Alix Lucero Femme de Dieu
Age : 34 Messages : 51 Date d'inscription : 05/09/2011
| Sujet: Alix Lucero Lun 5 Sep - 20:44 | |
| A L I X L U C E R O - Je vous sauverai de vous-même, si quelqu'un me sauve, moi - ― Ab origine fidelisBe proud of where you come from. | Nom complet : Alix Lucero Pouvoir : Ses ailes, plus grandes et plus résistantes que la normale, lui confèrent un important pouvoir défensif, palliant ainsi son piètre potentiel offensif. Âge : Sept siècles, et quelques décennies. Sexe : Féminin. Nationalité : Française. Race : Séraphin. Emploi : Aucun (Inquisitrice des Temps Modernes).
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Vultus est index animi ― We can read your soul through your face.
Alix est un ange et, la plupart du temps, ne prend pas le parti de le cacher. Elle agit toujours dans l'ombre, sans que personne ne l'aperçoive sinon ses élus. Aussi, un mortel qui voit son visage n'a souvent que deux solutions : s'élever ou mourir ; il a rarement le choix. Détail qui a son importance : ses ailes. Blanches, comme beaucoup d'autres, elle se démarquent par leur taille impressionnante. Incroyablement résistante, elles forment un rempart face aux possibles agressions des mondes célestes et infernaux ; tant mieux, car sans elles, Alix n'aurait sans doute pas perduré sept cent ans. La Séraphin aime à s'en entourer, les repliant sur elle pour qu'elles forment un cocon protecteur. C'est d'ailleurs dans cette position qu'elle a passé le plus long de sa retraite. Son visage pâle - ceux qui la contemplent disent lumineux - est encadré de sombre. Ses yeux sont sombres et lui rappellent ceux des Princes des Ténèbres... Elle imagine qu'il s'agit là d'un rappel de ses propres vices et de la vie qui aurait pu être la sienne. Ses cheveux noirs cascadent jusqu'à mi-dos, accentuant l'éclat de son visage sans la moindre ride. D'un petit mètre soixante-dix, elle est fluette et porte souvent du sombre, simple la plupart du temps. Elle ne mérite pas de porter le blanc, réservés à d'autres... ses élus parmi le clergé, par exemple, sont obligés de se vêtir de cette couleur tant qu'ils sont à ses côtés. Elle n'est pas une élue, elle est une servante, et elle ne se permet pas de l'oublier.
― Nosce te ipsum'Cause we all hide behind a mask ― know yourself. Elle est née humaine et, elle en est persuadée, souillée par le Malin. Du haut de ses sept siècles d'existence, elle jette un regard empli de dégoût sur celle qu'elle a été. Chacun de ses actes était souillé par le vice, vice qui la hante aujourd'hui encore, et contre lequel elle ne cesse de se débattre. Elle vénère Azraëlle, sa mentor et mère céleste, de l'en avoir délivrer quand d'autres l'auraient seulement condamné. Manipulée par la Séraphin, Alix est en réalité en plein déni. Depuis sept cent ans, elle purifie les âmes tourmentées, les élevant pour les garder hors de portée du Malin. Depuis sept cent ans, elle voit ses protégés garder leurs vices, faire montre d'arrogance et souvent de sadisme. Depuis sept cents ans, elle agit selon les commandements de Dieu, sans jamais le remettre en question. Dieu est bon, et si parfois elle a l'impression qu'Il demande le Mal, c'est que ses desseins son hors de sa portée. Aussi n'hésite-t-elle jamais, aussi noires ses actions soient-elles. Toujours proche de l'église catholique, elle tient dans le plus grand respect les serviteurs de Dieu, ces mortels qui contrairement à elle ont su trouver Sa voix de leur vivant. Nombreux furent ceux qui s'attirèrent ainsi sa bénédiction. Elle hait le progrès, la science et le savoir qui attirent tant les Hommes : elle y voit l'emprise du Malin. Plus ils en savent, plus ils doutent. Le confort les détourne de Dieu et de Sa voie. Il n'est donc pas rare de la voir plonger ses heureux élus dans la misère avant de leur apparaître. Au cours des siècles, elle a ainsi détruit de nombreuses vies. Comme pour mieux protéger ses certitudes, elle reste à l'écart des autres anges, encouragée par Azraëlle qui n'a jamais cessé de veiller sur sa protégée. Quant aux Princes des Ténèbres, elle les évite comme la peste. Piètre combattante, elle se pense impuissante face à leurs assauts fourbes et vicieux, il n'en reste pas moins qu'elle s'oppose souvent à eux quand il s'agit de sauver une âme. Malgré son déni, Alix souffre. Trop souvent seule, elle est souvent imprévisible, tant dans ses paroles que ses actions. Calme la plupart du temps, ses sautes d'humeur sont terribles.
