Aequilibrium Caelestis
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 Park Yue Hue

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2 participants
AuteurMessage
Park Yue Hue

Park Yue Hue


Féminin Age : 34
Messages : 99
Date d'inscription : 11/08/2011

Park Yue Hue Empty
MessageSujet: Park Yue Hue   Park Yue Hue Icon_minitimeVen 12 Aoû - 11:23

Yue Hue Park
- Courte citation -
    ― Ab origine fidelis
    .
    Be proud of where you come from.
    Park Yue Hue 740715essai1
      Nom complet: Park Yue Hue ( Sachant que les coréens placent le nom de famille avant le prénom contrairement aux européens)
      Âge: 26 ans
      Sexe: Femme
      Nationalité: Coréenne / Anglaise
      Race: Humaine
      Emploi: Responsable de la section Asiatique au British Muséum.

      Avatar choisi: Park Min Youn.


    Vultus est index animi ―
    .
    We can read your soul through your face.

    .
    Comme d’habitude, je suis obligée de demander l’aide de Peter pour ne serait ce que m’attraper un dossier placé en hauteur. Ma taille serait elle un complexe ? Non plus maintenant, mais sans doute il fut un temps où j’avais, comme toute les adolescentes je pense, espéré atteindre le chiffre mythique du mannequinat, a savoir 1m73. Las, j’en fais tout de même dix de moins. Taille honorable pour une femme me direz vous, mais il arrive que cela ai ses inconvénients. Me hisser sur la pointe des pieds pour ne serait ce qu’attraper une boite de petits pois était agaçant a la longue, mais on s’y faisait. Fort heureusement, ma taille s’accompagne d’un poids équivalent, à peine 50 kilos. Je suis plutôt jolie, un visage arrondi qui me donne un air très doux, un sourire en coin pétillant de rire contenu ou de malice selon mes humeurs, deux grands yeux sombres étirés sur les tempes et une masse de cheveux sombres et brillants souvent relevés pour parer le tout. Fine et délicate, je donne une impression de fragilité trompeuse alors qu’un entrainement quotidien dans un dojo, des heures passées a pratiquer le Chon-Tu Kwon on développé une certaine force mais tout en finesse.
    .


    ― Nosce te ipsum
    .
    'Cause we all hide behind a mask ― know yourself.
    .
    J’aime beaucoup l’ambiance de ce petit restaurant, a tel point qu’il n’est pas rare que je vienne y prendre mes repas, retrouvant mes racines en dégustant un Kimchi délicieux. Vivant seule, n’ayant de compte a rendre a personne, isolée de ma famille par des milliers de kilomètres, je dois bien avouer que cela a développé chez moi une volonté assez forte, car il en faut pour quitter son pays comme je l’ai fais. Pourtant, aucun regret même si la nostalgie me prends parfois, comme maintenant alors que je parle avec plaisir la langue de mon pays avec le patron du restaurant. Il me connait depuis mon arrivée et même si les asiatiques sont réputés froid, je dois dire que la culture anglaise n’a rien a nous envier. Malgré cela et passé les barrières, je me révèle chaleureuse, enjouée même, ayant un sens de l’humour discret.

    Comme d’habitude, le patron fini par s’installer a ma table, me servant un verre de soju. Et nous nous mettons a discuter a bâtons rompus, brisant parfois le silence d’un rire discret. Je ne suis pas excentrique, ni même expansive de nature aussi mes réactions sont toujours matinées de calme, de discrétion, même mes colères restent empruntent de retenue. Je quitte le restaurant alors que la nuit est tombée depuis longtemps maintenant, un léger sourire aux lèvres, me rendre a ce restaurant m’a toujours revigorée lorsque le mal du pays se fait trop sentir alors c’est plus sereine, apaisée que je rentre chez moi. Avec un sourire, je caresse un cadre représentant ma famille. Ils n’ont jamais compris pourquoi je m’étais expatriée mais je n’avais jamais cédé a leur supplique, bien que tranquille, mon caractère était forgé dans l’acier le plus solide et me faire changer d’avis revenait souvent a traverser la manche a la nage. Pourtant, étrangement, je ne suis pas comblée, une impression constante de vide que j’arrive parfois a oublier mais jamais bien longtemps, comme un souvenir qui lutte pour remonter a la surface mais échoue toujours. Etrange.
    .


    Mihi cura futuri ―
    .
    But the past can still help you.

    .


