaron finit par se détacher d'Elle et lui adressa de nouveau la parole.
— Tu as carte blanche pour le film ! Quelque soit ce dernier, le plaisir restera le même.
Myrie sourit, ravie de savoir qu'elle pouvait choisir le film qu'elle voulait. Elle se déplaca dans le salon, pied nues, d'une manière un peu dansante qui fit virevolté sa jolie robe. Elle regarda derrière elle et vit qu'Aaron n'avait pas bougé. elle retourna le chercher, lui prit la main et l'attira vers elle jusqu'au salon, où elle l'embrassa sur la joue. Ensuite, elle ouvrit les portes d'une grande armoire, où se trouvait une quantité innombrable de films, tous classé par genre, puis par ordre alphabétique. Refusant de choisir un film où elle jouait, elle finit par prendre une comédie romantique. Elle n'avait pas d'expérience en la matière, mais elle se dit que c'était sans doute le genre de film qui était de rigueur. Elle montra le film à Aaron, pas très sure d'elle.
- Est-ce que ce genre de film te convient? J'ai... j'ai pas vraiment l'habitude du genre de films qu'on écoute lorsqu'on est... avec quelqu'un... tu sais, comme nous on est...
Pathétique. Elle venait vraiment d'avoir l'air complètement paumée devant Aaron, une vraie idiote. Le visage triste, complètement dépitée, elle regarda Aaron complètement perdue. Quel genre de films on écoutait lorsqu'on était avec une personne de l'autre sexe qu'on appréciait beaucoup? Après un moment, elle remit le film à sa place et regarda Aaron. Elle ne pouvait pas choisir, elle n'avait aucune idée de quoi prendre.
- Choisit toi, moi j'y connais absolument rien. Prend ce que tu souhaite voir, moi de toute facon, je ne compte pas le regarder, tout ce que je veux, c'est être collée près de toi.
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 15:24 | |
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Quand elle me quitta en direction d'un lieu inconnu je restai immobile. En effet, n'étant pas chez moi, je n'osais pas encore faire comme chez moi. Et puis elle fit demi-tours, venant me chercher afin que je la suive dans son pèlerinage. M'attirant au salon où elle m'embrassa sur la joue. Elle ouvrit ensuite une immense armoire dans laquelle se trouvait une quantité impressionnante de films. Moi et mes pauvres quarante dvds ... j'avais l'air ridicule. Après de longues minutes elle finit par en sortir un. Mais, pas très sur que son choix soit le bon, elle se retourna vers moi. Me le montrant, le visage incertain.
— Est-ce que ce genre de film te convient? J'ai... j'ai pas vraiment l'habitude du genre de films qu'on écoute lorsqu'on est... avec quelqu'un... tu sais, comme nous on est... — Je regardai des films d'horreur avec mes anciennes copines ... mais c'était pour qu'elles flippent tellement qu'elles décident de changer de programme pour me sauter dessus... Euh ... c'était avec celles pour qui je n'avais pas de sentiment, euh, purement physique ... Je vais me la fermer
Je me rendis compte trop tard que je venais de passer pour un gros pervers qui manipulé tranquillement ses copines. Elle avait eu l'air paumé, moi pervers ... Enfin ça c'était avec les autres. Celle avec qui je jouais. Myriam était loin d'être une fille avec qui je jouerais. Surtout qu'avec elle, je n'avais pas envie de précipiter les choses. Y aller doucement. Par perdre de temps en voulant aller trop vite. Mais au contraire, profiter de nous deux.
— Choisit toi, moi j'y connais absolument rien. Prend ce que tu souhaite voir, moi de toute façon, je ne compte pas le regarder, tout ce que je veux, c'est être collée près de toi.
