Holly Harper
Age : 38 Messages : 39 Date d'inscription : 23/05/2012
| Sujet: Holly D. Harper Jeu 24 Mai - 15:18 | |
| Holly Harper - Courte citation - ― Ab origine fidelisBe proud of where you come from. | Nom complet: Holly, Desmonia, Harper Âge: 439 ans Sexe: Avec modération, on ne sait jamais. Nationalité: Anglaise Race: Séraphin Emploi: Agent de change, courtier en bourse.
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Vultus est index animi ― We can read your soul through your face.
Ouvrez donc les yeux voyons ! Blonde, un air mutin sur le visage, deux grands yeux noisette, un sourire a décrocher la lune. Ca ne vous suffit pas ? Bon, très bien.Je ne dirais pas que je suis un canon de beauté qui fait tourner la tête des hommes à tout les coups, ce serait un peu arrogant de ma part non ? Bon, je ne suis pas non plus repoussante, il ne faut pas exagérer, disons que je me maintiens dans la bonne fourchette. Des courbes discrètes mais présentes, une taille classique chez une femme, entendez 1m65 , quand à mon poids...un petit 52 kilos ? Oui, bon d'accord, 53, ça va mieux ? Enfin, je suis plutôt bien faite dirons nous même si j'étais sans doute trop maigre pour mon époque. Niveau vêtements, j'adore les robes, je crois que mes placards en sont pleins, évidemment, je ne crache pas sur un jean parce que parfois, il vaut mieux être à l'aise, mais j'adore littéralement les beaux vêtements. Je n'y peux rien. Gout de luxe ? Oui peut être, mais je gagne assez bien ma vie pour me le permettre, sans parler, évidemment, de mes placements plutôt juteux. Non, en vérité, je suis une femme dans le vent, bien dans cette époque et totalement à l'aise dans ses talons aiguilles.
― Nosce te ipsum'Cause we all hide behind a mask ― know yourself. Humaine, j'étais une véritable peste. Je crois qu'avec le recul, j'étais née à la mauvaise époque. Trop indomptable pour être matée, mes parents n'arrivaient a rien avec moi, de même que mes precepteurs. Pourtant, j'étais inteligente, je le suis toujours, mais sans doute mettais je cette intelligence au service d'autre chose que mes études. Etudes sommaires en plus comparées a celle de mes frères. Néanmoins, je mettais un point d'honneur a savoir écrire mieux qu'eux, lire mieux qu'eux, bref tout faire mieux qu'eux. Sauf qu'a cette époque, ce n'était sans doute pas la meilleure chose a faire. En bref, je suis plutôt déterminée, têtue même, capable de colères flamboyantes comme de rire tonitruant. Oui, oui, j'ai de bons côtés mais j'en ai un autre beaucoup plus sombres? Mon métier est un véritable nid a malversations, corrumption, détournement d'argent. Un monde de requin dans lequel je navigue les yeux fermés. Ils sont des bêtes a dents longues, je suis pire qu'eux. J'avoue sans honte ressentir un plaisir presque malsain à voir ses hommes et femmes nantis par le destin se retrouver du jour au lendemain sans rien, poussés au suicide ou pire. Le mal de l'homme dans toute sa splendeur. Je n'ai aucun regret à m'en jouer, après tout, ils n'ont pas besoin de moi pour faire n'importe quoi, juste d'un petit coup de pouce bien placé dirons nous. Je n'ai confiance qu'en une seule personne. Avec Raphaël, je peux être comme je suis, sans me poser de questions et c'est sans doute pour cela que je lui reste loyale.
Mihi cura futuri ― But the past can still help you.
