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| Deux heure et treize. | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Deux heure et treize. Dim 16 Jan - 14:37 | |
| Widdy’s General Store, c’était un petit dépanneur, dans une rue sombre et perdue. Un petit établissement, au milieu d’une rue où se trouvaient quelques commerces. La différence, c’était qu’à cette heure, ils étaient tous fermés. Les restaurants, les magasins de vêtements, de sports ou autres gadgets, les bâtisses offrant tels ou tels services, tout était fermé dans le coin, la rue était des plus sombres. Bien sûr, il y avait quelques lampadaires, illuminant la rue pour ne pas favoriser la criminalité. Mais leur lueur ne semblait pas suffisante pour couvrir les ténèbres de la nuit.
Deux heures et douze étaient affichées au petit cadran numérique qui donnait à William Knox la possibilité de voir l’heure de son côté du comptoir, qu’il ne quittait que très rarement durant la nuit. Les employés du jour s’occupaient de tout préparer pour qu’il n’ait pas trop de travail à faire. Après tout, faire les nuits, ce n’était pas de tout repos. Ça exigeait un disfonctionnement social global, vu les horaires différentes de la normale. Et en fait, peu de clients venaient. Quelques-uns, mais pas beaucoup. Mais ceux qui venaient étaient généralement bien contents de trouver un magasin ouvert à cette heure.
D’où le fait qu’on trouvait à l’intérieur du dépanneur un peu de tout, pour satisfaire la clientèle de tout ce qu’elle pourrait avoir besoin en urgence. Nourriture, boisson, matériel utile, magazines, et même quelques médicaments. Mais ceux-ci, secret professionnel, merci de le garder pour vous lecteur, étaient cachés dans une armoire verrouillé du côté de la caisse. Il suffisait de les demander au caissier, donc. Soit, pour la nuit, à William Knox. N’importe qui pouvait connaître son nom, puisqu’il était inscrit sur une petite étiquette collée à son coton ouaté. C’était le seul équipement qu’il portait signifiant qu’il travaillait ici. Étant donné la disposition de ses heures, son patron n’avait pas exigé qu’il ne porte l’uniforme bleu et blanc ou la casquette. Le petit badge de nom avait suffit.
Et il s’en réjouissait. Comme ça, il gardait son capuchon rabattu sur sa tête la majorité de la soirée. Il avait le droit de se servir, sans abuser, alors il s’ouvrait généralement un sac de chips –ordinaire aujourd’hui-, et une orangeade. Puis il passait le temps en lisant des magasines ou en pianotant sur sa console portative. Bien des gens auraient voulu la mort, dans cette job, mais pas lui. Non, William vivait simplement, même hors de ce job. Ça lui convenait parfaitement, et une routine s’était installée. Il dormait tout le matin et un peu dans l’après-midi, puis en début de soirée il faisait ses tâches ménagères et ses commissions, puis il allait au boulot. Et ça recommençait.
Donc, à deux heure douze du matin, en cette nuit très sombre et assez froide, Knox lisait un magazine d’humour importé, qui devait venir des États-Unis. Sa bouteille d’orangeade était désormais vide aux trois-quarts, et son sac de chips pleinement entamé. Enfin, ça, les gens ne le voyaient pas, puisque la grande partie du comptoir de Will’ était cachée par des étalages de magazines et des résultats de jeux de loterie. Le douze passa au treize sans le moindre bruit, mais l’œil vif de William le nota du coin de l’œil, pas du tout endormi malgré cette heure, et le petit carillon du magasin sonna alors que la porte s’ouvrait, faisant résonner un petit tintement doux et calme dans tout le magasin. D’un coup de doigt, William Knox poussa son magazine plus loin et se tourna vers le magasin, prêt à servir le client qui entrait s’il avait besoin d’aide…
- Bienvenue chez Widdy’s, lança-t-il d’un ton aimable avant même que la personne ne soit entrée à l’intérieur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux heure et treize. Dim 16 Jan - 15:17 | |
| Deux heures et treize. C'est à cette heure là que Myriam est entrée dans un magasin. Deux heures et treize du matin. Que faisait-elle debout à cette heure là?? Et bien, elle revenait d'une soirée de promotion pour son tout nouveau film, tout simplement. La soirée avait été relativement longue et ennuyeuse, car Aaron n'avait pas pu l'accompagner, malheureusement. Elle avait donc du s'y rendre avec sa co-vedette du film, un acteur fendant qu'elle avait du mal à côtoyer sans avoir envie de lui arracher la tête. Et en tant que démone, elle devait contrôler ses impulsions et ses envies de meurtres plus que quiconque afin de ne jamais dévoiler sa véritable nature. Elle avait donc quitté la soirée de promotion relativement tôt, car généralement cela pouvait durer toute la nuit, et elle s'était promenée dans les rue de Camden Town vêtue de sa robe de soirée en imprimée léopard, qui la faisait ressembler à ceci:
Évidemment, se promener dans ce quartier, au beau milieu de la nuit, n'était pas sécuritaire, surtout pour une actrice connue comme elle. Seulement, Myriam n'était pas une humaine comme les autres, en fait, elle n'était pas humaine du tout, puisque c'était une démone. Elle était donc capable de se défendre et n'avait pas peur de se promener. La nuit était relativement chaude, ce qui faisait en sorte qu'elle n'avait que sa robe et qu'elle n'avait pas froid. Tant mieux. Elle aurait détestée devoir mettre un manteau. C'était après quelques minutes de marche qu'elle avait vu ce magasin, le seul encore ouvert à cette heure. Et c'est ainsi qu'elle y entra, à deux heures et treize du matin. Avant même qu'elle n'est passée le cadre de porte, elle entendit une voix masculine s'adresser à la personne qui allait ouvrir la porte, c'est à dire elle-même.