Je m'avançais donc vers l'armoire, embrassant la joue de Myriam au passage. Je repris exactement le même films qu'elle avait pris. Après tout elle l'avait choisis, c'est qu'au fond elle devait l'aimer. Après moi le film n'était pas vraiment ma priorité. Regardant autour de moi, je trouvai la télécommande. J'avais aussi repéré le reste. Canapé, plaide, télé. Laissant Myriam ou elle était, je me chargeai de tout. Allumer télé et lecteur Dvd, puis lancer le film. Je passai alors à côté de Myriam, m'abaissant pour prendre le plaide que lui mis sur les épaules. Lui souriant alors, histoire d'oublier le malaise qui s'était installé quelques minutes plutôt :
— J'ai fais comme chez moi tu m'excuseras !?
Et puis, entendant le générique se lancer, je pris Myriam dans mes bras. L'attirant ainsi dans le canapé. La jeune prodigue du cinéma sur mon torse, je passai une main sur son dos. Tous les deux allongés sur le canapé alors que le film semblait commencer. Respiration posait et calme. Mes bras encerclé Myriam, l'empêchant ainsi de glisser ou tomber d'où nous étions. C'était aussi une façon d'avoir les mains sous le plaide, mais aussi d'être sure qu'elle resterait contre moi.
— Je te préviens dessuite, j'ai le coeur qui pète des câbles de temps en temps, et couché, mon rythme cardiaque est lent... Donc ne panique pas!
Caressant sa joue, pour la rassurer. Je portai sur elle un regard protecteur. Je la voulais rassurer au possible.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 15:59 | |
| — Je regardai des films d'horreur avec mes anciennes copines ... mais c'était pour qu'elles flippent tellement qu'elles décident de changer de programme pour me sauter dessus... Euh ... c'était avec celles pour qui je n'avais pas de sentiment, euh, purement physique ... Je vais me la fermer
Oh oh. Pire chose qu'il ne pouvait pas dire. Ce qui était relativement injuste puisqu'elle aussi faisait la même chose, avant de le rencontrer avec Laurys notamment. Mais va savoir pourquoi, de savoir qu'il jouait ainsi avec les filles, ca l'a fit flippée. Et s'il faisait la même chose avec elle? Elle devait avouée que de voir essayer de se reprendre était amusant, mais restait quand même qu'elle avait un peu peur qu'il agisse ainsi avec elle. Et là, maintenant qu'elle lui demandait de choisir le film, est-ce qu'il prendrait aussi un film d'horreur parce qu'il voulait qu'elle choisisse plutôt de coucher avec lui? Au moins, il eut la gentillesse de décider de se taire. Après qu'elle lui ai demandé de choisir le film lui-même, il s'était aproché d'elle et lui avait embrassé la joue avant d'aller chercher exactement le film qu'elle avait prit plus tôt. Ensuite, il fit tout lui même. Il démarra le dvd et la télé, et il prit même une couverture qu'il lui mit sur les épaules en souriant.
— J'ai fais comme chez moi tu m'excuseras !?
Myriam acquiesca. Comment pouvait-elle lui en vouloir? Elle le trouvait tellement gentil! Tellement attentionné et même un peu romantique, car il venait de la prendre dans ses bras pour l'attirer sur le canapé. Elle s'allongea près d'Aaron et se dernier l'enlaca, pour le plus grand bonheur de la jolie demoiselle. Bien au chaud dans les bras d'Aaron, Myrie était merveilleusement bien collé tout contre son bel humain alors que le film débutait peu à peu. Elle n'avait même pas envie de l'écouter, elle souhaitait seulement resté ainsi, collé à lui, et fermer les yeux de bonheur, pour savourer cet instant.
— Je te préviens dessuite, j'ai le coeur qui pète des câbles de temps en temps, et couché, mon rythme cardiaque est lent... Donc ne panique pas!
C'était gentil à lui de lui préciser, afin qu'elle ne s'inquiète pas. Elle ne parla pas, car au fond d'elle-même, elle savait que si elle parlait maintenant, elle trahirait l'angoisse qui était restée depuis tout à l'heure, lorsqu'il lui avait dit qu'il jouait avec les filles pour coucher avec elle. Pourtant, il était plein de petites attentions et de marques d'affection. Là, par exemple, il venait de caresser sa joue, et le regard qu'il avait envers elle était protecteur, comme s'Il souhaitait la rassurer pour ce qu'il avait dit tout à l'heure. Comme s'il voulait lui montrer qu'avec elle, c'.était différent. Bon d'accord, il est vrai qu'il n'avait pas choisi le film d'horreur, bien au contraire il avait prit exactement le même film qu'elle auparavant.
