Ryu Nakamura
Age : 39 Messages : 138 Date d'inscription : 12/08/2011
| Sujet: Ryu Nakamura Ven 12 Aoû - 16:03 | |
| R Y U N A K A M U R A Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir. ― Ab origine fidelisBe proud of where you come from. | Nom complet: Ryu Nakamura Âge: 209 ans (27 d'apparence) Sexe: Masculin Nationalité: Japonaise Race: Apprenti ange à qui il manque une bénédiction pour devenir Séraphin Emploi: Acupuncteur
Avatar choisi: Mike He |
Vultus est index animi ― We can read your soul through your face.
Je mesure 1m80. Une taille dans la norme à cette époque, grande pour celle qui m’a vu naître. Toute ma vie mortelle a été vouée au combat et à la discipline aussi mon corps n’est-il que muscles fins mais puissants. Entraîné dés mon plus jeune âge, discipliné, j’ai une parfaite maîtrise du moindre de mes mouvements, de mes gestes, ce qui donne à ma démarche une impression fluide, voire un peu dangereuse, comme un félin prédateur. Les kimonos d’autrefois ont été remplacés par les jeans de maintenant et cela fait bien des décennies que je ne suis pas retourné dans ma mère patrie. Mes cheveux autrefois tonsurés à la mode des Samurais ont poussé et quelques mèches fines viennent chatouiller ma nuque. Le reste… Et bien, je suis asiatique aussi ai-je un regard très sombre. Plutôt beau d’après les femmes, avec des traits fins et surtout un sourire en coin qui les fait toutes chavirer.
― Nosce te ipsum'Cause we all hide behind a mask ― know yourself. Ce que je sais, c’est que j’ai changé en 209 ans d’existence. J’ai été éduqué toute mon enfance pour prendre la suite de mon père et devenir un Samurai. Avec tous les principes du Bushido qui vont avec : la droiture, le courage, la bienveillance, la politesse, la sincérité, l’honneur, la loyauté. J’ai été conditionné pour servir de vraies valeurs, qui semblent obsolètes de nos jours mais qui étaient mon univers à l’époque. J’étais sans doute naïf, mais comme tous les autres, je me tenais à cet enseignement. J’étais l’un des meilleurs Samurai, l’homme de confiance de mon Seigneur. Mais de convoiter ce qui m’était interdit a rongé mon cœur. J’ai appris à connaître la jalousie, le désir, la haine même. L’envie. J’ai commis l’irréparable, j’ai perdu mon honneur, je suis mort et je suis devenu un ange. Une vie peu compatible avec ce que j’ai appris. Pourtant, je sers toujours un Seigneur, même dans ses rêves de démesure. Je sers un Dieu. Avec le même dévouement que mon seigneur mortel. Avec moins d’engouement peut-être. Je suis resté quelqu’un de fidèle. Du courage, je n’en ai jamais manqué. De la bienveillance, en revanche, je pense qu’elle s’est étiolée au fil des siècles. Plus secret, me mêlant peu avec mes congénères, j’agis en loup solitaire et ne cherche pas à me lier aux autres anges. Mon seul lien réel est ma créatrice, dont je ne recherche pas la compagne. C’est elle qui m’a détourné du droit chemin. Pourtant, avoir l’opportunité de vivre des siècles m’a ouvert de nouveaux horizons, permis de découvrir d’autres cultures, d’autres époques et ma curiosité semble insatiable à ce niveau là. Je suis devenu plus cynique, sans me départir de mon calme, si bien que jamais personne n’a pu me voir en proie à la colère. Ni à la passion. Trop maître de mes affects pour cela. Mais je traîne un mal de vivre, une douce mélancolie et je LA cherche. Celle par qui je suis tombé, celle que j’ai promis de retrouver dans une autre de ses vies. La seule dont je sois tombé amoureux. Celle à qui je suis fidèle, malgré les siècles.
Mihi cura futuri ― But the past can still help you.