- Bienvenue chez Widdy’s.
Ainsi donc, le magasin s'appelait Widdy's. Elle n'avait même pas remarqué le nom avant d'y entrer. Elle était réellement perdue dans ses pensées, il fallait croire. Elle entra donc dans le magasin et regarda dans la direction d'où provenait la voix. Il s'agissait d'un homme, à première vue il semblait se foutre de son apparence, avec sa barbe de plusieurs jours et son coton ouaté à capuchon, capuchon qu'il gardait sur sa tête. Sans commentaire. Elle ne voulait pas créer de conflits, elle cherchait simplement un truc à boire pour faire passer l'alcool qu'elle avait bu à la soirée. Évidemment, elle n'était pas saoule. Il en fallait beaucoup pour saouler un démon aussi âgée qu'elle, mais elle préférait quand même changer le goût qu'elle avait dans sa bouche. Elle regarda dans les frigos, vit un thé glacé et prit la bouteille sans hésiter. Elle raffolait de cette boisson. Elle se dirigea ensuite vers l'homme et déposa la bouteille sur le comptoir. Elle lui sourit gentiment et s'adressa à lui.- Bonjour! Je ne prendrai que cela. Polie et directe, elle ne souhaitait pas qu'il tente de faire de la promotion pour un autre produit ou quoique se soit. Elle préférait, et de loin, simplement prendre son thé glacé et ensuite quitter pour le boire en route vers chez elle. Elle se réadressa quand même à lui, après avoir regardé une dernière fois autour d'elle pour regarder ce que contenait le magasin.- Vous vendez vraiment un large éventail de produits dans ce magasin. J'imagine que c'est pour satisfaire le plus de clientèle possible? Et oui, elle ne voulait rien acheter d'autre, mais étrangement, elle avait envie de faire la conversation. De toute façon, si l'homme l'avait bien regarder, il saurait sans doute qui elle était et la discussion s'éterniserait forcément. Tout le monde savait qui elle était, car elle faisait autant des films pour enfants que des films pour adultes et dans cette catégorie, elle variait les styles. Elle faisait des films d'actions, d'amour, d'horreur, vraiment de tout. C'était en partie pour cela qu'elle était si populaire, tout type de rôle lui convenait. Enfin bref, elle regardait toujours le commis en souriant, attendant une réponse de sa part...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux heure et treize. Dim 16 Jan - 17:11 | |
| C’était une femme. Plus âgée que lui, certainement, vu son apparence. Elle portait une robe assez chique, ce qui signifiait deux choses. Tout d’abord, elle n’était pas du type « mère qui se réveille et remarque qu’elle n’a plus de couches. » Elle devait arriver d’une soirée, ou quelconque truc du genre qui n’intéressait William en rien. Secundo, la qualité de la robe l’informait qu’elle n’était pas issue de la même classe que la majorité des clients. Elle, elle avait les moyens. C’était chic, luxueux, complètement coûteux. À moins qu’elle l’ait empruntée, ou que se soit d’un héritage, mais quelque chose dans la démarche de la femme lui dit qu’elle était bel et bien du genre aisée. Will aimait bien analyser ses clients.
Il la suivit du regard pendant quelques secondes, le temps de s’assurer qu’elle n’avait pas besoin de son aide, puis il revint à son magazine d’humour, levant toutefois les yeux quelques fois pour s’assurer que tout allait bien. Pas vraiment qu’il croyait qu’elle pourrait tenter de voler quoi que se soit, elle ne semblait pas du genre. Mais, il préférait tout de même ne pas relâcher ses sens, comme il s’efforçait pour tous clients. Et puis, peut-être aurait-elle besoin d’aide. D’un doigt habile, il tourna la page de son magazine et se mit à feuilleter du regard la petite bande dessinée qui s’y trouvait.