Mihi cura futuri ― But the past can still help you.
Elle naquit un soir d'hiver, dans une petite bourgade française, alors que la terrible Inquisition naissait à peine. En grandissant, elle devint une jeune fille aimante, sage et toujours prête à aider. Très tôt, sa mère lui parla de Dieu, lui promettant que tant qu'elle serait fidèle à Ses commandements, il veillerait sur elle et sur son âme. Jeune encore, la petite Alix ne comprit pas tout mais promis d'être une bonne chrétienne. Et elle tint parole. Mais le jour de ses seize ans, alors qu'elle s'était assoupie contre un puits, l'eau de ce dernier gela, alors même que l'été frappait. Elle ne s'en rendit pas compte, mais l'homme qui, poussé par la soif, découvrit la sorcellerie prit peur et prévint le premier prêtre qu'il vit. Dès lors, le monde d'Alix s'écroula. Autour d'elle, les hommes agissaient bizarrement, mouraient même parfois. Sa mère fut même attaquée et tuée par l'un d'eux. Quand elle les découvrit, l'un hilare et l'autre décédée, elle hurla et s'évanouit. Quand elle se réveilla, l'homme était emprisonné dans une statue de glace. Son père, quand il découvrit le carnage, hurla à la sorcière et s'enfuit. Elle ne le revit jamais. Alors qu'elle allait fuir, elle manqua percuter une femme. Cette dernière, la plus belle qu'Alix eut jamais vu, la prit spontanément dans ses bras et, sans la laisser protester, lui affirma que tout irait bien. Sans savoir pourquoi, la jeune sorcière sut qu'elle pouvait lui faire confiance et l'écouta. Elle lui parla longuement, de l'amour de Dieu et de Son incroyable pardon. Elle lui avoua qu'elle était comme elle, qu'elle aussi savait manier quelques éléments. Elle lui affirma qu'il était possible de s'en servir pour servir Son amour, mais lui proposa de les lui arracher. Encore trop secouée par la vision d'horreur d'un homme prisonnier d'une chape de glace, Alix la supplia de la délivrer. La femme se pencha alors et embrassa son front, avant de lui affirmer qu'elle pouvait marcher fièrement, désormais, qu'elle était libérée du Malin comme elle-même l'avait été. Elle lui explique, cependant, qu'elle ne pouvait se soustraire à la justice des hommes qui parlaient en Son nom. Qu'importait, répondit Alix, elle était sauvée, n'est-ce pas ? La femme sourit et hocha la tête. L'Inquisition la trouva le lendemain, seule, s'en saisit et après un procès lapidaire - elle plaida coupable - fut condamnée au bûcher. Qu'elle eut avoué aussi facilement lui assurait une chance de salut, affirma l'inquisiteur qui instruisit son dossier, mais trop de gens étaient morts pour laisser cette chance à Satan de garder une emprise sur les Hommes. Elle se contenta de hocher la tête, les paroles de la femme ancrées dans son esprit. Qu'importait qu'elle mourut : elle était déjà sauvée. La fin de sa vie est trouble, elle a tout fait pour l'oublier. Elle fut violée, torturée malgré son aveu et enfin brûlée, autant de souvenirs dont elle peut bien se passer. Que la langue soit de chair ou de flamme, elle laisse une empreinte désagréable sur la peau. Ainsi naquit-elle, un soirée d'hiver, une seconde fois. Ainsi devint-elle un ange. Le début de sa vie céleste fut marqué par ses retrouvailles avec la femme qui l'avait sauvée. Elle apprit qu'elle était Azraëlle, l'ange décrite dans la Bible, et son coeur s'emplit de fierté et de joie. Il lui fut enseigné tout ce qu'un ange devait savoir, par