Londres… Ville froide, européenne, bien éloignée de petit village japonais dans lequel j’ai vu le jour en 1802. C’est pourtant mon terrain de chasse depuis plusieurs décennies maintenant. Depuis les environs de la Seconde Guerre Mondiale. C’est aussi la dernière fois que je suis allé chez moi, peu après qu’on ai lâché la bombe nucléaire sur mon pays, ravageant ainsi deux régions. Triste époque en vérité. Les Européens n’ont jamais compris ce qu’était l’honneur, n’ont jamais compris les Kamikazes d’alors qui reprenaient les principes du Bushido. J’ai été élevé dans cet esprit, dés mon plus jeune âge. De l’affection, je n’en ai pas eu, quittant ma famille à un âge où l’on n’est pas encore capable de se créer ses souvenirs. Sans doute ma mère m’a-t-elle aimé et me l’a-t-elle montré quand j’étais un nourrisson, mais je ne m’en suis jamais souvenu. J’ai intégré très jeune le Shindō Yōshin-ryū où j’ai appris mon art, comme mon père avant moi. Nous étions une famille aisée, j’étais l’aîné, ma voie était toute tracée. Très jeune, on m’apprit à réfréner tout élan d’affection, à vivre sans confort. Le devoir était mon seul guide, le contrôle de soi ma première règle de conduite, la souffrance et la mort étaient des accidents sans importance de point de vue individuel. On développa mon impartialité en me faisant assister à des exécutions. La première fut terrible, mais je ne bronchai pas, me contentant de vomir dés que je fus seul et après avoir mangé un bol de riz coloré de rouge. La deuxième se passa mieux, jusqu’à ce que je n’éprouve même plus un tressaillement devant ce spectacle. On me contraignit aussi à aller trancher la tête d’un cadavre exécuté et de la ramener. Je devais avoir 7 ans. Je ne renâclai pas, je réussis toutes ces épreuves, développant mon courage et une absence de peur en tous genre. La mort n’était pas à craindre.
On m’enseigna l’art du sabre, la lutte, l’art équestre et le tir à l’arc. J’étais un élève doué, qui ravissait mes professeurs. Ainsi faisais-je honneur à ma famille et mon père, qui avait marqué son temps lui aussi. Ma vie fut spartiate, mes repas frugaux, mes vêtements simples et légers. Les hivers étaient terribles et il fallait éviter toute plainte au risque de devoir tremper ses doigts gelés dans l’eau froide ou courir dans la neige pieds nus pour rétablir la circulation. J’appris à honorer les esprits de mes ancêtres et les dieux anciens.
A l’âge de 13 ans, je devins Samuraï. Hatamoto servant le Shogun, comme mon père. Le Shogun était un jeune homme de 10 ans mon aîné. Me faisant confiance, comme son père avait fait confiance au mien, il advint souvent que nous devisions et un lien sincère d’amitié et de respect se tissa entre nous. J’étais l’un de ses meilleurs Samurais après tout. Appelé à succéder à mon père en tant que général.
Oui, ma vie était tracée, mais j’étais naïf. Terrible au combat, inébranlable, mais il suffit pourtant que je croise le regard d’Amaya pour que tout ce que je connaissais ne soit ébranlé. Jeune fille de mon âge, elle fut promise à mon Seigneur. A 15 ans, elle s’unit à lui. A 15 ans, je découvris l’amour. Un amour interdit. Je résistai vaillamment pendant 11 ans. Je pensais sottement que ce sentiment s’étiolerait, mais il ne fit que se renforcer. Et ce fut la même chose de son côté. Nous discutions parfois, nous recherchions la présence l’un de l’autre, ce n’étaient qu’échanges de regards, petits gestes effleurés, jamais davantage. Mais cela ne fut bientôt plus assez. Amaya était jolie, douce, intelligente, soumise à son époux. Mais désespérément amoureuse de moi et sa santé semblait s’étioler alors que son époux lui reprochait de ne pas encore avoir fourni d’héritier. Seigneur qui me pressait de me marier pour perpétrer mon nom également.