- Ne t'en fait pas Aaron, je ne paniquerai pas. Mais... ces filles dont tu parlais tout à l'heure... Ca t'arrive encore de faire ce genre de choses?
Confortablement installée auprès d'Aaron, Myriam aurait pu simplement regarder le film avec lui, mais elle devait lui poser la question, c'était plus fort qu'elle. Si elle ne le faisait pas, elle savait qu'elle le regretterait. C'est pourquoi elle l'avait fait. Décidément, elle devenait de plus en plus mièvre et incertaine face à elle-même pour réagir ainsi. Mais cela semblait faire partie du sentiment humain qu'était l'amour. Elle avait bien raison de penser, autrefois que l'amour était un sentiment complètement inutile et une vraie perte de temps. Mais là, il était trop tard, car peu à peu, l'amour entrait en elle en la personne d'Aaron, elle n'y pouvait rien. Même si elle n'était pas fatiguée, notre jolie princesse des ténèbres finit par fermer doucement les yeux. Sa main était relevé et jouait doucement dans les cheveux du jeune homme et le fait que le coeur d'Aaron battait lentement la calmait, la rassurait...
- Crois-tu qu'on y arrivera? À se faire assez confiance pour être vraiment amoureux? Pour se sauver l'un l'autre?
Une autre question qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de poser, mais elle savait que c'était légitime. Et puis, bientôt, le film commencerait pour de bon et ils devraient se taire pour l'écouter, donc autant en profiter maintenant pour discuter, non? Elle leva la tête et regarda Aaron dans les yeux, cherchant une réponse dans son regard à sa question. Avait-il la réponse?
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Dim 12 Déc - 20:54 | |
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Je ne pensais pas qu'elle allait s'attacher aussi fort à ma précédente réponse. J'avais beaucoup de défaut. Il n'y avait qu'avec elle ou j'étais à peu près respectable. Sinon, je ne me préoccupais que rarement des gens. Enfin si, mais je ne me limitais pas. Et me faire changer en un jour serait impossible. Certes j'arrêterais d'accepter les fameux coup d'un soir, mais pour l'alcool, la drogue, la cigarette ... c'est physiquement plus dur. Et puis il entendit la voix sucrée de Myriam s'élevait au-dessus du fond sonore du film. Il est vrai que lorsque j'entendis ses mots, j'eus une réelle appréhension.
— Ne t'en fait pas Aaron, je ne paniquerai pas. Mais... ces filles dont tu parlais tout à l'heure... Ca t'arrive encore de faire ce genre de choses ? — Je ... je ... oui, quand tu m'es rentré dedans la première fois, j'ai certes été marqué, mais j'ai continué à vivre comme avant... Je n'ai jamais refusé une demande, purement physique encore une fois... je me disais, que vu que l'amour n'existait pas, je n'avais pas besoin de refuser ce qui s'en approché le plus ... Un échange d'une heure, souvent moins, parfois plus. Des coups faciles et rapides, sans importance, sans lendemain... Faut que tu saches que je n'avais personne pour qui vivre, aucun objectif ... alors je n'attendais rien de la vie, sauf qu'elle passe plus vite ... c'était un moyen d'avoir l'air normal.
De la honte ou de la douleur dans ma voix. Il y avait peu de sujet qu'elle pourrait aborder tranquillement avec moi. Peu de sujet qui ne m'impliquerait pas directement à la mort. Myriam devait découvrir que j'étais loin d'être le garçon le plus sage de la terre. J'avais enfreint tous les commandements, j'avais bafoué toutes les règles. Mais tant que je me sentais vivre ... C'était une triste consolation. Devoir se mettre en danger pour que son corps réagisse un peu. Même de quelques millilitre d'adrénaline. J'avais le corps tellement pourrie par la maladie que mon âme elle-même devait s'infecter.