Je suis née en Angleterre, sous le règne d'Elisabeth I. En fait, je crois que je suis née au bon moment, la reine avait affirmé son trône et les révoltes protestante, catholique, calmées depuis longtemps. Mon père Lord Harper fut un proche des conseillers de la reine, c'est sans doute pour cela que mes actes futures furent si sévèrement punis, mais nous n'en sommes pas là. Je fus le troisième enfant, la petite dernière précédée de deux fils. Autant dire que l'on attendait de moi qu'un mariage confortable qui ammenerait prospérité et renoms, du moins, encore plus, a ma famille. Mais enfant, je n'étais déjà pas docile et ce trait de caractère s'aggrava en grandissant. Cultivée, bien plus intelligente que la moitié des hommes qui m'entourait, je commis pourtant une erreur. Une seule. Céder aux yeux atrocements bleus de Lord Ripley. L'intelligence n'empêche pas la naïveté, nous sommes d'accord et avec la fraicheur de mes 15 ans, éblouie par la cour de la reine, j'étais persuadée d'avoir trouvé l'amour. Idiotie. Les complots de la cour m'étaient totalement inconnu et la position de mon père enviée d'une certaine manière. Alors Lord Ripley ne voyait pas en moi une future épouse, loin de là. Il ne voyait qu'une petite gourde anglaise, vierge en cerise sur le gâteau. Bref un amusement, rien de plus. Sauf qu'il prévoyait de ternir l'honneur de ma famille et son intégrité. Il réussit au delà de toute espérance d'une certaine façon. Ce fut mon honneur qui fut brisé. Ma réputation, mon intégrité lorsqu'on le découvrit dans mon lit. Et en plus, je n'avais pas aimé. Bravache, je m'entourai du drap lorsque mon père surgit, levant le menton, affirmant avec naïveté que John allait m'épouser, qu'il m'aimait comme je l'aimais, ect ect ect, que des niaiseries je vous dis !
Je crois que j'avais imaginé une autre réaction de mon amant qu'un tonitruant éclat de rire. C'est en croisant son regard que j'ai compris. Ce salopard ne m'avait jamais aimée. Il m'avait juste baisée et mal en plus. Mais a cette époque, je fus terriblement bléssée. Seulement, contrairement a toute jeune fille trouvée en position compromettante et jugée impure, je ne m'effondrais pas en pleurs ni en suplications. Oh que non, c'était mal me connaitre, mes ongles creusèrent de magnifiques sillons sur les joues de John et je crois que mon père entendit mes hurlements durant de longues années. Déshonnorée, je fus reléguée dans un couvent. Interdite de monde, interdite de tout. Austérité quand tu nous tiens. Robes de bures et coiffe austère remplacère soie et fraise amidonné. Adieu mes bijoux et le luxe qui m'entourait. Enfermée, oubliée. Damnée ? Sans doute, mais je n'étais pas faite pour cette vie là. Mais elle dura longtemps d'une certaine façon. je n'avais pas le choix, impossible de m'enfuir L'Eglise Anglicane était parfois pire que la catholique. Une fois par semaine, on avait la visite d'un prêtre envoyé de la capitale. Tu parle d'un prêtre ! Quoiqu'il en soit, il me reçu en confession une ou deux fois et, je crois que je l'ai plus entendu pouffer derrière la grille à mon récit imagnié qu'autre chose. Cela eu le don de m'intriguer. Pourquoi riait il ? Cette question m'obsédait et je me retrouvais a le guetter a la sortie du confesionnal. Et là, je peux vous dire que j'en avais vu des prêtres mais des comme ça...On lui aurait donné le bon Dieu sans confession mais il dégageait quelque chose de trop sulfureux pour faire naitre de chastes pensées chez les novices...D'ailleurs, c'est en le surveillant un peu que je compris qu'il était l'amant d'une d'entre elle. Et là, on se sent pleine de pouvoir. Enfin, on y croit dirons nous. Mais j'étais persuadée qu'il ferait tout ce que je voudrais pas peur que l'on n'évente son secret. Si j'avais su, sans doute aurais je fait pareil remarquez. Mais au lieu de devenir la magnifique manipulatrice que je croyais être, ce fut moi qui fut manipulée et en beauté en plus...Ce que j'ignorais, c'était qu'il savait pertinemment que je le surveillais. Avec le temps, j'ai vite compris qu'il l'avait même fait exprès. Voilà déjà le premier piège et on peut dire que je fonçais droit dedans. Cela dura une bonne semaine, il faisait semblant de rejoindre l'aile réservé aux prêtres mais revenait lorsque la nuit était avancée. Qui se méfiait d'un prêtre ? Personne, moi la première d'ailleurs. J'étais persuadée qu'il allait gentiment se plier à mon chantage, tellement que lorsque je l'interceptais, fière de moi et un petit air arrogant sur le visage, j'étais sûre de voir le soleil autre part qu'au travers de mes barreaux le lendemain.