    Je suis née un 25 Mars a Séoul. Capitale de la Corée du Sud. Autant dire que j’ai eu de la chance, ma mère, femme de volonté, fut l’un des rare a s’être échappé de la Corée du Nord, mettant fin ainsi a une vie difficile et terne, martialisée dans la vénération d’un dirigeant despote. Ses débuts a Séoul furent emplis de difficulté et je crois avoir hérité d’elle cette façon que j’ai de ne jamais abandonner tant qu’il reste quelque chose a faire. Elle rencontra mon père au détour d’une ruelle. Il avait trop bu, ne pouvait plus marcher, étrange rencontre si il en est. Ma mère prit soin de lui et n’arrêta jamais de le faire. Avant moi, ils avaient eu un fils, mon frère ainé. Aujourd’hui, il travaille a la Maison Bleue, rendant mon père très fier de lui. Moi, peut être l’ais je un peu déçu. Je ne sais pas, il ne m’en a jamais parlé, ce contentant de m’encourager lorsque j’ai émis le désir d’étudier aux Etats Unis, puis, plus tard, a Tokyo. Ma mère, plus expansive, n’eut de cesse de me supplier de rester a la maison et, éventuellement, de me marier pour lui donner des petits enfants a gâter. Pourquoi les mères ont-elles toujours ce désir ? Toujours est il que, pour l’heure, ce désir là n’est pas satisfait, bien que mon frère ainée s’apprête a se marier.

    J’ai grandis dans une maison traditionnelle, emplie d’histoire et je crois que c’est de là qu’est né mon amour du passé, a cet amour s’est mêlé un intérêt étrange pour le Japon, une culture que l’ont penserait similaire a la notre mais qui est en réalité très différente. Mon enfance fut douce, sereine, empli de rire et de pleur bien sur, car tout ne peut pas toujours être rose sinon, la vie serait ennuyante. Couvée par mon frère, je savais toujours pouvoir compter sur lui, même encore maintenant, alors mon adolescence se passa sans heurts majeurs, protégée par mon ainé. Ce fut lui qui m’aida a me remettre de la mort d’une de mes amies, un banal accident de voiture qui fait que maintenant, je ne me sens jamais a l’aise derrière un volant, il fut mon soutiens durant de longues années et même si maintenant, des kilomètres nous séparent, il ne se passe pas une semaine sans que nous ne tenions de longues conversations téléphoniques.

    Lorsque j’eus 18 ans, je pris une décision qui allait changer toute ma vie et la direction que je lui donnerais. Assise sur un banc a proximité de mon université, je regardais le ciel en me demandant exactement quoi faire, où aller, comment trouver ce qu’il me manquait..Je ne sais pas pourquoi je décidai de partir aux Etats Unis mais j’eus soudainement besoin de bouger, de voir autre chose, de me plonger dans d’autre passé, d’autre œuvre. Je me suis passionnée pour l’art aztèque, pour cette histoire démentielle de fin du monde. Je me suis passionnée pour ces élans patriotiques de la guerre de sessecion. J’ai étudié durant trois ans avant de décider de partir au Japon. J’avais toujours eu cette espèce d’attirance étrange pour ce pays, et lorsque je débarquai a Tokyo, j’eus cette sensation bizarre d’être rentrée a la maison. Un peu comme si ce pays n’attendait que moi ou le contraire, je ne saurais trop l’expliquer mais c’était ainsi. J’y vécu quatre ans, apprenant la langue, le passé m’y sentant si bien que lorsque j’eus mon diplôme ce fut comme un déchirement de rejoindre l’Angleterre. Pourtant, je le fis avec la promesse de revenir un jour.

    Aujourd’hui, je maitrise le mandarin, le japonais, l’anglais. Je me plonge avec une extase sinueuse dans les méandres du passé japonais tout en dirigeant la branche art asiatique du British Muséum.

    Je laisse mes chaussures dans l’entrée de mon appartement et, à peine, ais je le temps de poser mon sac que le téléphone se met a sonner.

    -Oh… Jon Huo !

    Un large sourire s’étire sur mes lèvres. Depuis combien de temps n’ais je pas entendu la voix de mon frère ? Trop longtemps sans doute. Et viennent a mes lèvres des mots qui parfois me terrifient mais il n’y a qu’a lui que je peux parler de ce vide qui ne cesse de me hanter. Comme une malédiction, quelque chose que je n’arrive pas a combler, quelque chose qui me dit d’attendre. De toujours attendre…Alors…J’attends.
    .


    ― Spes salutis
    .
    What about the master mind ?
    Park Yue Hue ICON100X100
      Prénom ou pseudo: écrire ici.
      Sexe: trois fois par mois.
      Âge: 5 ans.
      Localisation: DSC.
      Un commentaire ? : Non merci, j’ai arrêté les commentaires.Yup/Alice

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Alice Manet
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Messages : 386
Date d'inscription : 30/11/2010

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MessageSujet: Re: Park Yue Hue   Park Yue Hue Icon_minitimeVen 12 Aoû - 11:31

Bienvenue !

Quelques petites fautes, rien de trop désastreux. Je peux donc te valider et te souhaiter un bon jeu avec nous !
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Park Yue Hue
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