Elle releva lentement sa main vers moi. La laissant alors faire, je découvrais avec étonnement qu'elle se mit à jouer avec mes cheveux. La seule personne qui le faisait n'était d'autre que mon chat. Félin un peu chiant sur les bords. C'était quand même plus agréable que venant d'un félin enragé qui voulait vous bouffer à chaque mouvement brusque.
— Crois-tu qu'on y arrivera? À se faire assez confiance pour être vraiment amoureux? Pour se sauver l'un l'autre? — Oui, ca prendra le temps qu'il faudra, mais un jour, on y sera ... Même si se sauver est un grand mot ... Mais s'apprendre à s'aimer, pour qu'un jours ... tu puisses vivre heureuse, en confiance avec l'homme qui t'aimera comme il se doit ... Si bien sur tu arrives à me pardonner mon abandon ...
Parler de futur était difficile pour moi. Ce que j'espérais au fond, c'était qu'après ma mort, elle puisse vivre et aimer. Qu'elle se soit libéré de ses peurs et de ses craintes. Qu'elle oublie ma disparition pour se concentrer sur l'avenir. Pourtant, malgré le contenue négatif de mes mots. Je lui confirmais qu'on y arriverait. Qu'on pourrait s'aimer sans complexe en toute confiance. Ma seule crainte était bel et bien de quitter ce monde avant d'avoir pu l'aimer convenablement. Elle s'était redressée vers moi. Cherchant surement le vrais du faux dans mon regard. Je pouvais la comprendre. Je ne devais pas être facile:
— J'ai fais comme chez moi tu m'excuseras !?
Et puis, entendant le générique se lancer, je pris Myriam dans mes bras. L'attirant ainsi dans le canapé. La jeune prodigue du cinéma sur mon torse, je passai une main sur son dos. Tous les deux allongés sur le canapé alors que le film semblait commencer. Respiration posait et calme. Mes bras encerclé Myriam, l'empêchant ainsi de glisser ou tomber d'où nous étions. C'était aussi une façon d'avoir les mains sous le plaide, mais aussi d'être sure qu'elle resterait contre moi.
— Désolé de tout ramener à la mort, c'est juste qu'aujourd'hui, j'en ai plus peur que jamais ...
Caressant du revers de la main son visage si parfait, j'expirai l'air contenu dans mes poumons. Je ne savais pas quand j'allais rentrer, ni comment. Mais j'étais de plus en plus certain que cette nuit serait difficile. Je ne dormirais que très peu, le regard fixé dans le vide. Mais là. Maintenant j'étais avec elle. Reposant ma tête sur le coussin, je tournais la tête vers la télé. Me rendant compte que le film semblait être vraiment commencer. Tant pis. La rassurer était plus important.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Lun 13 Déc - 2:10 | |
| — Je ... je ... oui, quand tu m'es rentré dedans la première fois, j'ai certes été marqué, mais j'ai continué à vivre comme avant... Je n'ai jamais refusé une demande, purement physique encore une fois... je me disais, que vu que l'amour n'existait pas, je n'avais pas besoin de refuser ce qui s'en approché le plus ... Un échange d'une heure, souvent moins, parfois plus. Des coups faciles et rapides, sans importance, sans lendemain... Faut que tu saches que je n'avais personne pour qui vivre, aucun objectif ... alors je n'attendais rien de la vie, sauf qu'elle passe plus vite ... c'était un moyen d'avoir l'air normal.