Oui, c'était parfait, sauf sa réponse en fait. Je n'avais qu'a le...faire ?! J'avoue aisément être restée comme une idiote devant lui, la bouche bée, estomaquée. je venais de lui dire que j'allais faire de sa vie un enfer, entre guillemet et lui ? Il me disait de le faire...Non, ce n'était pas comme cela que ça devait se passer ! Il me souris, me dépassa et rejoignit l'accorte novice me laissant comme statufiée dans le couloir de pierre froides.
Mais au lieu de m'appitoyer sur moi même, je serrais les poings. Je sortirais d'ici ! Avec ou sans lui ! Si il pensait que je ne serais pas capable de le dénoncer, il se mettait le doigt dans l'oeil ! Sauf que je ne m'attendais pas a ce que ce soit moi que l'on traite de menteuse sur le coup. Eberluée, je fixais la Mère Supérieure vanter les mérites du Père Raphaël d'une voix frôlant le fanatisme et me vouant aux flammes de Satan si je ne me repentais pas de ces pensées impures...Dieu ! Etaient ils donc tous aveugles ?!
Je reçu un chatiment pour mes mensonges, sois disant mensonge d'ailleurs et je fus cloitrée dans une cellule du couvent, interdite de parole et soumise au pain sec. J'étais censée entendre la parole de Dieu et me repentir sincérement. Autant le dire, je serais morte d'ennui si le "Père" Raphaël n'était venu me rendre visite régulièrement. Au début, je crois que j'eus surtout envie de lui arracher les yeux. Sa voix, légèrement moqueuse avait le don de me hérisser et pas forcément de la meilleure manière qui soit. Je n'étais pas une petite dinde, je m'étais déjà faite avoir, donc j'étais sans doute plus méfiante. Pourtant, je pouvais comprendre que la novice ( et combien d'autre en fait ) ai cédée. Il pouvait être particulièrement enjôleur lorsqu'il le décidait.
Je refusais de l'écouter. Mais a force, je fus bien obligée de le faire, non seulement parce qu'il était la seule voix que j'entendais mais surtout qu'il me posait des cas de conscience assez dérangeant. Je n'étais pas idiote, je n'étais pas connu pour l'être. Insoumise et rebelle oui, mais certainement pas une imbécile.
Donc un soir, je lui demandais avec ironie, notons le bien, depuis quand les anges tentaient eux même les âmes sensibles ? Je crois que je me souviens encore de son éclat de rire. D'ailleurs, je le deteste toujours autant ce rire, même 400 ans après quand il s'y met. En fait, je ne pensais pas avoir touché juste, mais force était de constater que, quelque soit le chemin que prenait mes reflexions, ils arrivaient tous a la même conclusion. Cela aurait sans doute dût me faire devenir dévote a outrance, mais, bizarrement, ce ne fut pas le cas. Nuit après nuit, j'en apprenais un peu plus et, à l'aube de mon dernier jour de repentance, je fus convoquée chez la Mère Supérieure.
Elle n'était pas seule, "Père Raphaël" se trouvait avec elle, surprise, j'attendis patiemment, refusant de baisser la tête comme cela aurait dût être et j'appris avec surprise que j'allais être transferée dans un autre couvent. Plus strict, plus sévère, pratiquant le châtiment corporel a tour de bras, le jeun a outrance. Je me souviens avoir violemment serré les dents. Mais la surprise ne s'arrêtait pas là, c'était Raphaël qui était chargé de mon transfert et je retins un ricanement ironique à entendre la Mère Supérieure déblatérer sur la chance que j'avais qu'un tel homme digne de Dieu s'escrime a sauver mon âme. Si elle savait, pas sûre qu'elle serait aussi sereine non ? Je jetais un regard ironique à l'ange, ou l'archange devrais je dire, pas dupe du tout et je laissais tout de même un petit rire ettoufé passer mes lèvres lorsqu'il épingla la nonne sur son manque d'autorité. Restait a savoir si j'allais effectivement dans un autre couvent ou non. Je ne le sus que lorsque nous semâmes notre escorte.