Finalement, la femme sembla trouver ce qu’elle désirait dans l’un des étalages à froid, s’en saisit et se dirigea vers le comptoir. Laissant une nouvelle fois sa lecture de côté, William fit basculer son capuchon vers l’arrière, révélant ses cheveux blond cendré tenus couts, légèrement entremêlés après leur séjour dans le capuchon. Peu importe. Il rapprocha son tabouret du côté caisse d’un coup de genou, posant ses pieds sur les petites barres de bois.
La dame avait choisit un thé glacé. Eh bien, s’en était une qui n’était pas aussi frileuse que lui. Après avoir vécu au Australie, dans un coin chaud et sec, pendant toute sa vie, la pluvieuse et fraîche ville de Londres lui semblait… demeure du Père Noël. Donc, pour prendre un thé glacé, et surtout à cette heure, elle ne devait pas avoir froid comme lui. Il tendit un bras calme et saisit la bouteille, qu’il attira à lui pour la scanner avec son petit scanner manuel.
Celui-ci était un peu vieux et dysfonctionnait souvent, mais il faisait le travail. Et, bien que William dut s’y prendre par trois fois pour que le tout fonctionne, un petit bip sonore finit par retentir, le prix s’indiquant rapidement. Un total de 2,25. Comme la majorité des boissons de ce format, dont sa propre orangeade. Au même moment, la dame commenta la magasin, résultant d’un hochement de tête de la part du caissier.
- Hum, ouais. À cette heure, tout est fermé, alors il faut être… polyvalent, répondit-il en levant les yeux vers la femme.
Curieusement, son visage lui rappela légèrement quelque chose, sans plus. Elle devait être déjà passée par ici. Il n’avait pas énormément de clients, mais il n’avait pas non plus la mémoire des visages. Elle devait déjà être venue acheter quelque chose ici.
- Ça fera 2,25, demanda-t-il d’un ton calme, les bras posés sur le comptoir. Et, si vous voulez une paille, y’a qu’à demander. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux heure et treize. Mer 19 Jan - 14:40 | |
| Après qu'elle eut déposée le thé glacé qu'elle voulait acheté sur le comptoir, le commis le scanna de façon manuelle, ce qui l'amusa. C'était rare de voir encore ce genre de scanneur de nos jours, quoiqu'elle avait connu une époque où il n'y avait rien de tout cela, mais bon. Dans cette époque où les technologies évoluent plus vite que l'on ne change de vêtements, de voir quelqu'un avec une technologie aussi désuète était amusant, aux yeux de Myriam du moins.
Elle sourit, puis attendit que le scanneur marche, car évidemment, le commis dut s'y prendre plusieurs fois avant que l'on entende résonner dans le magasin le BIP caractéristique signifiant que l'objet venait d'être scanné. Le prix affichait deux dollars et vingt-cinq sous. Avant qu'elle n,ai eu le temps de dire quelque chose à propos du prix, le commis répondit à son commentaire d'avant sur le magasin.
- Hum, ouais. À cette heure, tout est fermé, alors il faut être… polyvalent.
Effectivement, étant donné que tout était fermé ailleurs, elle l'avait elle-même constaté en marchant vers ici tout à l'heure, il fallait bien que le seul magasin ouvert compense en ayant de tout pour satisfaire tous ceux qui pourraient avoir besoin d'un magasin en pleine nuit. Dans son cas à elle, ce n'était qu'un petit caprice, elle avait simplement envie d'un thé glacé, mais une femme ayant besoin de couches pour son enfant ou encore un homme qui avait besoin de bières pour un party qui en manquaient ou peu importe qui ayant besoin de peu importe quoi, il fallait bien qu'à cette heure, ils puissent tous trouver ce dont ils avaient besoin.
M'enfin, Myrie s'en foutait un peu, mais bon, en tant que célébrité, elle était habituée à faire semblant de s'intéresser à des trucs simplement pour avoir de la conversation. Et comme elle arrivait d'une soirée où justement, elle avait dut faire cela tout le long, elle était encore dans cet esprit là en entrant dans le magasin et c'est pour cela qu'elle parlait de tout et n'importe quoi. Le commis finit par lui reparler sans que Myrie n'ai répondu sur ce qu'il avait dit auparavent.
- Ça fera 2,25. Et, si vous voulez une paille, y’a qu’à demander.
Myriam acquiesca et ouvrit son porte-monnaie, qui se trouvait dans son sac à main. Elle sortit exactement le prix demandé, soit un deux dollars et un vingt-cinq sous et les tendit au commis. Ce n'était pas l'argent qui manquait à Myriam et c'était pour cette raison qu'elle n'avait rien dit sur le prix du thé glacé. Elle sourit au commis et lui reparla, se demandant soudainement ce qu'il faisait à travailler de nuit.