Ca lui arrivait d'agir ainsi, elle ne comprenait pas pourquoi elle était aussi affectée par la réponse d'Aaron. C'était injuste pour lui, elle devait arrêter de se sentir... trahie. Oui c'est ca, trahie. Il n'avait rien fait de mal, mais en amour, Myriam voyait le mal partout, même là où il n'était pas. Il faudrait vraiment qu'elle change cela. Ainsi que bien d'autres choses d'ailleurs. Dans la voix d'Aaron, Myriam décelait de la honte pour ce qu'il avait fait et de la douleur de parler de sa fin qui était proche. La honte, elle ne permettrait pas qu'il en est... La douleur, malheureusement elle n'y pouvait rien, pas pour l'instant du moins. Elle serra Aaron, voulant ainsi lui signifier qu'elle n'était pas fachée, ni même décue. Elle comprenait. Et elle voulait le lui faire savoir. Quand elle s'était mise à jouer avec ses cheveux, Aaron avait été surpris, ce qui avait amusé Myrie.
— Oui, ca prendra le temps qu'il faudra, mais un jour, on y sera ... Même si se sauver est un grand mot ... Mais s'apprendre à s'aimer, pour qu'un jours ... tu puisses vivre heureuse, en confiance avec l'homme qui t'aimera comme il se doit ... Si bien sur tu arrives à me pardonner mon abandon ...
La belle brune avait sourit en entendant Aaron dire qu'ils y arriveraient, mais quand il continua sa phrase et qu'elle comprit que dans sa tête, Aaron voulait qu'elle apprendre à l'aimer lui pour pouvoir vivre heureuse et reprendre confiance après qu'il serait mort, son sourire s'effaca. Elle détestait l'entendre parler comme ca... comme si bientôt il ne serait plus là. D'accord, dans sa tête à lui c'était vrai qu'il allait mourir mais c'était parce qu'il ne savait pas, il ne connaissait pas le secret de Myrie. Elle, elle savait qu'elle le sauverait, qu'elle en avait la possibilité et l'entendre dire qu'il est presque mort, ca lui donnait les larmes aux yeux. Elle avait hâte que le temps passe, qu'ils apprennent à se faire confiance et que la démone puisse tout lui révéler. Tant qu'elle ne lui aurait pas dit, elle savait qu'il ne verrait jamais d'avenir avec elle. Et de le savoir, ca lui faisait mal, même si elle savait que si Aaron ne voyait pas d'avenir avec elle, c'était tout simplement parce qu'il pensait ne pas en avoir.
— Désolé de tout ramener à la mort, c'est juste qu'aujourd'hui, j'en ai plus peur que jamais ...
- Pourquoi tu en as peur aujourd'hui plus que jamais?
Il venait de caresser son visage avec le revers de sa main. À son contact, la jolie actrice ferma les yeux. Elle profitait de ce moment. Elle savait que le film avait commencé, mais la proximité d'Aaron, tout ce qu'il venait de dire, à la fois triste et touchant, elle n'avait pas la tête à écouter un film. Elle se remonta un peu, le temps d'aller embrasser amoureusement Aaron sur les lèvres. Cette fois, son baiser se fit plus vigoureux, plus réel. Comme si elle venait d'abaisser les premières vraies barrières. Elle fit durée le baiser autant qu'elle put, mais finit par ralentir la cadence. Elle regarda Aaron, sourit tendrement et ensuite, elle reposa sa tête sur son torse. Il fallait maintenant écouté le film...
Évidemment, après un moment, elle fut incapable de ne pas parler. Une vraie piplette celle-là. Elle s'était souvenue qu'il avait parlé d'Ange et de dieu devant la Victoire plus tôt au musée et elle avait maintenant une question qui lui brulait les lèvres et la réponse qu'il lui donnerait l'aiderait sans doute à savoir comment il réagirait le moment venu, quand elle lui raconterait tout sur elle. Elle lui parla donc d'une voix curieuse, interressée par sa réponse, mais ne laissant trahir aucun sentiment, aucune partialité.
- Crois-tu en l'existence de Dieu, de Satan, tout ca? Tu parlais des anges tantot, avec ta sculpture et je viens de m'en souvenir, c'est pour ca que je t'en parle. Tu crois que ce genre de choses existent? Qu'il y a vraiment un paradis, un enfer, qu'il y a vraiment des anges et des démons?