Incrédule, presque trop euphorique, je savourais soudainement le gout intense de la liberté, une liberté dont j'avais été privée trop longtemps. Raphaël me tapota la tête avec indulgence. Ca n'avait l'air de rien sur le coup, mais je crois que je compris instinctivement. Je n'ai pas vraiment cherché a savoir où nous allions, en fait, je crois que l'on pouvait dire que je le suivais les yeux fermés d'une certaine façon et c'était vrai. Je n'avais jamais été une bonne catholique quelque part, croire en ce qu'il m'enseignait était facile et bien plus plaisant que la bible.
Je mourus simplement. Je peux même dire que ce fut facile, simple. Pas de sang, pas de douleur. Rien de tout cela. Juste un breuvage sucré que je pris pour de l'hydromel. Je bus en toute confiance et je suis simplement morte dans la nuit. COmme ça, dans un souffle à peine audible. Je ne sais pas combien de temps cela dura mais lorsque je m'éveillais, j'avais l'éternité devant moi.
Bon allez, j'aurais pu lui en vouloir, le haïr et tout et tout, mais même pas en fait. Non, moi je voyais que j'avais la vie éternelle, que je serais jeune pour de longs siècles. Que j'avais acquis une puissance phénoménale, bon une goutte d'eau comparé à Raphaël, mais tout de même ! Alors ces mensonges, finalement, je passais assez facilement outre. Oh et puis il était un compagnon léger parfois, facile a vivre, même si je n'oubliais pas ce qu'il était réellement. Il s'occupa de moi durant de long mois, m'apprenant ce que je devais savoir pour survivre, à qui parler, à qui ne pas faire confiance, mais ce dernier point, il n'avait pas à me le dire, c'était facile, je n'avais confiance qu'en lui. En fait, il m'apprenait tout simplement a me débrouiller toute seule. A savoir me placer auprès des puissants, a savoir comment les corrompre, jouer de leur faiblesse pour les faire mien, à augmenter ma puissance. Au bout de quelque temps, il me laissa toute seule, m'estimant assez armée pour pouvoir évoluer sans lui. Allez, j'avouais qu'il me manquait, je m'étais habituée a lui, à sa façon de penser, mais je savais aussi que j'avais besoin d'être seule, de pouvoir me débrouiller seule. Il m'introduit a la Lux et j'avais l'étiquette Bénie de Raphaël, ce n'était pas forcément quelque chose de génial cela dit en passant, mais, moqueuse, je prenais un malin plaisir a dépasser tout le monde ou presque. Finalement, il m'avait juste offert ce que j'avais toujours voulu sans même le savoir. Devenir Séraphin me fut facile finalement, d'amant en marionnette, j'engrangeais les âmes, offrais a Dieu ce qu'il voulait sans me poser de question.
Raphaël venait souvent me rendre visite, ce qui provoquait toujours un tollé de la part de ses autres Bénis, apparement, j'avais un traitement de faveur, si, si. Mais je m'en fichais des autres, je ressentais toujours un plaisir certain a le revoir, lui contant mes progrès alors que lui parlait du monde qui changeait.
Quelque part, je crois qu'il m'a façonnée et, aujourd'hui, agée de plus de quatre cent ans, je suis devenue quelqu'un. Dans le monde de la finance, mon nom est craint et respecté en même temps, Raphaël avait toujours veillé à entretenir mon intelligence, ne la laissant jamais apathique, toujours en mouvement. Aujourd'hui, c'est mon meilleur ami, mon confident, un peu tout ça et je dois dire que je suis super contente de le savoir a Londres...Sauf que passer pour sa grande soeur en allant le chercher au lycée avait tendance a me faire un peu grincer des dents...Mais je lui pardonne, on pardonne toujours à Raphaël.
― Spes salutisWhat about the master mind ? | Prénom ou pseudo: Mwuhuhuhu. Sexe: Beaucoup o/. Âge: Aussi -_-". Localisation: DTCerveau. Un commentaire ? : Non merci, j'ai arrêté . |
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