- Dites-moi, par simple curiosité, pourquoi travailler dans un magasin de nuit? Il ne doit pas y avoir des clients à la tonne, puisque la société vit généralement de jours et dort la nuit.... Vous ne vous ennuyez jamais quand vous n'avez pas de clients?
D'accord, c'était pas super, mais elle était curieuse de savoir pourquoi quelqu'un choisissait de travailler de nuit. Et puis, elle sentait quelque chose de particulier chez cet homme, elle voulait découvrir ce que c'était, coûte que coûte. Et puis, habituellement, vu son joli minois, on lui pardonnerait ses indiscrétions, donc elle avait une raison de plus d'être indiscrète, puisque personne ne lui en tenait rigueur par la suite. Elle sourit et attendit patiemment une réponse de la part de l'homme devant elle... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Deux heure et treize. Lun 28 Fév - 19:41 | |
| « Quelle fille chiante », aurait-il pu penser. S’il avait été lui-même, enfin, lui, quelques mois plus tôt. Mais bon, pour « être lui », il fallait passer. Parce que depuis cette fameuse nuit en Australie, son « lui » avait bel et bien changé. Ou, plutôt, il s’était caché. Derrière un masque subtil du nom de Knox. Car Knox, ce n’était bien sûr pas son véritable nom. Carlisle était un garçon simple, un brin égoïste et assez direct quant à ses opinions souvent drastiques. Un loup. Quant à lui, Knox était un berger. Il ne dévorait pas les agneaux, il les guidait. Ainsi, bien que la pensée lui traversa l’esprit, il ne jeta pas de regard révélateur à la dame du genre « fou moi la paix » ou « Dégage. »
D’abord, plaçant les pièces dans sa caisse, il fut tenté de répondre simplement. Par un truc à demi vrai. Du genre : « Il faut bien quelqu’un pour le faire, c’est moi qu’on nomme » ou encore « J’aime bien la nuit. » Mais à bien y penser, il lui semblait qu’il devait être honnête. Enfin, pas en entier. Seulement un peu plus, peut-être. Il ne lui parlerait en aucun cas de son enfance, de ce qui était arrivé là-bas, « back in Australia », ni de toute cette histoire plus ou moins légale.
Ça, jamais personne ne l’entendrait de sa bouche, même si l’on devait le torturer. Il claquerait bien avant de laisser le moindre aveu franchir ses lèvres. Par contre, s’il savait ce qu’il ne devait pas dire, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait réellement dire. Après tout, il n’avait pas l’habitude de parler de son nouveau lui.
Hum, pas de son nouveau. De son faux lui, plutôt. Généralement, c’était les autres, qui parlaient. Des clients, le soir, qui avaient besoin d’aide. Parfois, parler fait du bien. Les paroles d’une personne extérieure, connue ou pas, peuvent souvent aider à éclaircir une situation. À voir ce que l’on veut vraiment.
Bref, souvent ça lui arrivait. Une personne franchissait le seuil de la boutique. Cherchait quelque chose. Sans vraiment chercher un article. Et quand il ressentait qu’il devait agir, il le faisait, tout simplement. Parfois, il passait un tabouret à la personne en question et l’écoutait. Tout simplement. Quelques fois, la simple écoute suffit. Parfois, il portait quelques conseils. Et, règle générale, les gens partaient satisfaits et reconnaissants.
Oui, il savait ce qu’il devait dire. Un truc simple, qui expliquerait tout. Et ensuite, bah, il verrait ce que la fille dirait. Il ne voyait pas vraiment d’options pouvant l’embêter réellement. Soit elle serait satisfaite par sa réponse, soit peut-être avait-elle besoin de plus qu’un thé glacé. Un peu d’aide, peut-être.
- Je n’ai pas vraiment l’habitude de m’ennuyer. Quand il n’y a personne, je sais m’occuper. Je ne suis pas des plus sociables, de toute façon. Et puis, si ça ne m’enchantait pas, je n’aurais qu’à demander d’autres heures ; je suis volontaire.
» J’aime la nuit. L’ambiance, les gens qui y sont. Bien que ce soit la nuit qu’il fasse sombre, c’est souvent là que les gens se voient le mieux… éclairés. Peut-être que la lumière du soleil est trop éblouissante, à un point tel qu’elle rend aveugle à la vérité.
» Si je travaille de nuit, c’est parce que… les gens qui viennent ici sont plus, disons… « présents. » Ils ne sont pas absorbés par le monde qui les entoure. Peut-être que c’est le jour, qu’on rêve. La véritable vie, c’est la nuit.
» Et vous, que faites-vous hors du lit à pareille heure ? |
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