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| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
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| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Lun 13 Déc - 11:06 | |
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— Pourquoi tu en as peur aujourd'hui plus que jamais?
Je ne m'attendais pas vraiment à cette question. Maintenant qu'elle la posait, je me rendais compte que cela impliquerait plein de chose. Lui dire, avouer les raisons, reviendrais à avouer qu'aujourd'hui, j'avais besoin d'elle. Dur de l'avouer qu'en si peux de temps, je pouvais avoir trouvé une personne suffisamment importante pour me maintenir.
— Car en plus de partir, je te quitterais... Et je n'ai pas envie.
Se redressant de nouveau, Myriam s'avança vers moi. M'embrassant pour la seconde fois d'elle même, elle y mit plus de force que précédemment.Plus de passion sûrement. A savoir si c'était le constat de ma vie ou sa présence qui m'invitai à la suivre. Durant plus longtemps. Fixant alors mes mains à ses reins, j'avais longuement hésiter avant de le faire. Pas sur qu'elle accepterait cette action. Pourtant, elle ne refusa pas. Sa peau avait juste réagit face à la fraîcheur de mes mains. Et puis elle y mit fin. Re souriant tendrement avant de se reposer contre moi.
C'était un miracle d'être aussi calme avec une fille. Pourtant, ce calme et cette précaution m'aidait. L'impression que de prendre son temps pourrait nous aider à durer.À conserver notre relation et la préserver des mauvaises surprises. Nous retombions alors dans le silence. Le film reprenant son cours.
— Crois-tu en l'existence de Dieu, de Satan, tout ca? Tu parlais des anges tantot, avec ta sculpture et je viens de m'en souvenir, c'est pour ca que je t'en parle. Tu crois que ce genre de choses existent? Qu'il y a vraiment un paradis, un enfer, qu'il y a vraiment des anges et des démons? — Dieu non, ma mère était croyante et dieu n'est jamais venu à son secours. Satan ... Beaucoup plus. Il est plus souvent question de Satan, Hadès ou d'Azaël que de dieu. Dans le fond, le seigneur des enfers est le seul élément commun à toutes religions. Alors, même si je porte pas plus de crédit à Satan qu'à Dieu, il me semble plus probable que Satan existe. Le paradis n'existe pas, c'est une connerie inventé pour les croyants. L'enfer, sûrement. Pour les anges ... Une bonne bande d'abrutis qui se croient parfait. Et les démons ... Nous avons tous une part d'obscurité en nous. Enfin... Tu me diras, tant que je n'en verrais pas, je n'y croirais pas. Pourquoi ?
En fait je n'étais pas vraiment sur de mes croyances. J'aurais aimé croire en les dieux grecs. Malheureusement, ma mère était croyante, et bien que je ne fus pas baptiser, j'avais appris à vivre avec un conception catholique des choses. Quand j'étais petit j'y avais cru, au début. Et en grandissant, j'ai compris que dieu ne pouvait aider.
— Je pense que même si j'avais le choix, dieu ne voudrait pas de moi ! Je pense que je n'ai pas assez honorer sa noooooooble présence divine.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Lun 13 Déc - 12:38 | |
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— Car en plus de partir, je te quitterais... Et je n'ai pas envie.
Myriam regarda Aaron, émue par ce qu'il venait de dire. Cela la touchait énormément de savoir qu'il avait encore plus peur de mourir maintenant parce que mourir voulait aussi dire la quitter et qu'il ne voulait pas le faire. Ca voulait dire qu'il tenait trop à elle et c'était ca, l'essentiel qu'elle comprenait. Lorsqu'elle l'avait embrassé, il avait déposé ses mains sur ses reins, un frisson la parcourut. Frisson relativement agréable en fait. Malheureusement, Myrie dut stopper le baiser, car elle sentait que si elle continuait, elle voudrait plus, bien plus que ca et elle ne voulait pas que ca arrive. Pas maintenant, pas si tôt, pas alors qu'ils essayaient de bâtir quelque chose. Il fallait absolument qu'elle contrôle ses envies, elle ne devait pas céder à ses pulsions, sinon ca allait tout gâcher. Et elle voulait que tout se passe bien, elle voulait vraiment bien faire les choses, comme elles devraient toujours être faites.