sa mentor seule qui la tint à l'écart de ses congénères pour une raison que ne chercha pas à découvrir sa jeune protégée. Quand son aînée la jugea prête, elle la laissa retourner parmi les Hommes et ce fut tout naturellement qu'Alix se rapprocha des seuls hommes qu'elle jugeait digne d'être élevé à leur tour : les prêtres de Dieu. Les hasards de ses rencontres la rapprochèrent de cette même inquisition qui l'avait condamnée, et elle traqua avec eux les hérétiques, se mettant à leur service et les bénissant quand venait le moment de leur mort. Le premier a recevoir ce privilège fut Diego Lucero, dont elle emprunta ensuite le nom en hommage. Elle épaula aussi San Martin, un autre inquisiteur fameux qui, grâce à elle, purifia par le feu bien plus d'infidèles que ses collègues. Par la suite, et encouragée par sa Mère, elle se rapprocha des victimes du Malin, leur donnant son pardon comme Azraëlle lui avait donné le sien. Elle se mit à les débusquer, à les plonger dans cette misère dont ils tentaient de s'extraire, avant de leur apparaître comme l'ange qu'elle était pour les sauver. Il lui fallut un peu plus d'un siècle et demi pour devenir, à son tour, une Séraphin à part entière. Dès lors, Alix devint un fier soutien de l'église catholique. Elle lutta contre l'émergence du protestantisme, par exemple. Mais surtout, elle lutta contre le pouvoir de l'argent, le confort qu'il donnait et l'énergie avec laquelle les mortels s'échinait à s'extraire de la misère qui les rapprochait de leur Créateur. Ainsi, lorsqu'à l'avènement du XIXe siècle, les machins à vapeur firent leur apparition, elle tenta d'étouffer leur généralisation. Malheureusement, comme la plupart de ses entreprises, elle échoua lamentablement : les Hommes, à jamais, préféreraient les promesses creuses du Malin aux bras chaleureux du Seigneur. Elle ne garda, au fil des siècles, que peu de contacts avec ses bénis. Parfois, elle s'imaginait sauver les mauvaises personnes, quand elle voyait le mal que pouvait faire ses protégés. Ils usaient de leurs dons pour leur propre bien, subjuguaient les mortels pour leur propre plaisir, ils bénissaient pour leur propre pouvoir, et c'était bien souvent eux qui coupaient les ponts. Au final, au cours des siècles ne restait, immuable, qu'Azraëlle, qui sans cesse l'encourageait dans ses actions. Lors des deux guerres mondiales qui secouèrent le monde durant le XXe siècle, elle redoubla d'activité. Si le monde allait si mal, si les Hommes souffraient tant, pensait-elle, c'était à cause de l'emprise du Malin, toujours plus présente. Ces conflits la laissèrent déboussolée et elle disparut pendant plus de soixante longues années. Elle cessa de bénir, évita jusqu'à sa Mère et tenta de trouver seule les réponses à ses questions. Aujourd'hui, elle sort enfin de sa retraite, à la recherche d'une réponse qu'elle n'a pas pu trouver. Dans ce monde qui s'ouvre à elle, elle n'a ni attache ni famille, ni même véritable but mais qu'importe, elle est une ange... Elle peut être qui elle veut.
― Spes salutisWhat about the master mind ? | Prénom ou pseudo: Katastrophe Sexe: Masculin Âge: 21 ans Localisation: C'est toi la localisation Un commentaire ? : std::cout << "Rien à signaler" << endl; |
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Dernière édition par Alix Lucero le Mar 6 Sep - 10:07, édité 1 fois | |
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