Nom & Prénom : Hale & Samantha
Âge : Huit ans, trois mois et sept jours
Sexe : Non prati... féminin
Nationalité : Anglaise
Race : Humaine (pour le moment)
Emploi : Lady à plein temps
Description mentale
Samantha est une petite fille comme beaucoup d'autres. Ayant fêté ses huit ans en juin, elle mesure un petit mètre trente, pour à peine vingt kilogrammes. Autant dire qu'elle est le poids plume qu'elle est censée être. Sa petite bouille en fait fondre plus d'un, surtout quand elle vous regarde en baissant légèrement le menton. Ses yeux bleus brillent parfois d'une intelligence presque dérangeante pour un personnage aussi jeune. Ses cheveux blonds encadrent un visage souvent souriant, toujours timide. Ses postures et mimiques montrent une combat intérieur entre son envie d'aider et sa peur de se montrer. Sa voix, encore infantile, ne résonne qu'une fois Samantha en confiance ou confrontée à une peine visible. Quant à ses petits doigts, ils restent souvent cachés entre les plis de ses robes, qu'elle malmène sans s'en rendre compte.
Description mentale
Lady Samantha Hale, du haut de ses huit ans tout juste fêtés, avait tout pour être heureuse. Deux parents qui, à sa naissance, s’aimaient plus que de raisonnable. De l’argent à ne plus savoir quoi en faire. Un avenir radieux, sans l’ombre d’une épreuve à surmonter. Elle aurait pu vivre choyée, protégée du monde. Elle aurait pu, mais un jour, le destin fit voler en éclat ses rêves de petite fille ; un jour, son père changea, et son petit paradis se teinta des couleurs rougeoyantes de l’enfer. Personne ne sait pourquoi Lord Renly Hale se mit à détester tout et tout le monde, ni même d’où lui vint cette obsession pour sa propre richesse.
Pour la jeune Samantha, le monstre changea de visage. Il n’était plus cet être terrible et fantastique, il n’était plus cette silhouette menaçante, il n’était plus ce gnome ricanant et sadique ; il était son père frappant sa mère quand cette dernière manquait à ses « devoirs », il était cette figure stricte et méprisante, qui l’enjoignait à bien se tenir, qui l’emmenait partout avec lui pour mieux amadouer ses hôtes. Son crime le plus terrible aura été de mêler dans l’esprit encore malléable de sa descendance les deux sentiments qu’étaient l’amour et la haine. Quand Samantha aime, elle a peur ; de blesser, de décevoir, d’humilier.
Bousculée par ce changement brutal, le caractère de Samantha mua trop vite. Si elle parle avec ses mots et avec ses idées, elle fait preuve d’une clairvoyance parfois surprenante. La lueur de folie dans les yeux de son père et les marques insoutenables qui agrémentent occasionnellement la peau de sa mère l’ont rendue extrêmement empathique et préoccupée par la souffrance d’autrui. Elle se voit déjà docteur, ou infirmière, ou n’importe quoi qui puisse aider. Des endroits les plus sombres naissent les plus lumières les plus vives ; pour les mortels naïfs, elle incarne parfaitement l’ange idéal.
Un ange seul, que l’on brandit pour mieux déconcentrer, mais un ange tout de même ; et plus fort que bien des adultes.
Histoire
Il n’était personne. Rien qu’un secrétaire de secrétaire, un être que personne ne remarque. Son nom seul semblait attirer l’attention de ses semblables. Samaël. Personne ne fit le rapprochement, mais ce fut quand il se mit – indirectement – au service des Hale que Renly changea du tout au tout.
Autrefois aristocrate amical sinon bienveillant, amoureux de son épouse et de sa fille unique, il se prit de passion pour l’argent, sous toutes ses formes. Usant de sa fortune personnelle, fruit d’un héritage plusieurs fois centenaires, il investit avec une intelligence qu’on ne lui aurait pas prêté, car bien qu’assurément malin, il n’avait aucune véritable connaissance du monde opaque des finances. Qu’importait, sa richesse augmenta au rythme de sa malveillance, et ses premiers véritables gros contrats tombèrent en même temps que ses premiers coups sur son épouse. La jeune Samantha observa la scène, terrifiée par la violence de son héros, horrifiée de voir sa mère s’écrouler avec un cri de surprise.
Dès lors, le monde lumineux de la lady s’obscurcit de jour en jour. D’abord, son père sembla se désintéresser d’elle. Son regard changea, son sourire avenant devint un rictus à mi-chemin entre la convoitise et le mépris. Et puis un jour, il comprit comment il pourrait utiliser sa descendance à son avantage. Il n’y avait qu’à voir l’attendrissement qu’elle provoquait, avec sa petite bouille et sa timidité naturelle ; nombreux étaient ceux qui baissaient alors leur garde, même peu, cela suffisait. Il l’emmena partout avec lui, lui ordonnant de se taire sauf si on lui posait une question directe, la prévenant qu’elle n’avait aucun intérêt à se mélanger avec les – rares – enfants de son âge qu’elle pouvait rencontrer. Rendue craintive et docile, sa mère ne cessait de faire l’éloge de son mari ; elle allait jusqu’à dénoncer sa fille quand cette dernière se plaignait.
Comme pour mieux se détourner de son propre mal être, Samantha se mit rapidement à chercher celui des autres, avec l’envie sincère et tenace de l’effacer. Parlant avec des mots simples, elle développa cette capacité de simplifier, parfois à l’extrême, mais toujours de façon juste, les problèmes des adultes qu’elle pouvait rencontrer. Et bien sûr, il y avait ce rêve, encore inavoué, de devenir médecin.
Note : C'est Katastrophe
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Jeu 15 Sep - 8:38