— Dieu non, ma mère était croyante et dieu n'est jamais venu à son secours. Satan ... Beaucoup plus. Il est plus souvent question de Satan, Hadès ou d'Azaël que de dieu. Dans le fond, le seigneur des enfers est le seul élément commun à toutes religions. Alors, même si je porte pas plus de crédit à Satan qu'à Dieu, il me semble plus probable que Satan existe. Le paradis n'existe pas, c'est une connerie inventé pour les croyants. L'enfer, sûrement. Pour les anges ... Une bonne bande d'abrutis qui se croient parfait. Et les démons ... Nous avons tous une part d'obscurité en nous. Enfin... Tu me diras, tant que je n'en verrais pas, je n'y croirais pas. Pourquoi ?
C'était sa réponse à la question qu'elle lui avait posé. Ca réponse était à moitié bonne, mais sans doute n'aurait-elle pas de misère à lui parler de qui elle était. En fait, elle espérait de tout coeur qu'elle n'aurait pas de difficulté à tout lui avouer, car elle ne supporterait pas qu'il la regarde comme si elle était complètement folle. Elle ne voulait pas passer pour une aliénée mentale, il fallait qu'il la croit, c'est pour ca qu'elle devait attendre encore un moment. Quand il aurait totalement confiance en elle, il saura qu'elle ne mentait pas et il n'aurait d'autre choix que de la croire. Mais voilà, à la fin de sa réponse, il ajouta un pourquoi. Et oui, pourquoi demandait-elle cela? Elle ne pouvait pas lui dire que c'était pour savoir comment il réagirait lorsqu'elle lui apprendrait qu'elle était une démone de 2 300 ans!
— Je pense que même si j'avais le choix, dieu ne voudrait pas de moi ! Je pense que je n'ai pas assez honorer sa noooooooble présence divine.
La démone dut se retenir de ne pas éclater de rire. Il valait mieux que Dieu ne veuille pas de lui, quant'à elle, mais quelque chose lui disait que peut-être un séraphin ou un élève de leur école essayerait de s'emparer d'Aaron. Mais elle était là, elle veillait sur lui. Et personne, Personne! ne s'approchera assez de lui. C'était à Aaron de choisir, et il devait le faire en toute connaissance de cause. Affectueuse, elle se serra davantage contre lui et lui sussura à l'oreille.
- Et bien moi je veux de toi, Aaron Lewis! Dieu ne sait pas ce qu'il manque et c'est tant mieux ainsi. Je pourrai donc te garder pour moi toute seule encore un bon moment. Dit toi que si tu vas en enfer, alors on finira par s'y rejoindre un jour ou l'autre mon coeur. J'y ai aussi ma place!
Myrie rit un peu et soupira de bonheur. Maintenant, il fallait regarder le film pour de vrai. Et c'est ce qu'elle fit... Enfin presque. De temps à autre, elle embrassait tendrement Aaron, mais ils réussirent quand même à écouter plus de la moitié du film quand celui-ci fut terminé. Regardant l'heure, le soleil venait de se coucher. Il devait donc être aux alentours de 19h00, quelque chose comme ca. Même si le film était terminé, elle n'osait pas se relever, elle était beaucoup trop bien dans ses bras. Mais elle le savait, Aaron devait repartir chez lui un jour ou l'autre et elle devait le laisser partir. De toute façon, le cellulaire de la jolie démone sonna. Aussitôt, elle se remit sur pieds et chercha dans tout l'appartement son satané cellulaire. Elle détestait la technologie, mais elle n'avait pas le choix de vivre avec, il fallait qu'elle vive dans l'époque où les humains étaient rendus et c'était celle-ci, l'époque de la technologie. Lorsqu'elle retrouva enfin son cellulaire, elle regarda l'afficheur. C'était la Salvare Schola, l'école des démons qu'elle dirigeait depuis un moment déjà. Elle répondit. On avait besoin d'elle. Elle soupira et se frotta les tempes. On lui dit que c'était urgent. Elle répondit qu'elle arrivait. Elle raccrocha. Elle regarda Aaron, triste de devoir partir.