Peut-être n’aurais-je jamais précipité ma fin si Elle n’était pas venue à ma rencontre. Cette européenne aux yeux clairs et aux cheveux bruns, à la langue agile et aux mots de velours. Elle m’approcha, semblant deviner mon tourment par je ne sais quel moyen. Jour après jour, semaine après semaine, elle m’apportait la vision d’un autre monde, m’offrait d’autres possibilités, me tendait Amaya sur un plateau. Mon âme s’obscurcit, minée par la frustration, le désir, la jalousie et les paroles de cette femme. Une amie aux conseils précieux, mais à l’aura dangereuse.
Pourtant, elle m’aida à retrouver Amaya. Fébriles, nous nous aimâmes, l’espace de quelques heures. Des heures que je chéris, car elles furent également les dernières. Le Seigneur et les autres Samurais nous trouvèrent, dans une situation qui ne laissait aucun doute quant à ce que nous avions fait. J’étais déshonoré, Amaya l’était également. Je ne cherchai même pas à m’enfuir ou à me battre. C’était trop tard.
- Regarde-moi Amaya. Deux âmes aussi liées que les nôtres ne peuvent rester séparées longtemps. Cette vie-ci ne nous permet pas de nous aimer. Je te retrouverai dans la prochaine. Mon âme ne peut oublier l'empreinte de la tienne. Je meurs pour mieux te retrouver... Aucun homme ne t'a autant aimé et ne t'aimera jamais davantage, je t'appartiens, cœur et âme. A jamais je suis tien.
J’eus un petit sourire pour elle et je me donnai la mort. Du moins le crus-je. Seulement j’avais oublié cette européenne qui avait réussi à se glisser jusqu’à mon âme. Cette… ange. Je n’étais pas catholique, je méprisais le christianisme, mais je fus pourtant béni par elle et devins un ange à mon tour. Immortel,n à moins qu’un autre ange ou un démon ne me tue. Elle m’expliqua tout ce que je devais savoir sur ma nouvelle condition et me guida quelques temps, avant de me laisser vivre ma propre existence, bénir les humains, en faire de nouveaux anges. J’appris aussi que je n’étais pas vraiment du bon côté. Que la plupart de mes congénères étaient vils, cruels, des rebuts de l’humanité. Que faisais-je ici ? Simple pourtant, Azraëlle avait trouvé amusant de me détourner du droit chemin. Et elle y était parvenue. Mes rapports avec elles se détériorèrent et je finis par l’éviter, vivant ma vie, bénissant à mon rythme, pas davantage pressé de devenir Séraphin, bien que la menace d’Azraëlle soit toujours présente en cas d’incapacité de ma part. Mais je n’étais pas incapable, juste pointilleux et je ne bénissais pas n’importe qui.
Je ne craignais pas qu’elle me tue, mécontente. Non, je craignais la mort car elle serait l’anéantissement de mon âme et alors je n’aurais plus aucune chance de retrouver Amaya. Sa réincarnation, que je cherche sans relâche, que j’espère toujours.
― Spes salutisWhat about the master mind ? | Prénom ou pseudo: Biiiip Sexe: Petits curieux Âge: Majeure o Localisation: Euh là? Devant mon écran Un commentaire ? : *_* |
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Dernière édition par Ryu Nakamura le Lun 12 Sep - 6:30, édité 1 fois | |
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Alice Manet Live, laught, L0VE
Age : 30 Messages : 386 Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Re: Ryu Nakamura Ven 12 Aoû - 17:16 | |
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Azraëlle Thanatos Sweat, Sweat, Angel
Age : 39 Messages : 278 Date d'inscription : 20/12/2010
| Sujet: Re: Ryu Nakamura Ven 12 Aoû - 18:11 | |
| J'ai décidément bon gout, c'est indéniable | |
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Azraëlle Thanatos Sweat, Sweat, Angel
Age : 39 Messages : 278 Date d'inscription : 20/12/2010
| Sujet: Re: Ryu Nakamura Ven 12 Aoû - 18:20 | |
| oui, entre Blake *tousse violemment* et Ryu... | |
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