- C'était.... Le plateau de tournage. On a besoin de moi pour une scène finalement. J'en ai pour une heure ou deux malheureusement et vu l'heure qu'il est, je crois que tu devrais rentrer chez toi...
Elle s'approcha de lui, lui fit un bisou sur la joue et se blottit contre lui, tristounette. Elle avait beau être la directrice de l'école, si elle n'y allait pas quand on avait besoin d'elle, elle en répondrait directement à Satan et c'était une chose dont elle n'avait pas nécessairement envie que cela se produise. Elle reparla donc à Aaron de sa petite voix triste.
- J'ai pas envie de partir, mais j'ai pas le choix... Est-ce qu'on se reverra bientôt tu crois?
Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 12:24, édité 1 fois |
| | | Aaron Lewis — Live out all the rest
Age : 35 Messages : 375 Date d'inscription : 02/12/2010
| Sujet: Re: Un dîner, et puis après? [Pv. Aaron Lewis et Myriam C. LeGrand] Lun 13 Déc - 19:07 | |
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— Et bien moi je veux de toi, Aaron Lewis! Dieu ne sait pas ce qu'il manque et c'est tant mieux ainsi. Je pourrai donc te garder pour moi toute seule encore un bon moment. Dit toi que si tu vas en enfer, alors on finira par s'y rejoindre un jour ou l'autre mon coeur. J'y ai aussi ma place!
J'eus du mal à cacher mon sourire. J'avais du mal à croire qu'elle avait autant de défaut que moi, mais tout était possible après tout. Elle devait surement être comme moi. Cacher son véritable visage, ou perdre son masque face à la magnificence de l'autre. C'était mon cas face à Myriam. Sans savoir pourquoi, je n'avais pas envie de jouer au con.
Retrouvant le silence dans un baisé tendrement déposé, nous finirent le film. Je n'avais pas suivi grand-chose. A vrais dire j'avais plus souvent Myriam que les acteurs dans l'écran. Beaucoup plus intéressante, plus agréable à regarder. Et puis son téléphone sonna. Se relevant afin de chercher d'où provenez le bruit. J'en profitai pour l'imiter. Me relever. Histoire de dérouiller un peu mon corps malade. Et puis , la jolie brune finit par trouver son téléphone. Décrochant son téléphone, elle n'échangea que quelques mots avant de raccrocher. Me regardant alors, j'avais compris que c'était la fin de la journée ensemble.
— C'était.... Le plateau de tournage. On a besoin de moi pour une scène finalement. J'en ai pour une heure ou deux malheureusement et vu l'heure qu'il est, je crois que tu devrais rentrer chez toi... — J'avais deviné ! Et je pense que je vais y aller ! Entre le métro et le bus et non pas de taxi.
Préférant la contrer avant qu'elle n'y pense. Elle s'avança vers moi, déposant un baiser ma joue. Blottit contre moi. La dernière fois de la journée car j'embrassai le sommet de son crâne avant de me séparer d'elle. L'entendant aussitôt formuler un souhait à leurs sujets.
— J'ai pas envie de partir, mais j'ai pas le choix... Est-ce qu'on se reverra bientôt tu crois? — Bien sur, tu sais ou me trouver et puis, si j'ai du mal, je n'aurais qu'à chercher un paparazzi !
La quittant pour de bon la jolie brune, je saisis ma veste et mon sac, me dirigeant silencieusement vers la porte. Je me retournai au moment de l'ouvrir, faisant face à Myriam. Lui souriant une dernière fois avant de la quitter :
— Bon tournage et ... à très bientôt !
Ouvrant la porte, je disparus derrière elle. Laissant ainsi Myriam seul dans son appartement. La nuit allait être longue !
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